La session qui se tient dans la capitale devrait permettre également à ces experts d’adopter le même jour le « Plan d’actions de lutte contre la traite des personnes, en particulier des femmes, et des enfants au Sénégal » cofinance avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et la Coopération italienne, avant de le présenter aux autorités ce mardi 24 juin. Ce document d’analyse a été validé lundi par acclamation les spécialistes de la question de traite des personnes, intervenant dans plusieurs domaines qui ont fait l’état de la lutte contre ce fléau au Sénégal.
Selon les Ong internationales qui travaillent sur ces questions et l’Organisation Internationale des Migrations (Oim), le Sénégal est à la fois « un pays source, notamment pour le travail domestique et un pays de destination, notamment pour les enfants mendiants (Guinée-Bissau), et les prostituées (Guinée Conakry, pays anglophones…), un pays de transit pour diverses formes de traite. » Suffisant pour que les autorités sénégalaises affirment leur volonté de se doter des instruments leur permettant de lutter contre ce qu’ils qualifient de « violation des droits de l’Homme ».
C’est ainsi qu’un atelier s’est tenu du 19 au 23 mai dernier, réunissant 80 participants issus de nombreux ministères, de la société civile, en présence de nombreux experts et bailleurs de fonds. Il s’agit maintenant pour le Ministère de la Justice, au terme d’un processus de 6 mois, de faire valider le Plan national d’actions par l’ensemble des rédacteurs après examen des « mécanismes de coordination », précise Ahmadou Tall, Conseiller technique du ministre de la Justice, par ailleurs coordonnateur du projet.
Cet exercice a précédé la présentation du Plan national par le Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, à tous ses collègues concernés ainsi qu’aux bailleurs de fonds impliqués dans la lutte contre la traite des personnes au Sénégal.
0 Commentaires
Participer à la Discussion