Les non-résidents d'Arabie saoudite sont encore privés de pèlerinage à La Mecque cette année. Une situation difficile à supporter pour les voyagistes organisateurs de pèlerinages. C'est le cas notamment au Sénégal, où les voyagistes privés sont aujourd'hui dans un désarroi total. Pour la seconde année depuis le début de la pandémie de Covid-19, ils ne pourront pas organiser de hadj. Un véritable manque à gagner pour beaucoup, qui risquent tout simplement de mettre la clef sous la porte.
Encore une année de galères et d’incertitudes. C’est la réaction des organisateurs du pèlerinage à La Mecque au Sénégal : les voyagistes privés, comme on les identifie ici, qui se partagent plus de 12 000 pèlerins chaque année sur le quota de 13 000 attribué par les autorités saoudiennes. Mais pour la deuxième année consécutive, les quelques centaines de voyagistes vont devoir se tourner les pouces voire, pour certains, fermer boutique si cela perdure.
Houreye Thiam Preira, chargée de communication du regroupement national des opérateurs privés du hadj et de la oumra, s'inquiète pour « toutes les grandes agences qui ne faisaient que le hadj et se consacraient à cette activité. Et également, il y avait beaucoup de dépôts, beaucoup de millions avaient été déposés en Arabie saoudite pour les réservations en matière d’hôtels, de logistique, etc. »
Côté chiffres, l’annulation du pèlerinage, ce n’est pas moins de 780 millions de francs CFA, soit un peu plus de 1,2 million d’euros par année de pertes. Un chiffre minoré, selon Palla Mbengue, le président du patronat des agences de voyage du Sénégal : « Si vous faites un petit calcul, avec les 12 800, on était à 42 milliards de chiffre d’affaires et sur les 42 milliards, il n’y a que 10% à 15 % de gain. »
Face à cette situation inédite, les voyagistes attendent le coup de pouce de l’État central, qui tarde à réagir. Certains, parmi eux, annoncent déjà leur reconversion pour tenter de survivre. Tout en priant vers la Kaaba pour que cette situation ne perdure pas.
Encore une année de galères et d’incertitudes. C’est la réaction des organisateurs du pèlerinage à La Mecque au Sénégal : les voyagistes privés, comme on les identifie ici, qui se partagent plus de 12 000 pèlerins chaque année sur le quota de 13 000 attribué par les autorités saoudiennes. Mais pour la deuxième année consécutive, les quelques centaines de voyagistes vont devoir se tourner les pouces voire, pour certains, fermer boutique si cela perdure.
Houreye Thiam Preira, chargée de communication du regroupement national des opérateurs privés du hadj et de la oumra, s'inquiète pour « toutes les grandes agences qui ne faisaient que le hadj et se consacraient à cette activité. Et également, il y avait beaucoup de dépôts, beaucoup de millions avaient été déposés en Arabie saoudite pour les réservations en matière d’hôtels, de logistique, etc. »
Côté chiffres, l’annulation du pèlerinage, ce n’est pas moins de 780 millions de francs CFA, soit un peu plus de 1,2 million d’euros par année de pertes. Un chiffre minoré, selon Palla Mbengue, le président du patronat des agences de voyage du Sénégal : « Si vous faites un petit calcul, avec les 12 800, on était à 42 milliards de chiffre d’affaires et sur les 42 milliards, il n’y a que 10% à 15 % de gain. »
Face à cette situation inédite, les voyagistes attendent le coup de pouce de l’État central, qui tarde à réagir. Certains, parmi eux, annoncent déjà leur reconversion pour tenter de survivre. Tout en priant vers la Kaaba pour que cette situation ne perdure pas.
11 Commentaires
Big Boss
En Juin, 2021 (07:43 AM)Galsen Live Matters
En Juin, 2021 (10:03 AM)Reply_author
En Juin, 2021 (10:24 AM)En Effet pas de pelerinage un des soubassement de l islam
Gueyemaciré
En Juin, 2021 (10:27 AM)Défenseur
En Juin, 2021 (10:57 AM)Pl
En Juin, 2021 (11:30 AM)Reply_author
En Juin, 2021 (11:35 AM)Xxx
En Juin, 2021 (11:49 AM)Tina
En Juin, 2021 (12:25 PM)Guilé De Ndangalma
En Juin, 2021 (12:31 PM)Participer à la Discussion