El Malick avait fait appel de la décision du tribunal de première instance l’ayant condamné à trois ans de prison ferme pour diffusion de fausses nouvelles, injures publiques et actes et manœuvres de natures à troubler l’ordre public le 12 septembre 2008.
En effet dans El Malick Seck a été inculpé par le juge d’instruction et condamné après procès pour avoir signé, dans l’édition N° 56 de son journal, un article dans lequel, il a cité nommément le président de la République Me Abdoualye Wade et son fils, Karim comme étant « mouillés » dans l’affaire des milliards volés lors de la casse des banques ivoiriennes et qui auraient été blanchis à Dakar.
En appel, il a soutenu à la barre que le délit de diffusion de fausses nouvelles ne tenait pas la route dans la mesure où il n’a rapporté que des informations déjà tombées dans le domaine public. Car, l’affaire qu’il a évoquée était un secret de polichinelle parce que cela a déjà été relatée par plusieurs journaux avant lui, du fait que le président de l’Assemblée nationale ivoirien, Mamadou Coulibaly qui est sa source comme celle de tout le monde d’ailleurs, a tenu ces propos en public.
Ses conseils Mes Demba Ciré Bathily, Assane Dioma Ndiaye et Amadou Aly Kane, avaient plaidé la relaxe pure et simple de leur client puisqu’estimant qu’il n’y avait pas de nouvelle encore moins d’injure publique ou d’actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public. Le parquet général avait, quant à lui, requis la confirmation de la condamnation du tribunal de première instance. Le verdict qui a été mis en délibéré hier, a été finalement prorogé au 23 courant.
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