Parmi les violences faites aux filles, les mutilations génitales féminines (Mgf) occupent la première place. A Sédhiou, 94% des filles en sont victimes, selon une étude pour le développement de la santé (Eds) en date de 2015. Suffisant pour que les parlementaires s’impliquent dans la lutte pour l’abandon de ce fléau qui menace la santé de la femme.
Tout est parti de l’expression des besoins des acteurs locaux qui veulent être outillés pour développer des stratégies de lutte contre cette pratique culturelle des mutilations génitales féminines considérées aujourd’hui comme une violence et un abus des droits humains des femmes et des filles.
C’est pour appuyer de telles initiatives que l’association des parlementaires européens, (Awepa), en coopération avec le fonds des nations unies pour la population(Fnuap) et le fond des nations unies pour l'enfance (Unicef), ont fédéré leurs moyens.
Ainsi, ils ont appuyé le Sénégal pout lui permettre à travers ce programme intitulé ‘’le rôle des parlementaires dans l'abandon des mutilations génitales féminines’’, d’éradiquer cette forme de violence faite aux filles. Pour la première fois, des images sur les conséquences de l’excision sont montrées en public non pas pour choquer mais pour mieux alerter et conscientiser les participants de cet atelier sur le danger du mal.
1 Commentaires
Eveildesconsciences
En Mars, 2016 (10:35 AM)Participer à la Discussion