Dakar, 15 juin (APS)- L'Association sénégalaise des expatriés consultants (ASEC) estime que si le Sénégal dispose d'un ‘'système éducatif performant'', il est dépourvu de ‘'cadres moyens'' capables de jouer un rôle majeur dans le développement économique du pays.
L'ASEC organisait, jeudi, une table-ronde à l'UCAD2 sur la question de la ‘'formation professionnelle''.
Pour renverser la tendance et jouer leur partition dans l'essor économique du pays, les membres de l'ASEC entendent faire de leur structure ‘'un appui logistique pour le développement dans le cadre du Tokten'', un projet du Programme des nations unies pour le développement en charge de l'insertion économique des expatriés dans leurs pays.
La concrétisation de cette idée passe par la ‘'création de centres de formation professionnelles'' dans les 11 régions du Sénégal, a expliqué, Maty Diakhaté, présidente de l'association et Maître de conférence à l'Université Paris 8.
L'apport des différents membres de l'ASEC permettra ainsi de prendre en charge, en partie, les coûts de la formation par un ‘'système des parrainages'', a-t-elle souligné.
Le représentant du ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Landing Gnassy, a, pour sa part, indiqué que ‘'l'idée de création de centres de formation professionnelle épouse les objectifs'' de ce département ministériel.
Le directeur de la réforme à l'Université de Dakar, Abdoul Karim Ndoye, a mis l'accent sur les ‘'enjeux académiques'' du projet de l'ASEC, estimant qu'il pourra ‘'compléter ce que l'Université ne pourra pas faire'' avec la professionnalisation de certaines filières, conçues dans le cadre de la réforme LMD (Licence Master Doctorat).
La création de ces centres constitue ‘'une contribution et une forme de démocratisation de l'enseignement technique et de la formation professionnelle'' au Sénégal.
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