
La conviction de la Jeunesse étudiante catholique (Jec) est que « la solution pour la paix définitive en Casamance doit provenir de l’ensemble de la communauté nationale ». Aussi, conseille-t-elle, « il ne s’agira plus pour ce faire, de mener des activités de sensibilisation uniquement en Casamance, mais dans le pays en direction de la Casamance ».
C’est dans ce cadre qu’en collaboration avec la section régionale d’Amnesty international de Sédhiou, la Jec appuyée par l’Usaid/Pgp), l’Usaid/Fhi 360, le quotidien Le Soleil a organisé un atelier de formation des jeunes.
L’objectif est de créer un élan national des jeunes des différentes régions du pays, en collaboration avec les leaders d’opinion, en faveur de la Casamance.
C’est ainsi que les jeunes de la Croix Rouge, de la Jec de Sédhiou, des scouts et guides, des éclaireurs et éclaireuses, des clubs scolaires ont mis en place l’antenne régionale du réseau national des jeunes pour la paix en Casamance (Renapec).
Le représentant du maire, Mamadou Lamine Biaye, a placé tout son espoir en cette jeunesse mobilisée pour la paix en Casamance. Quant à Lamine Sané, le coordonnateur de la section régionale d’Amnesty international, il a plaidé pour son implication dans le processus de paix.
François Mendy, le président de la Jec, s’est réjoui, quant à lui, de la mobilisation des autorités locales. Il a demandé aux jeunes de ne pas être complexés devant leurs camarades des autres régions et d’œuvrer surtout pour l’avenir du pays.
« Vous êtes l’avenir de la Casamance », a dit Abbé Eugène Diatta, au nom du curé empêché. Et d’ajouter : « Mais, comme l’avenir se prépare dans le présent, vous êtes aussi le présent. Un tel mouvement est une heureuse initiative. Que la paix du Seigneur vous accompagne dans ce que vous faites. C’est à travers ses prières que l’Eglise vous accompagne sur votre chemin pour la paix ».
L’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives a déclaré à l’ouverture de l’atelier que « La paix devra nécessairement passer par des actions de ce genre. Si aujourd’hui, après les femmes, les jeunes s’impliquent pour la paix en Casamance, nous ne pouvons que nous en réjouir ».
Le gouverneur a surtout demandé aux jeunes que cette structure qui vient d’être installée ne soit pas une structure de plus. Généralement dit-il, on finance une structure, le bailleur se retire, la structure disparaît ". " Évitez cela » leur a-t-il conseillé.
2 Commentaires
Bay
En Mai, 2013 (10:20 AM)Mane
En Mai, 2013 (10:22 AM)Participer à la Discussion