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Trafic de bois : ‘’ Nous allons taper dur’’, promet le directeur des eaux et forêts

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Trafic de bois : ‘’ Nous allons taper dur’’, promet le directeur des eaux et forêts

Le directeur des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, le colonel Baïdy Bâ a promis mercredi à Tambacounda, que les eaux et forêts, appuyés par les forces de défense et de sécurité, ne baisseront pas les bras et taperont dur contre les auteurs de trafic de bois, pour préserver les forêts sénégalaises. 
 
Evoquant le trafic de bois en direction de pays limitrophes, le colonel Baïdy Bâ a martelé : ‘’Je peux vous assurer que nous n’allons pas baisser les bras, et nous allons taper dur. C’est devenu une mission hautement patriotique’’.
 
Ce phénomène naguère connu dans d’autres régions frontalières de la Gambie, a fait son apparition en 2015 à Tambacounda, avec la saisie d’une centaine de troncs frauduleusement coupés. 
 
Le colonel Bâ a entamé par Tambacounda une tournée devant aussi le conduire à Kolda et, pour visiter les aménagements réalisés dans certains massifs forestiers aménagés et remobiliser les agents des eaux et forêts dans la lutte contre le trafic de bois, que son service mène en collaboration avec les forces de défense et de sécurité.
 
‘’ Avec le code forestier, nous sommes plus durs : c’est la prison’’, a dit le directeur des eaux et forêts.
 
A la tête d’une délégation, le colonel Bâ a visité la forêt aménagée communautaire de Nettéboulou, vaste de plus de 10.000 hectares, subdivisés en sept blocs et celle de Missirah-Kothiary d’une superficie de 62.000 hectares, répartis entre cinq blocs. Ces forêts sont aménagées depuis 2005 dans le cadre du Projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (PROGEDE 2).
 
‘’Avec le trafic de bois, on va continuer à se battre. On ne va pas accepter- et on ne peut pas l’accepter - que dans un autre pays où on n’ose même pas toucher à une feuille ou à une branche que ces populations viennent dans nos pays couper nos arbres, nos forêts qui ne nous appartiennent pas, mais appartiennent à nos enfants, nos petits-enfants’’, a-t-il poursuivi.
 
Baïdy Bâ a dit avoir magnifié la ‘’parfaite synergie d’action’’, la ‘’mutualisation des moyens’’ entre les forces de défense et de sécurité, lors des visites de courtoisie qu’il a rendues au gouverneur, au commandant de la légion de gendarmerie du Sud-est et au commandant de la zone militaire N°4. Il a salué le ‘’bel exemple de coopération’’ à Tambacounda entre l’armée et la gendarmerie.
 
Depuis l’instruction du chef de l’Etat à Sédhiou d’intervenir dans la lutte contre ce phénomène, l’armée a apporté un ‘’appui consistant’’, et est ‘’montée en puissance’’, s’est-il réjoui. ‘’Avec la police, la gendarmerie et même la douane, ils sont en train de nous aider à combattre ce fléau, à travers les patrouilles mixtes organisées partout’’, a-t-il noté.
 
‘’Beaucoup de personnes’’, dont des étrangers sont en prison actuellement du fait de trafic de bois, a relevé le colonel Bâ, indiquant que cet aspect est souvent perdu de vue, parce que le service ne communique pas beaucoup là-dessus. 
 
Il a relevé, à ce sujet, que deux individus d’origine étrangère ont été arrêtés mardi et devront être jugés jeudi. Ils rejoignent d’autres déjà jugés et emprisonnés pour la même infraction. Des camions issus de ‘’pays limitrophes’’ ont aussi été saisis par le service des eaux et forêts, a-t-il ajouté, sans plus de détails.
 
Le service des eaux et forêts qui était confronté à un ‘’déficit criard’’ d’agents, a bénéficié du recrutement spécial de 400 éléments autorisé par le Chef de l’Etat, sur lesquels la priorité a été accordée aux régions de Tambacounda, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, a-t-il fait valoir, non sans relever que les brigades frontalières ont reçu un quota sur ces nouvelles recrues. 
 
Aujourd’hui opérationnelles, ces brigades seront équipées progressivement pour sillonner la frontière et lutter contre le trafic de bois, en collaboration avec l’armée et la gendarmerie, notamment.



7 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (01:23 AM)
    la solution est facile allez dans you tube et chercher save the rainforest with cell phone vouz pouvez faire la meme chose dans google. Partagez avec les authorites du pays
  2. Auteur

    Diao

    En Avril, 2016 (07:05 AM)
    Il faut criminaliser l'infraction(entre 5 à 10 ans) et traquer les guinéens qui sont ,en général,les principaux acteurs de cette pratique.

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (07:36 AM)
    Arretez de nous pomper l'air avec votre discours de circonstance sur la protection des forets.

    Les plus gros coupeurs de bois et d'arbres les plus gros trafiquants ce sont les hommes de loi.

    En pleine guerre en Casamance dans les annèes 90 tous les chefs de services à Ziguinchor avaient leur quotas de bois de ven par an.

    Les militaires eux avaient installé des scieries de troncs d'arbres à l'intérieur de leurs casernes et les services des eaux et forets ne pouvaient rien faire.

    On se souvient encore de cette operation commando nocturne quand des militaires sont venus rècupérer à l'inspection des eaux et forets à Ziguinchor en pleine nuit leurs planches de Ven et de teck saisies la veille par les agents des eaux et forets.

    Le patron des eaux et forets s'est executé le pistolet sur la tempe et les planches ont été embarquées la nuit meme au port de Ziguinchor par la marine direction Dakar.

    C'est finalement à Dakar pour éviter le scandale que le colonel des eaux et forets accompagné du directeur de cabinet du ministre de l'environnement et du procureur general que la cargaison a été saisie au port de Dakar.

    On sait que le bateau "le Diola" transportait à chaque voyage des planches de bois de ven ou de meubles déjà fabriqués à l'intérieur des casernes de l'armée de la gendarmerie et de la police GMI à Ziguinchor.

    En Gambie il est interdit de produire du charbon et aucun gambien ne peut s'aventurer à violer cette loi.

    Les gambiens ne touchent pas à leurs arbres et ce sont les senegalais qui vont couper nos arbres pour aller les vendre en Gambie c'est cela l'indiscipline et le manque de patriotisme caractérisé des sénégalais sous les régimes libéraux.

    Les paletuviers de la Gambie sont les plus hauts et les plus vieux que ceux de Casamance.

    Le vrai probleme c'est que les hommes en uniforme sont complices du trafic et ne peuvent donc pas réprimer ce trafic.

    Avec les effectifs dont dispose l'armée il est possible de mettre fin à ce trafic mais la volonté n'yest pas car au Senegal chacun veut s'enrichir et très vite.

    Tous des faux jetons.Ceux qui feront respecter la loi seront tout simplement affectés.

    Arretez donc de nous pomper l'air car seules les populations concernées peuvent mettre fin à ce pillage en se tournant vers une forme d'économie alternative.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (08:32 AM)
    Il ne suffit pas de le dire, il faut le courage de le faire et ne pas se laisser acheter. Il faudrait aussi faire comprendre aux populations que détruire la forêt signifie diminution inéluctable des pluies et donc assèchement des terres = crever encore plus vite de faim et de soif. Gagner de l'argent vite et tout de suite n'a jamais résolu les problèmes... C'est aux habitants de prendre enfin conscience de leurs erreurs et qu'en fin de compte ce sont les Chinois qui se frottent les mains: du bois pas cher dont ils ont un grand besoin.Mais ensuite ils ne vous apporteront ni nourriture ni eau.
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    Auteur

    Anonymekassa

    En Avril, 2016 (09:41 AM)
    Bravo colonel Ba

    il faut criminaliser le trafic de bois car beaucoup de bandits sont derrière cette affaire mercantile .

    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:24 AM)
    attraper qui??? lui même et ses collaborateurs?
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    Auteur

    Anonyme Bravo Colonel Ba

    En Juin, 2016 (23:50 PM)
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