TRAQUE CONTRE AL QAIDA : Un disciple de Ben Laden arrêté à Keur Massar

Al Qaïda

On a beau dire, mais le Sénégal est en passe de devenir, férocité de la répression en Mauritanie oblige, une base de repli pour les militants d’Al Qaïda de ce pays voisin du Sénégal. La preuve par 9 est que, révèlent nos satellites, un militant actif, Ahmed Ould Ahmed, a été arrêté, il y a une dizaine de jours, en toute discrétion, dans nos murs. Recherché par Interpol, qui avait lancé la traque contre lui, Ahmed tenait, pour se camoufler, une boutique, tout ce qu’il y a d’ordinaire, à Keur Massar. Mais, c’était sans compter avec la perspicacité et le professionnalisme des éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) qui l’ont cueilli vite fait, bien fait. Mis à la disposition du procureur de la République, qui l’a inculpé du délit d’atteinte à la sûreté de l’Etat, Ahmed Ould Ahmed est placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss. Où il croupit, selon nos satellites, dans une cellule spéciale. En attendant son extradition au pays du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, les limiers sénégalais sont toujours sur le qui-vive pour contenir toutes les menaces terroristes.

Al Qaïda (Bis)

Les Renseignements sénégalais sont particulièrement efficaces dans la traque aux terroristes. Faut juste rappeler qu’en janvier 2008, la cavale des terroristes qui avaient assassiné des touristes français s’était terminée en Guinée-Bissau. Mohamed Ould Chabarnou alias Abou Muslim et Sidi Ould Sidina alias Abou Jendel, deux des trois individus présumés membres du commando qui a abattu, le 24 décembre dernier, près d’Aleg, quatre touristes français.
Le Sénégal avait joué un rôle central dans leur arrestation. Les éléments de la Dst suivaient attentivement les déplacements des terroristes qui avaient séjourné à Yoff. Ils seront traqués jusqu’à Bissau où le 11 janvier 2008, ils seront arrêtés, dans un hôtel de luxe de la capitale. Pour mener l’opération d’arrestation des trois présumés terroristes, la police de Guinée-Bissau a bénéficié de l’assistance des services français qui ont fortement investi la sous-région (Mauritanie, Sénégal, Gambie et Guinée-Bissau) depuis l’attentat contre leurs compatriotes.

Menaces de mort

Le brûlot de Latif Coulibaly «Contes et mécomptes de l’Anoci» n’a pas encore fini de faire parler de lui. Hier, un incident a opposé la femme du journaliste au fils du patron de la Compagnie sahélienne d’entreprises (Cse), Mouhamed Sow. L’incident qui s’est déroulé, hier, à la rue Joseph Gomis X Georges Pompidou. Selon des témoignages concordants, vers 13 heures, la femme de Latif Coulibaly, se rendant dans une boutique pour récupérer des lunettes de son fils, a croisé fortuitement Mouhamed Sow, le fils du boss de la Compagnie sahélienne d’entreprises (Cse). Naturellement, elle le salue, puisqu’ils se connaissent depuis l’université, au Canada. C’est alors que, piqué par on se sait quelle mouche, Mouhamed Sow a commencé à lui crier dessus, allant jusqu’à brandir un revolver.

Menaces de mort (Bis)

L’épouse de Latif Coulibaly dont les propos ont été relayés par ce dernier, explique que Mouhamed Sow lui a balancé à la figure : «Vous voyez ce revolver, il appartient à mon père qui est une icône dans ce pays. Je le réserve pour votre mari, car je ne permettrai à personne de citer mon père dans un livre.» La dame qui prenait très au sérieux ces  menaces s’est dépêchée de rentrer chez elle pour raconter l’incident à son mari. Leurs avocats ont ainsi été avisés et une lettre-plainte a été rédigée. Mais aux dernières nouvelles, la plainte qui devait être déposée aujourd’hui sur la table du procureur de la République a été rangée dans les tiroirs. Mohamed Sow ayant présenté ses excuses à Abdou Latif Coulibaly, dans la soirée.

Menaces de mort (Ter)

Mais Mohamed Sow que nous avons joint au téléphone ne veut pas donner à cette affaire «les proportions qu’on lui prête». Il reconnaît avoir présenté ses excuses à Abdou Latif Coulibaly, tout en donnant une autre version des faits. «Je chahutais seulement. C’était sur le registre de la plaisanterie. C’est ma camarade de promotion à l’Université au Canada»,  explique M. Sow, qui nie avoir sorti une arme à feu pour ensuite proférer des menaces contre Latif Coulibaly. En tout état de cause, comme Abdou Latif Coulibaly a décidé de ne plus saisir la justice, après les excuses présentées par la famille, on peut donc dire que tout est bien qui finit bien…

Réactions

Restons toujours avec Latif qui fait l’actu pour dire que  son journal en ligne, lagazette.sn, informe que l’hebdomadaire «Jeune Afrique» a été actionné par les tenants du pouvoir pour redorer le blason des Wade, en prenant le contre-pied des informations contenues dans le livre «Contes et mécomptes de l’Anoci». Des sources de La Gazette annoncent la publication, dès la prochaine parution du journal, d’un entretien avec le Président Wade. «Ce dernier a confié à nos confrères que la sortie du livre de Latif est une preuve parmi tant d’autres que le Sénégal est un pays démocratique. Cependant, renseignent nos informateurs, Wade a ajouté que le document d’enquête du Directeur de l’Issic est un tissu de mensonges», note la gazette.sn. Pendant ce temps, toujours selon La Gazette, Karim Wade veut traîner Latif Coulibaly devant la justice sénégalaise pour «diffusion de fausses nouvelles, calomnies et diffamation».

Serigne Chouaïbou

Né en 1917, fils de Serigne Touba Khadimou Rassoul et de Sokhna Marèma Diakhaté, Serigne Chouaïbou Mbacké est un soufi au sens achevé du terme. Petit frère de Serigne Abdoul Ahad Mbacké, il était surtout connu pour son franc-parler et son attachement aux prescriptions du Coran et de la Sunna. Vu sous cet angle, il n’est donc pas surprenant que tous ses frères aient eu à porter leur choix sur lui quand il s’est agi d’enseigner à leur progéniture les sciences islamiques et mystiques. Aussi, conformément à sa philosophie, le  père de Serigne Cheikh Saï Mbacké, son actuel Khalife, avait complètement tourné le dos à la vie. Outre l'Islam et le Mouridisme, on ne lui connaissait aucun centre d'intérêt. Comme en atteste la parution, avant son rappel à Dieu, en 1995, de «Khouratoul Ayni». Un ouvrage dans lequel il a, non seulement présenté beaucoup de concepts divins utiles à la vie du musulman, mais balisé, de long en large, le chemin menant vers la Miséricorde. 

Faux bonds

Qu’est-ce qui se passe entre les ministres de la République et les populations de la région de Kolda ? En tout cas, cette question mérite d’être posée. D’autant plus que, selon nos satellites, les membres du gouvernement ne cessent de faire faux bonds aux populations de cette région méridionale. Et le dernier exemple date d’hier. Attendu, en grandes pompes, dans la capitale du Fouladou, pour les besoins de la cérémonie de lancement officiel de la semaine nationale de l’allaitement maternel, le ministre de la Santé, Mme Thérèse Coumba Diop, a fait, à son tour, un «black-out» aux bébés de Kolda. La raison, évoquée par une source médicale de Kolda, était que le démarrage de la semaine a été reporté. D’autres avancent, par contre, les «difficiles conditions de voyage que ne supporterait pas Mme le ministre».

Faux bonds (Bis)

Avant elle, son collègue des Sports, Mamadou Lamine Keïta, avait posé un lapin, le 25 juillet dernier, aux jeunes de Kolda, lors du lancement officiel de la semaine «Jeunesse et Sida». Leur homologue de la Famille et de la Microfinance, Mme le ministre d’Etat Ndèye Khady Diop, a également eu à différer l’étape de Kolda dans sa tournée nationale de sensibilisation sur le projet «Suxxali Jaboot», initialement prévue avant le ramadan. Toujours dans ces «mbass» des ministres du régime libéral, le ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck, avait mis, l’année dernière, une croix sur une foire régionale organisée à Kolda par les éleveurs du Fouladou. Et s’il y avait des arrière-pensées mystiques derrière tous ces faux bonds ? 

Colère

 Comme si le courroux était la chose la mieux partagée dans le sud du pays, la jeunesse sportive de Bignona est plongée, depuis hier, dans une colère noire. Et pour cause, les projecteurs que l’Etat du Sénégal leur avait promis, pour les besoins de l’éclairage du stade de ce département, ne sont pas encore arrivés. «Nous savons qu’ils sont jalousement entre les mains des responsables sportifs de la ville. C’est la raison pour laquelle nous demandons à nos autorités de prendre toutes leurs responsabilités face à cette situation. Car, ces projecteurs nous ont été alloués depuis l’avènement de Bacar Dia», a laissé entendre Pape Ibrahima Sidibé, président de la commission Jeunesse, Sports et Loisirs. Ces jeunes menacent de descendre dans les rues «si toutefois ils n’entrent pas dans leurs dus».

Baisse

Le prix de la baguette de pain baisse de 10 à 25 FCfa, alors que le poids augmente de 20 à 65 grammes. Cette décision est accompagnée d’un système de contrôle, à l’échelle nationale et d’un élargissement du champ d’action du ministère du Commerce. De Matam à Ziguinchor, en passant par Dakar, la baisse du prix du pain est d’une moyenne de 15 FCfa même si cette diminution varie d’une région à une autre. Le prix baisse de 10 FCfa dans les régions de Dakar, Diourbel, Kaffrine, Kolda, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor au moment où il bascule de 15 FCfa dans celles de Fatick, Louga, Sédhiou, Thiès, et de 25 FCfa à Matam, selon la direction du Commerce intérieur.

Baisse (Bis)

Quant aux régions de Kaolack et Kédougou, le prix est maintenu respectivement à 150 et 130 FCfa mais avec une hausse importante du poids de la baguette de 30 et 65 grammes. Cette nouvelle structuration et du prix et du poids du pain s’est fait à travers un climat de concertation avec l’ensemble des acteurs et membres des conseils régionaux de la consommation, à savoir les administrations, les fédérations et syndicats de boulangeries, le secteur privé national, etc.  La baisse a été rendue possible grâce à une conjonction de facteurs d’importance capitale. Une baisse considérable du prix du sac de farine de 16 800 à 14 750 FCfa, donc une diminution de 37 000 sur la tonne, mais également les chutes successives très remarquables des prix des hydrocarbures qui ont fini d’épauler l’énergie des boulangeries dans le travail du pain.

Le secrétaire général de l'Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois), Youssou Touré, n’a pas du tout raté le ministre Kalidou Diallo lors de la conférence de presse du Collectif pour la défense de l’éthique et la déontologie (Coded). Il accuse le ministre «d’avoir enrichi délibérément une organisation syndicale d’enseignants». Une organisation qui, dit-il, «a bâti une certaine fortune à partir des cotisations des volontaires et maîtres contractuels». Et Youssou Touré, qui parle de crime, d’exiger du ministre Kalidou Diallo l’organisation, dès novembre prochain, des élections de représentativité. «Si ce syndicat qu’il protège est réellement majoritaire, parce qu’on lui reverse toutes les cotisations syndicales, nous le saurons sur le terrain, le peuple sénégalais pourra également être témoin», lance M. Touré.