Les deux éléments de la brigade de recherches ont été lavés par le juge pénal. Poursuivis pour tentative d’extorsion de fonds, ils ont été relaxés purement et simplement.
Les deux éléments de la section de recherches, Pape Massar Ndiaye et Adama Diagne, ont eu plus de chance que les 4 éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ils ont bénéficié d’une relaxe pure et simple.
Poursuivis pour tentative d’extorsion de fonds, les gendarmes ont convaincu le tribunal de leur innocence en soutenant, lors de leur procès, qu’ils voulaient faire tomber un gros trafiquant. Cette relaxe soulage la maréchaussée dont les éléments sont cités, ces derniers temps, dans des affaires peu orthodoxes, avec notamment l’affaire des éléments du GIGN et la mort du mareyeur à Jaol que le gendarme Gora Diop a descendu d’une balle de pistolet.
Les gendarmes avaient, lors de leur jugement tenu lundi dernier, nié les faits pour lesquels ils étaient poursuivis à la barre du tribunal des flagrants délits. Ils avaient reconnu avoir laissé partir le dealer Khalifa Ababacar Sy, expliquant qu’ils voulaient juste se servir de lui pour accéder aux grands trafiquants.
Très en verve lors du procès, les deux prévenus avaient pointé un doigt accusateur sur le capitaine Mbow de la gendarmerie qui, selon eux, les a lâchés alors qu’il était bien au courant de leur opération. Leurs avocats ont, dans leurs plaidoiries, dénoncé l’absence d’éléments matériels dans cette affaire. Ils avaient plaidé la relaxe pure et simple.
Les gendarmes étaient accusés d’avoir voulu soutirer 100 000 FCFA à un dealer trouvé avec du résidu de chanvre indien et un comprimé barbiturique. Des accusations vigoureusement niées par les deux mis en cause.
0 Commentaires
Participer à la Discussion