Mohamed Thierno Ndjim, directeur de l’Emploi, estime que les dossiers demandés ou fournis par l’Etat sont gratuits. Il a tenu à apporter hier, lors d’un point de presse, des précisions sur des informations faisant état de la vente des contrats de travail offerts par l’Espagne aux jeunes candidats à l’émigration.
Les 2 700 visas que le gouvernement espagnol a récemment offerts à l’Etat du Sénégal, dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine suscitent, déjà, une polémique. Certaines informations émanant de «jeunes, surtout de Dakar», «les contrats sont vendus» au niveau de la Direction de l’emploi. Des informations que le patron de la Direction de l’emploi, Mohamed Thierno Ndjim juge «erronées».
Face à la presse, hier, M. Ndjim a précisé que «tous les dossiers demandés ou fournis par l’Etat sont gratuits». Avant de prévenir : «Le ministère dégage toute responsabilité sur les tentatives ou déclarations de tierces personnes visant à soutirer de l’argent aux candidats. L’Etat se réserve le droit de sévir contre les contrevenants.»
Le directeur de l’Emploi a aussi expliqué le mécanisme mis en place pour une expatriation légale. Pour le traitement des offres, explique-t-il, une présélection est faite pour le double du nombre escompté, et les candidats retenus sont proposés aux Espagnols pour la sélection définitive.
Pour la présélection, poursuit M. Ndjim, «2/3 des postes sont offerts aux rapatriés et 1/3 aux autres jeunes candidats à l’émigration». A l’endroit des rapatriés d’Espagne, qui accusent l’Etat de n’avoir pas tenu sa promesse de leur octroyer en priorité des contrats de travail, M. Ndjim rappelle que ces personnes sont interdites d’entrée dans le territoire espagnol pour une durée de trois ans.
En outre, le directeur de l’Emploi annonce que le début des inscriptions pour l’obtention des contrats vont débuter, dès la semaine prochaine. Et qu’un dispositif décentralisé sera mis en place au niveau de toutes les régions, avec les gouverneurs.
Pour rappel, le ministre Espagnol du Travail avait offert, lors de sa dernière visite à Dakar, 2 700 postes de travail dans le secteur de la pêche et de l’agriculture.
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