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Sénégal - Cap sur les infrastructures en 2016

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Site de traitement des eaux de la Sénégalaise des eaux (SDE), le 11 mars 2015, à Dakar
Dans son message du nouvel an, le président Macky Sall a annoncé le démarrage d’importants projets d'infrastructures au Sénégal. Parmi eux : des investissements d'environ 600 millions d'euros dans l'approvisionnement en eau potable de la capitale Dakar.
Si le projet de révision constitutionnelle et la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel ont occupé les premières pages de la presse sénégalaise, dans la foulée des voeux de Macky Sall, les questions économiques ont toutefois occupé une place de choix dans l’allocution du président sénégalais.

L’une des annonces phares a été celle de la mise en service au premier semestre de cette année, des centrales électriques du Cap-des-Biches (Rufisque, dans la région de Dakar) – en principe dès le mois de mai 2016 – et de Tobène (environ 80 km au nord-est de Dakar, dans la région de Thiès).
En novembre dernier, l’État sénégalais, la Société nationale d’électricité (Senelec), le groupe énergétique américain ContourGlobal, la Société financière internationale (IFC – Groupe Banque mondiale) et l’Institution américaine de promotion des investissements (OPIC) avaient signé, à Dakar, un accord de financement de 91 millions de dollars pour la centrale du Cap-des-Biches. Quant à la centrale thermique de Tobène, d’un coût de 123 millions d’euros, elle va fonctionner au fioul lourd, générer 96 mégawatts (MW) et apporter de l’électricité à environ 1,5 million de personnes. Pour le solaire, une centrale de 200 MW est également annoncée.

100 000 passagers

Côté transport : les travaux du Train express régional (TER) devant relier l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) à la capitale, en moins de 45 minutes, vont aussi démarrer, a indiqué le chef de l’État sénégalais. Il est prévu qu’il transporte plus de 100 000 passagers par jour. Le nom du constructeur sera bientôt connu à l’issue d’un appel d’offres international lancé l’année dernière.
Pour le volet hydraulique urbaine, deux grands projets sont aussi annoncés. Il s’agit de la construction d’une troisième usine d’eau d’une capacité de 200 000 mètres cubes par jour à Keur-Momar-Sarr dans la région de Louga et d’une station de dessalement d’eau de mer dans le quartier des Mamelles, dans la région de Dakar.
Ces deux infrastructures d’un coût total de 390 milliards de F CFA (600 millions d’euros) vont contribuer à « sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la capitale pour 20 ans au moins » selon le président Macky Sall. 
Autosuffisance

L’agroindustrie ne sera pas en reste avec l’injection de 20 milliards de F CFA en 2016 dans les activités du Programme des domaines agricoles communautaire (PRODAC). Ces fermes agricoles sont censées contribuer à la politique d’autosuffisance alimentaire et à la lutte contre le chômage des jeunes.
Afin de soutenir la santé animale, l’accès aux marchés et la gestion des ressources naturelles, 15 milliards de F CFA seront alloués au Projet régional d’appui au pastoralisme.


6 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (18:54 PM)
    Bonne continuation Mr Le Président
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  2. Auteur

    Doul Rekk

    En Janvier, 2016 (19:45 PM)
    Dans l’histoire de l’humanité, aucun pays ne s’est développé avec une monnaie émise et contrôlée de l’extérieur. Or en 2016, le franc des Colonies Françaises d‘Afrique, créé en décembre 1945 conformément à l’article 3 du décret 45/0136 signé par le général De Gaulle, reste utilisé par 15 Etats répartis entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. Cette monnaie est entièrement contrôlée par la France qui l’émet sur son sol avant de l’acheminer en Afrique pour usage contrôlé. Outre le fait qu’il prive de leur souveraineté monétaire les pays qui l’utilisent, ces derniers doivent en plus déposer 50% de leur réserve de devises auprès du Trésor français. Pourtant, il est unanimement admis que « celui qui contrôle la monnaie contrôle l’économie ». Aujourd’hui, la question du franc CFA n’est plus une exclusivité des universitaires et des politiques. Les médias et les activistes de la société civile s’en sont saisis. Début 2015, une marche contre le franc CFA a été organisée à Yaoundé avant d’être dispersée par la police. Dans plusieurs pays africains utilisant le franc CFA et sur les réseaux sociaux, sont créées des antennes du Mouvement pour la souveraineté économique et monétaire de l’Afrique (Mosema) avec un nombre croissant d’abonnés.Le mouvement semble donc irréversible. Et la France semble l’avoir compris et se dit prête à la négociation.
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    Auteur

    Koly Tengala

    En Janvier, 2016 (20:14 PM)
    bien dit mon ami(e) t'a tout raison, on doit changer cette monnaie. c'est une question de survie et ce n'est pas négociable, nous sommes souverains.
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    Auteur

    Wada

    En Janvier, 2016 (09:35 AM)
    mais comme le Senegal est un pays eminement politique ce qui a interesse la presse a ete les aspects politique le mandat ect mais l'economie les investissements leur opportunité ou non l'impact de cette politique sur le vecu dans le court le long et le moyen terme aucune analyse sur ça en Asie le debat aurait tourné sur ce genre de question

    je vous laisse mediter sur la possibilité de notre developpement
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    Auteur

    Laye

    En Janvier, 2016 (17:39 PM)
    Weddi guiss bokkou si!!!!!!! Bonne continuation!
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (20:11 PM)
    Nous jugerons par les actes, les faits, les réalisations, l'optimisation coût & délais...

    Le rôle de l'Etat est certes de créer un environnement propice pour la création d'activités génératrices de revenu et d'emploi .Pour cela, l'Etat devra promouvoir l'entreprise sénégalaise à se réveiller et s'outiller pour être compétitive et prendre des parts dans le marché sous régional. Il est anormal que les 6,4% de croissance prévu soient portés essentiellement par les sociétés étrangères ( françaises, libanaises, .....qui évacueront une bonne partie de leurs dividendes à l'étranger).



    Un développement inclusif n'est possible que par une redistribution les fruits de la croissance. Pour cela , il faut des entreprises sénégalaises fortes car jamais dans le monde, on a vu un pays devenu pays développé par l'étranger.
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