Jointe par téléphone, une de ces femmes n’a pas voulu assumer totalement qu’elles sont à l’origine de ce report. Toutefois, elle souligne : «Je ne peux pas confirmer à 100 % que nous sommes le motif du report. Ce qui est clair est qu’il (Cheikh Yérim Seck) a été mis au courant de notre présence sur les lieux. On voulait être là et on a été là. Et on s’était même préparé en conséquence.»Avant de reconnaître : «Quoi qu’on puisse dire, il peut avoir pas mal d’informations, mais qu’il sache que nous sommes déterminées à aller jusqu’au bout de notre combat. Nous allons continuer la mobilisation, parce que nous n’allons pas reculer.»Notre interlocutrice d’avancer, cependant, que ce dossier n’est pas dirigé contre la personne de Yérim Seck. «Ce qui est important pour nous, est que justice soit faite. Ce qui nous a mobilisées, ce n’est pas parce que c’est son fils, mais c’est parce qu’ils ont voulu étouffer l’affaire».Par ailleurs, juste après l’annulation de cette rencontre avec la presse, une de leurs membres, Aminata Libain Mbengue, a écrit sur Facebook : «Il a annulé sa conférence de presse, parce qu’il savait qu’on allait lui foutre une honte nationale et internationale. Il faut assumer. On n’acceptera pas qu’on piétine notre dignité. Ce sont les violeurs qui doivent se terrer, pas nous.»On l'attendait à la Maison de la presse pour lui foutre la honte mais il a préféré fuir.La peur va changer de camp #JusticePourLouise pic.twitter.com/CHY2tdN3RM
— Aminata Libain Mbengue (@libsonlibain) June 28, 2021
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