La Grande muraille verte, comme projet majeur, sera présentée par le Sénégal à la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques. L’Afrique, consciente des enjeux et parfois laissée pour compte du principe de l’interdépendance écologique, parlera d’une seule voix à ce Sommet mondial qui s’est ouvert hier au Danemark.
Copenhague - La Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le climat s’est ouverte hier à Copenhague, la capitale du Danemark, sous la présidence effective du Premier ministre du Royaume du Danemark, Lars Loekke Rasmussen.
Jusqu’au 18 décembre, la capitale danoise accueille plus de 4.000 délégués venus de tous les continents pour prendre part à ce sommet mondial qui sera clôturé par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
A l’ouverture de cette conférence, le chef du gouvernement danois a surtout demandé aux délégués de tout faire pour trouver un nouvel accord qui devra remplacer le Protocole de Kyoto et donner lieu à un nouvel accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Ce rendez-vous est important pour l’Afrique. Ce continent n’émet que 3 pour cent de Co2. Par contre, elle reste la principale victime de ce changement climatique et n’a, malheureusement, pas les moyens pour faire face à ce fléau qui menace la planète. Ces enjeux sont bien compris au Sénégal.
Notre pays dépêche au Danemark une délégation forte d’une soixantaine de personnes dont des députés, des experts, des sénateurs, des membres de la Société civile et quelques journalistes.
Le Sénégal présentera d’importants projets comme la Grande muraille verte. Ce projet, qui s’étendra de Dakar à Djibouti, constitue, selon le ministre d’Etat chargé de l’Environnement, Djibo Kâ, le plus grand projet de mécanisme de développement propre et de lutte contre le réchauffement de la terre.
Le continent africain parlera d’une seule voix pour cette importante rencontre organisée par les Nations unies. La particularité, pour le Danemark, qui est touché par ce changement climatique, c’est que, jusqu’au moment où la conférence est ouverte, les Danois n’ont pas encore vu la neige. Cela constitue une menace sérieuse pour tout un écosystème. Il est attendu ici, au Danemark, la présence du président Barack Obama, même si les Etats-Unis n’ont pas encore ratifié le Protocole de Kyoto.
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