La restructuration de la Senelec est passé à la loupe par Souleymane Souaré, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité (Satel). Pour lui, il est urgent de régler les questions liées à l’état du réseau de distribution et de transport.
«Il faut dissocier la production, le transport, et la distribution. Pour être performante, la Senelec a besoin d’une organisation moins lourde parce qu’on ne peut être une société publique dans un environnement privé», analyse le syndicaliste dans le quotidien L’Observateur.
«Il faut dissocier la production, le transport, et la distribution. Pour être performante, la Senelec a besoin d’une organisation moins lourde parce qu’on ne peut être une société publique dans un environnement privé», analyse le syndicaliste dans le quotidien L’Observateur.
S’agissant de la restructuration de Senelec, il reste à appliquer la thérapie, a-t-il expliqué. «C’est ce qui est en train d’être fait, mais malheureusement, le problème de l’électricité n’est pas une question qu’on règle en un tour de tournevis. Ce sont des questions qui sont réglées dans le temps, puisque ce sont des chantiers qui durent très longtemps et qui sont très chers».
Le problème aussi, poursuit Souleymane Souaré, c’est que «les gens ne respectent pas non plus les délais, même s’il ne faut pas bâcler les chantiers. Les retards sur les chantiers sont ainsi liés au au cadre institutionnel de Senelec qui est une société anonyme à participation publique majoritaire soumise au Code des marchés publics.
Rien ne peut se faire dans l’urgence.
Le problème aussi, poursuit Souleymane Souaré, c’est que «les gens ne respectent pas non plus les délais, même s’il ne faut pas bâcler les chantiers. Les retards sur les chantiers sont ainsi liés au au cadre institutionnel de Senelec qui est une société anonyme à participation publique majoritaire soumise au Code des marchés publics.
Rien ne peut se faire dans l’urgence.
Tout doit être fait en respectant le Code des marchés, alors que tout est urgent à la Senelec. C’est un paradoxe qu’il faut régler», observe-t-il. Admettant toutefois que «La Senelec est malade et elle nécessite une thérapie structurelle très coûteuse et qui demande des dispositions très spéciales».
En clair, le problème de la Senelec n'est pas lié aux hommes qui dirigent la boîte, mais il s'agit bien d'un problème structurel et son corollaire, les coupures d’électricité qui font perdre au Sénégal 1,5% de croissance par an soit 150 millions de FCfa par jour. «C’est énorme pour un pays qui aspire à l’émergence», a-t-il conclu.
En clair, le problème de la Senelec n'est pas lié aux hommes qui dirigent la boîte, mais il s'agit bien d'un problème structurel et son corollaire, les coupures d’électricité qui font perdre au Sénégal 1,5% de croissance par an soit 150 millions de FCfa par jour. «C’est énorme pour un pays qui aspire à l’émergence», a-t-il conclu.
11 Commentaires
Mgueye
En Août, 2015 (12:31 PM)La senelec ne pourra pas être redresser !
Anonyme
En Août, 2015 (14:07 PM)Rien qu 'en ameliorant le reseau de transport et de distribution on economiserait en evitant de construire de nouvelles centrales
Mansawali Walimansa Presidium
En Août, 2015 (14:36 PM)TOUT SE FAIT ENTREDRE COMME LE COMBAT DU SIECLE ENTRE SUTELEC ET SENELEC
MAIS NOUS AUTRES CLIENTS SOMMES BIEN PRIS ICI ENTRE LE MARTEAU ET L'ENCLUME
Anonyme
En Août, 2015 (14:52 PM)Anonyme
En Août, 2015 (15:16 PM)L'art Et La Manière Diplomatiq
En Août, 2015 (16:42 PM)Anonyme
En Août, 2015 (18:02 PM)Anonyme
En Août, 2015 (22:56 PM)Senelecman
En Août, 2015 (02:14 AM)Anonyme
En Août, 2015 (09:20 AM)Anonyme
En Août, 2015 (16:25 PM)Participer à la Discussion