«Au début, nous craignions la rareté du mouton. A présent, les foirails sont bien approvisionnés mais la crainte de ne pouvoir disposer d’un mouton demeure », a dit Ibrahima Diallo, un acheteur. «Les moutons sont excessivement chers a-t-il dit ; indiquant qu’il faut débourser un minimum de quatre vingt-mille francs (80.000 F) pour le moins cher».
Mais selon Seydou Amadou Sow, un des revendeurs, « un mouton élevé à domicile pendant des mois, ne peut pas coûter la même somme qu’un mouton de bergerie ». «Il faut que les gens apprennent à acheter des moutons à la hauteur de leurs moyens», a-t-il conseillé.
En tout état de cause, les propriétaires de moutons n’ont aucune raison de renchérir les prix des ovins car les autorités municipales leur ont aménagé un espace bien sécurisé. A cela s’ajoute l’herbe verte gratuitement à la portée de tous.
Seulement l’enclavement de la région, ciselée par les bras de mer et les fleuves, ne milite en faveur de la mobilité. Les éleveurs s’appuient sur ce levier pour se plaindre des difficultés du transport.
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