Les travaux de construction de la Mosquée Masalikul Jinan sont bien lancés. Ce ne sont pas seulement les hommes qui s'activent, les femmes et les enfants, rivalisent également d'ardeur, pour jouer leur partition dans l'édification du chantier le plus important de la communauté mouride à Dakar.
Un chantier où l'on retrouve des femmes qui rivalisent d'ardeur avec les hommes sous le chaud soleil, le visage dégoulinant de sueur, les reins ceints avec leur foulard, telle est l'image peu ordinaire qu'on voit au niveau du chantier de la construction de la mosquée Masalikul Jinan. Pour rien au monde, ces braves femmes ne veulent pas être en reste, dans l'édification de ce qui est aujourd'hui, le projet le plus important de la communauté mouride à Dakar. Elles tiennent à mettre la main à la pâte, au même titre que les hommes. Quand Bamba appelle, c'est tous les mourides qui doivent répondre, hommes, femmes et même enfants», martèlent ces dernières. Venues des quatre coins du pays, elles s'activent comme elles peuvent dans les travaux de remblayage de la fondation de la mosquée. Déterminées, la conviction forte en bandoulière que c'est Cheikh Ahmadou Bamba qui rétribue ses fidèles, elles ne sentent nullement la fatigue, ni la chaleur, encore moins le soif. Avec l'organisation et la discipline deux principes chers aux mourides, elles se démènent dans des tâches bien réparties. Certaines transportent du sable, au moment où d'autres, avec leur pelle, s'activent dans le remblayage du fondement. Les enfants eux assurent la distribution de l'eau aux travailleurs. Tout se fait sans relâche. Sous un soleil accablant, une dizaine de camions vrombissent et transportent du sable que des disciples de Serigne Touba, venus des quatre coins du pays, déchargent. Leurs objectifs «c'est servir Serigne Touba». En dehors de la cuisine, ces femmes, armées de leurs seaux, transportent le sable au même titre que les hommes. Pour leur «diewrigne», Sokhna Arame Kébé, la responsable des femmes, cette détermination montre que la construction de la mosquée est l'affaire de tout le monde. Faisant des va-et-vient entre le chantier et la cuisine, Adama Niakadia pense que «dans ce genre de travail, chacun doit se donner à fond». D'ailleurs, ajoute-elle, c'est ce qui explique la présence massive de femmes et même des petits enfants qui distribuent de l'eau à boire et pour les ablutions. En somme, ces «Yaye Fall», en tenue mouride, qui chantent en choeur les «khassaides» de Serigne Touba ne veulent pas rater l'histoire de la construction de la construction de la mosquée Masalikul Jinan Cette débauche d'énergie, Sokhna Arame Kébé, la responsable des femmes, la justifie en ces termes : «cela veut dire que, le travail de Serigne Touba n'est pas fortuit». Allant même plus loin, elle indique que, ce qui est important, c'est de faire en sorte que toutes les bonnes volontés du Sénégal se manifestent pour la réalisation de la mosquée sans distinction de confrérie. Responsable des travaux, M. Faye d'indiquer : «ce dynamisme n'est que le reflet, l'élan communautaire, que constitue la vie du mouridisme». Selon lui, une fois le remblayage terminé, le compactage se fera en quelques jours. En effet, rassure M. Faye, c'est cet engouement qui fait avancer les travaux dans les limites des délais.
Deux services gèrent la restauration
Au chantier de Masalikuljinan, il y a aussi deux services pour la restauration. Il s'agit de la cafétéria Keur Serigne Touba et de la cuisine portant le même nom dirigées respectivement par Abdoulaye Diahané Sène et Adama Niakadia. Ils sont tous de fervents mourides qui se donnent corps et âme pour la construction de la mosquée. Pour ces deux responsables qui veillent à l’alimentation gratuite des ouvriers, «Keur Serigne Touba vaut ce sacrifice». Logée sous une tente bleue décorée par les photos des dignitaires de la communauté mouride, la cafétéria Keur Serigne Touba sert de lieu de petit-déjeuner. Vêtu d'une tenue qui renvoie à la confrérie et un bonnet qui couvre ses rastas, chapelet au tour du cou, Abdoulaye Diahané Sène, chef de service, décline son rôle. «Moi j'assure la préparation du ‘café Touba’, de la grillade, à la consommation finale». Et d'ajouter avec fierté pour justifier l'engouement des talibés : «Quand il s'agit de travailler pour Serigne Touba, les mourides ne sentent pas la fatigue». Adama Niakadia, entourée d'une dizaine de femmes, affiche sa détermination à faire en sorte que les ouvriers mangent à leur faim. Les quêtes dans les marchés, les dons en nature et en espèces provenant des bonnes volontés demeurent les principales sources de financement de la cuisine. A noter aussi que chaque vendredi, des sociétés et des personnes de bonne volonté apportent leurs soutiens en nature et en espèces. Idem pour les riverains qui apportent des mets. Des actes de générosité confirmés par la responsable des Sokhna Arame Kébé. Misant sur la discrétion dans les bonnes actions, la «diewrigne» des femmes est d’avis que ce n'est pas la nature de la contribution qui compte, mais plutôt la volonté d'oeuvrer «pour que la volonté des musulmans se réalise».
AMBITIEUX PROJET D'UN MONTANT DE 20 MILLIARDS DE FRANCS CFA : Touba espère réceptionner le complexe dans 24 mois
La mosquée Masalikul Jinan est un complexe composé d'une grande mosquée, d'un institut islamique et d'une maison d'hôtes, qui va être édifié sur un site de 6000m2, dans le quartier de Bopp. Le coût de sa réalisation est estimé à 20 milliards de francs. C'est sous Serigne Saliou Mbacké que la pose de la première pierre a eu lieu, en 2005. Et sous Serigne Bara Mbacké, les travaux ont été confiés à Mbackiou Faye. Et aujourd'hui, avec Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, les rênes reviennent à Serigne Mountakha Bassirou. Celui-là même que Serigne Saliou avait désigné en 2005 pour procéder à la pose de la première pierre. Annoncés plusieurs fois sans être effectifs, les travaux n'ont finalement pris leur envol qu'après une visite effectuée par une forte délégation dépêchée par le khalife général des mourides. C'était juste après la présidentielle de 2012. A partir de ce moment, les choses se sont accélérées. C'est le principe des contributions qui a été utilisé depuis le début, pour donner la possibilité à tous les talibés de participer, de celui qui a 5f à celui qui a des milliards. Le khalife a ainsi mis la main à la poche en décaissant 3 milliards de francs Cfa, histoire de donner un grand coup de pouce aux travaux. Pour le moment, on en est à l'étape de la confection des micro-pieds. C'est dans 24 mois qu'on espère réceptionner les travaux. Le Cde va travailler nuit et jour, même si cela hausse le coût, parce que le chantier de la construction de la mosquée est la grande priorité de la communauté Mouride.
24 Commentaires
Kou Man Na Def
En Juillet, 2012 (13:55 PM)Reply_author
En Juin, 2023 (10:49 AM)Vous dites que cet avocat est réputé , mais dans quel pays?
Toubaa
En Juillet, 2012 (14:00 PM)Sedar
En Juillet, 2012 (14:00 PM)DEE LEENE WAAX REK ÑOUY DIEUF
Coms
En Juillet, 2012 (14:11 PM)Mouhamadou Moustapha
En Juillet, 2012 (14:39 PM)Sadeex
En Juillet, 2012 (15:08 PM)Ndeye Rokhaya
En Juillet, 2012 (15:21 PM)mouride si kaw si kanam.ila touba
Jeuf
En Juillet, 2012 (16:27 PM)Sage
En Juillet, 2012 (16:33 PM)cependant les gens inisciplinés yen na partt mé il fo les ignoré kham ni serigne touba elhadj malick baye niass etc ces grands éruits de l' islam sou niou ndam la yalla bakhé niou watché ko si deukk bou touti bi donc ndam rekk akh jam si deukk bi
Akassa
En Juillet, 2012 (18:53 PM)LOU WAY AMM ANTANE KO DJOKHÉ NGUIR YALLA
FO GUESTOU GUISS KOU LAKO ANTANA DIOKH NGUIR YALLA
Zi
En Juillet, 2012 (19:24 PM)Khadimal Moustafa
En Juillet, 2012 (19:37 PM)@
En Juillet, 2012 (20:09 PM)Au senegal tous les grand homme de Dieu ont creer des citees religieuse seul le SMALL MENTEUR de MARA ET SON ESPION ET COLLABORATEUR DE PERE L AVEUGLE N ONT RIEN CREER RIEN.
SEYDINA LIMAOULAYE LA CITE SAINTE DE CAMBERENE
AMARY NDACK SECK LA VILLE SAINTE DE THIENABA
IBRAHIMA NIASS LA CITE SAINTE MEDINA NIASSENE KAOLACK
KHADIMOU RASSOUL LA VILLE SAINTE DE TOUBA
ET VOUS RIEN ALLEZ VOUS AFILLER A AKMI OU AU BOKO ARAM LES TAALIBES DE MILK ET KHEUL.
QUAND LE BIG MARA ETAIT CONFRONTE AU COLON LE SMALL MARA KHEUL ET SON PERE MILK ETAIT DES COLLABORATEURS DONC ON NE RECOLTE QUE CE QU ON A SEME.
Le Révolutionnaire
En Juillet, 2012 (21:25 PM)Soyez polis,sinon nous nous réservons le droit et le devoir de vous retrouver et de vous infliger la punition que vous méritez...
Peuples de tous les pays;unissez vous...
Venceremos...The Struggle continues...
@sedar Niasslg
En Juillet, 2012 (22:42 PM)jeuf rék ka takou
Khidr
En Juillet, 2012 (23:07 PM)Packou
En Juillet, 2012 (00:20 AM)Khidr
En Juillet, 2012 (00:35 AM)Khidr
En Juillet, 2012 (02:56 AM)Ses ancêtres du côté paternel descendirent d'une famille chérifienne du Sahara (connue sous le nom de Alou Nalla) d'où ils émigrèrent pour venir s'installer d'abord au Fouta, puis au Djoloff et ensuite au Baol, où son arrière grand père Mohammed Al Khayri, surnommé Maharame, fonda le village de Mbacké Baol vers l'an 1194 de l'hégire, 1789 de l'ère chrétienne. Le Damel Teigne Amary Ngoné FALL lui avait octroyé un grand fief dans la contrée de Laa.
Quant à sa mère, elle s'appelait Diaratou Lâhi Mariama, fille de Mohammed ben Mohammed ben Alioune BOUSSO. Sa lignée maternelle remonte à Assane ben Ali ben Aby Talibe. Comme vous le voyez, le Cheikh est donc, chérif de père et de mère.
CE RECIT TRUFFE DE MENSONGES QUI DONNE AU BIG MARA UNE DESCENDANCE CHERIFIENNE, PROUVE A QUEL POINT LA MANIPULATION DANS CETTE SECTE EST GRANDE. IL FALLAIT COUTE QUE COUTE LUI TROUVER UNE DESCENDANCE PARALELLE A CELLE DE SON MAITRE CHEIKH TIDIANE QUI EST UN DESCENDANT DIRECT DU PROPHETE. IL FALLAIT QU'IL AILLE ALA MECQUE MALGRE SA RICHESSE.
Bachir
En Juillet, 2012 (05:49 AM)Beug Djolofman
En Juillet, 2012 (09:37 AM)Africain Khawma kagn Ley dand rek. Nii la Toubab bi Def ba fewelelen!!!Moo takh dou GNU avancer jamais!!!
Apres tout on es des Musulmans non alors ouvrez les yeux......
Damefaliloudiop
En Juillet, 2012 (11:51 AM)Khidr
En Juillet, 2012 (16:37 PM)Khidr
En Juillet, 2012 (22:44 PM)DIT MOI POURQUOI VOTRE TARIKHA S APPELE TIDIANIYAH? (Le tijanisme, ou tidjanisme est une branche de l'islam issue du soufisme, fondée par Ahmed Tijânî en 1782 (1196 de l'Hégire). La doctrine de cette voie est basée sur le Coran et la sunna de Mahomet. Elle est appelée Tarîqah Tijâniyyah en arabe, ce qui peut être traduit par « la voie tijanite ». La confrérie soufie (tariqa) est celle de la Tijaniyya (ou Tidjâniyya ou Tijâniyyah).
QUE FAISAIT VOTRE AHMAD TIDIANE AU MAROC ET POURQUOI? (Il part à Fès pour se perfectionner en sciences islamiques à l'université Al Quaraouiyine)
DIT MOI POURQUOI DANS TOUT LE MONDE ISLAMIQUE SEUL LES TIDIANES FONT LE SHIRK EN ETALANT UN LINCEUL BLANC AU MILLIEU DE LA MOSQUEE EFFREGNAT TOUTES LES REGLES DE LA SOUNNAH EN PRATIQUANT UN BIDA?? (le linceul symbolise la pureté et en même temps il rappelle au disciple la mort pour que son esprit soit tourné vers le bien)
LE PROPHETE NOUS A DIT QUE LE SEUL IMPOSTEUR EN ISLAM C EST CELUI QUI VOUS CONDUIT VERS LE BIDA ET DE SRCROIT VERS L ENFER .ET TON IMPOSTEUR D ALGERIEN VOUS FAIT FAIRE UN BIDA GRAVE (le wird tidiane ne peut pas être bida, puisqu'il n'est valable que lorsque l'on aura fini de pratiquer les obligations de la religion. Un disciple tidiane qui ne pratique pas assidument sa religion s'auto exclu de la tariqua, il doit faire plus que le musulman ordinaire).
ESSAYES DE REPONDRE A MES QUESTIONS MOURIDE :
Pourquoi big mara n'estpas allé à la Mecque malgré sa fortune?
Si big mara a continué à donner le wird tidiane cela veut dire qu'il n'a pas renié cette confrérie.
Si la tariqa tidiane est bida, alors big mara qui a été tijane a donc fait du bida?
Combien de fois big mara a prié sur l'eau durant le voyage vers le gabon?
TONTOUL WAYE
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