XIBAR.NET (Dakar, 12 Septembre 2009) Les touristes qui couraient, hier, après le sexe du côté des Philippines atterrissent, maintenant, en masse au Sénégal. Les lois y sont moins sévères et les prix presque minables.
Loin le temps où Epicure se prélassait entre Manille ou Bangkok, de l’autre côté. Parce que là-bas et ailleurs, les touristes sont avertis avant de débarquer qu’en cas d’entorses aux mœurs, ils seront juridiquement poursuivis, jusque dans leurs propres pays. Pour ne pas courir ce risque, les chasseurs de plaisir ont mis cap sur le Sénégal. Après des « mises en train » à Dakar, ils s’en vont installer leurs « quartiers généraux » dans la Petite Côte. Les plages y sont accueillantes, tout comme les populations. Le Soleil, qui darde ses rayons dans la mer à longueur de journée, y est à gogo. Sur place, ils sont presque racolés. Les vieilles dames ont l’embarras du choix. Elles sont abordées par des jeunes aux torses velus et aux muscles saillants. Pour quelques euros, ils sont prêts à tout. Ceux qui sont choisis se donnent à fond. Ils se comportent comme des esclaves, prompts à servir leurs « princesses » en tout ; dans l’espoir de décrocher un « mariage », qui les conduira loin de leur pays : en Europe. La pauvreté et le chômage sont leurs excuses. Les touristes mâles sont également courus par des filles aux seins fermes, que presque rien ne cache. Il suffit de lever le petit doigt pour qu’elles accourent, prêtes à tout. Si elles peuvent avoir de quoi snober leur entourage, à plus forte raison un séjour à l’Hexagone, qu’à cela ne tienne. Les principes religieux sont un luxe, quitte à ce que leurs partenaires ne se soumettent à l’Islam que de façade. Ainsi, dans la Petite Côte, le vin coule à flot. Ses prix font sourire les touristes européens. C’est de la petite monnaie. Les boîtes de nuit sont partout. Les cabanons, hôtels et villas meublés également. Mieux, les touristes peuvent acquérir un terrain ou une villa pour venir s’y prélasser, en maîtres ou maîtresses, une fois par an. À l’âge de la retraite, ils viennent y couler leurs vieux jours. Les touristes ont mis main basse sur la Petite Côte, parce qu’également les forces de police ferment les yeux, il suffit de leur fourguer quelques euros et de ne pas commettre « trop d’excès ». Une situation qui a engendré la dépravation des mœurs, qui n’épargne même pas les mineurs et adolescentes. La Petite Côte est également devenue une plaque tournante de toutes les drogues et combines, comme en témoignent les faits-divers relatés au quotidien par la presse. Les autorités sont au courant de tout. Les parlementaires doivent édicter des mesures fermes. Dame justice doit s’évertuer à les exécuter en toute indépendance. C’est le devenir du Sénégal qui se joue. Il faut agir. La société civile sera complice, si elle ne s’implique pas dans le combat.
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