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Tribune : Non assistance à enfants en danger (par Ada Pouye)

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Tribune : Non assistance à enfants en danger (par Ada Pouye)
Cette typologie des enfants errants en souffrance renseigne amplement sur l’ivresse dans laquelle notre pays a plongée au-delà des limites acceptables. Dis-moi comment tu traites tes enfants, je te dirais quelle société tu produiras

Tous les jours et toutes les heures de la journée et de la nuit, nous croisons des jeunes enfants de la rue, dans la rue et à la rue de tous les âges sans que cela nous émeuve par ailleurs. Cette typologie des enfants errants en souffrance renseigne amplement sur l’ivresse dans laquelle notre pays a plongé au-delà des limites acceptables pour tanguer dans les pires incertitudes de notre avenir. Dis-moi comment tu traites tes enfants, je te dirais quelle société tu produiras. Pays de la teranga pour les autres pays de l’indifférence par rapport à ses propres enfants. Une véritable introspection s’impose à nous pour dire non à la traite et à la maltraitance des enfants au 21e siècle.

La problématique de la quête de pitance et enjeux socioéconomiques et politiques

La situation des enfants et le traitement dont ils font l’objet constituent un prisme sur leur place dans les projets de gouvernance. Un peu partout en Afrique les enfants arpentent nos rues devant notre indifférence collective ou notre addiction à les observer comme acteur de notre décor quotidien. En Afrique centrale, certains les appellent des enfants sorciers (Shegues), Talibé en Afrique de l’Ouest.

Aujourd’hui, la Protection sociale et les Conventions internationales sur la protection des enfants y compris aussi des adultes, constituent un enjeu important du point de vue de la gouvernance vertueuse et affective. En effet, le Sénégal dispose d’une source inépuisable de conventions internationales et de lois internes qu’il me plairait de mettre en perspective dans la situation précoloniale avec les migrations arabes pour le commerce, la situation coloniale et post-coloniale.

Cette situation est à mettre en relation avec l’introduction tardive de la religion musulmane avec les migrations arabes entre 1640 et 1840, seule puissance étrangère selon Vincent Montreuil, 1986.  Les premiers Daaras qui ont été créés en cette période ont précédé l’École occidentale. L’introduction de l’Islam se faisait sur le modèle du djihad pour islamiser les populations. Le film « Ceddo » d’Ousmane Sembéne en est une parfaite illustration.

La situation de 1970 a? la fin des années 1990, le Sénégal a traversé? une situation économique difficile. Les chocs pétroliers, respectivement de 1973 et de 1970, doublés d’une sécheresse persistante au cours de la même période a engendre? entre autres conséquences une baisse importante des recettes d’exportation et de profonds déséquilibres intérieurs et extérieurs. La récession économique va atteindre des proportions alarmantes dans le courant des années 1980 avec les politiques d’ajustements structurels de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI) [au nombre de quatre, entre 1980 et 1993], immédiatement suivis de la dévaluation du franc CFA, intervenue en 1994.  L’aggravation de la crise économique et la sécheresse a impacté sur les vastes mouvements migratoires des zones affectées vers les centres urbains avec un exode rural massif et un important phénomène de « daariasation » de l'’espace urbain et rural.

Des chiffres sans résonnance politique et de coeur

Les chiffres relatifs au recensement des enfants Talibés font l’objet de controverses du fait des enjeux politiques, sociaux, économiques et diplomatiques avec des données contradictoires et non exhaustives. Plusieurs sources d’informations et d’acteurs dans le recensement des enfants talibés selon les gouvernements.

Le recensement du Secrétariat à la promotion humaine 1967 dénombrait des enfants talibés mendiants, âgés de 6 à 14 ans, à 6.300 pour la ville de Dakar. Le recensement effectué par l’Union Nationale des Écoles Coraniques (Unec 1980,) avec un effectif des talibés au Sénégal à 60.000.

Étude Enda 2008, plus de 100 000 enfants impliqués dans la mendicité au Sénégal, 4. Save the Children Suède 2 000, l’analyse de la situation de l’enfant et de la femme effectuée révèle qu’il y aurait plus de trente-neuf mille (39.000) enfants mendiants, âgés de 0 à quatorze ans au Sénégal. Une enquête du gouvernement en 2014 révèle qu’il y aurait plus de 30 000 Talibés. Human right Watch a fait un rapport en 2019 qui a recensé plus de 100 000 enfants talibés au Sénégal.  Dans la région de Dakar, une étude du CNTLP en 2014 a recensé plus de 1006 Daaras avec 54 837 enfants talibés dont 69% de garçons (38 079) et 31% de filles (16 758), 53% pratiquent la mendicité chaque jour et 91% de ceux-ci y consacrent plus de cinq heures par jour. Tous ces chiffres périodiques et non exhaustifs ont le mérite de révéler l’ampleur du phénomène des talibés et l’adaptation de l’opinion comme vecteur pour chasser les mauvais esprits ou solliciter des prières. Les derniers recensements nous fournissent des données sur 54 000 Talibés à Dakar sans compter les 154 000 recensés dans le département de Kaolack et les chiffres constatés au niveau des villes transfrontalièreres.

Gouvernance de la protection des enfants

Le phénomène de la mendicité des enfants de la rue a pris des proportions inquiétantes en milieu urbain pour prendre une forme singulière de traite des enfants qui varie selon qu’on soit en milieu urbain ou rural. Le cadre juridique et politique est bien en place avec :

-le Plan national d’action pour éliminer la mendicité des enfants (2013–2015) ;

- le programme concernant la réforme et la réglementation des daaras (2013) ;

- le Plan d’action national de lutte contre la traite des personnes (2012–2014) ;

- le Plan d’action national concernant la réforme légale pour l’incrimination des châtiments corporels et de toutes formes de violences faites aux enfants ;

- le Plan cadre national de lutte contre le travail des enfants 2012-2016 ;

- le projet de loi portant modernisation des daaras ;

- Cellule Nationale de Lutte contre la Traite des personnes (ministère de la Justice) ;

À cela, il faut ajouter le fait que la prise en charge des enfants est transversale avec l’implication des ministères de la Bonne gouvernance et de la protection de l’enfance, le ministère de la Femme, de la Famille et du genre, le ministère de la Santé et de l’action sociale, le ministère de la Jeunesse, le ministère en charge du Travail, le ministère de l’Intérieur, et le ministère de l’Économie, des Finances et du plan.

La coordination de toutes les interventions de protection des enfants se décline à travers le Comite intersectoriel de protection de l’enfant, le comité intersectoriel national contre le travail des enfants, le Comité technique national Mutilation génitale Féminine et le Comité de pilotage de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre. Le gouvernement sous le coup des injections américaines par rapport à la traite des enfants, avait décidé en juin 2016 de faire retirer les enfants talibés de la rue. Ainsi entre le 30 juin 2016 et le 26 mai 2017, 440 enfants accompagnés de leur mère dont 225 garçons et 215 filles ont été retirés de la rue, et 1145 enfants talibés dont 1131 garçons et 14 filles ont été également retire de la rue. C’est la volonté politique qui fait défaut devant la furie des lobbys du business religieux.

Les contours et détours de la traite des enfants

La mendicité des enfants est l’expression la plus achevée de la marginalité associée à la vulnérabilité. Le rituel de la mendicité en milieu urbain renvoie aux formes du paganisme avec la cola, le riz, le lait caille, les œufs, les bougies comme des offrandes. Il ne s’agit du pauvre (Miskine) qui se cache et qui reçoit des dons de personnes anonymes, c’est l’enfant prescripteur de la compassion auprès de sa pauvre mère ou envoyé par son marabout dans la rue. Leur nombre croissant pour ne pas dire leur envahissement dans les rues qui ne choque personne jure d’avec un circuit de recyclage de la pitance notamment avec la revente des morceaux de sucre, du lait, des baguettes de pains, des bougies, de la cola, des tissus, des feuilles blanches, aux boutiquiers, aux gargotières et aux vendeurs de café Touba et le transfert de l’argent au marabout.

La mendicité? est une stratégie adaptative, une voie de survie, face à? des pouvoirs publics incapables d’offrir des réponses aux plus vulnérables de ses membres. Cette réalité?, que nul ne saurait nier, remet directement en cause les modes de « justice » distributive de l’État postcolonial. Plus largement encore, elle exprime le degré? de précarisation de certaines populations dans le nouveau contexte de mondialisation. » [Se?ye, 2010 : 216]

La Stratégie nationale de protection sociale (SNPS), 2014 p 41 : « Les enfants de la rue ou enfants en situation de rupture avec leur famille, constituent environ 1,3% des enfants de 6 à 18 ans (enfants sans attache familiale, enfants fugueurs, vivant d’expédients dans la rue). Ils sont plus nombreux à Saint-Louis (3,8%) ensuite à Kaolack 1,9%. À Dakar, ils représentent 0,7%, néanmoins leur nombre est plus important que dans les autres villes. Ils proviennent en majorité des régions de Diourbel, Thiès et Saint Louis, mais aussi des pays voisins (Guinée, Gambie, Mauritanie). Les orphelins ne représentent que 3% de l’effectif, 84% sont de parents divorcés. Les fugues ont souvent pour origine la maltraitance. Ces enfants sont souvent intégrés dans des bandes où la toxicomanie et les violences les guettent. L’enquête sur les enfants de la rue à Thiès et à Mbour (UNICEF, 1999) a montré que leur état nutritionnel et la fatigue physique qu’ils accumulent engendrent chez eux un fort taux de morbidité et 31,80% d’entre eux s’adonnent à l’usage de la drogue ».

À cela il faut ajouter les sévices et abus sexuels la prostitution juvénile et les Infections sexuellement transmissibles et le VIH.

Une société en mutation avec une transfiguration de la famille

Nous avons tous grandi avec ces enfants pour les avoir côtoyés ou même s’essayer à l’exercice par le jeu et le mimétisme durant les grandes prières du vendredi et ils faisaient partie du décor de la cite. Au-delà des chiffres ces enfants dans la rue, de la rue et a la rue reflètent en partie la place de l’enfant en Afrique avec une forte obligation de rendement à l’investissement dès la naissance. À l’origine de tout système religieux se situe un homme inspiré, qui émerge du groupe et dispense un enseignement qui serait le contenu du message qu’il a reçu de la puissance tutélaire.([1] ) Le Daara se définit comme une structure ou se transmet l’éducation islamique grâce aux maîtres et aux parents.([2])   Un maître coranique disait qu’il est plus difficile pour un talibé de se voir interdit de mendier, les heures dévolues pour mendier leur petit déjeuner, et diner sont les seuls moments de distraction pour eux. . Le phénomène des talibés est perçu comme une forme d’apprentissage à l’ascétisme et à la vie; Le daara ne forme pas à des métiers, ou un rôle, mais juste à  être un croyant qui domestique son corps aux rigueurs et vicissitudes de la vie.([3]).  À l’époque les apprenants donnaient tous les mercredis, une contribution symbolique de 25F (alarba) par apprenants de l’externat pour subvenir aux besoins du maître. Nous nous retrouvons dans une situation permanente de médiation pour ne pas dire d’intermédiation divine, parce que nous sommes incapables seuls d’accéder au sacré.

La convention des droits de l’enfant qui est la charpente de toute la logique humanitaire de protection de l’enfant, considère l’enfant comme un titulaire à part entière de droits, et non comme un objet à protéger. Nous sommes dans une situation ambiguë qui consiste à croire que la mendicité fait partie de l’échange symbolique entre un riz, sucre, bougie, cola lait, en échange des prières d’un talibé qui est un abonne matinal.  Le développement urbain a laissé place à des stratégies de résilience des enfants talibés et des mendiants qui consistent à développer des stratégies marketing de la pauvreté avec des trajets cibles notamment devant les boulangeries, les banques, les guichets automatiques, les restaurants, les pâtisseries, les salons de thé. Avant ils faisaient le tour des maisons pour récupérer les restes des repas le matin, le déjeuner et le dîner et les familles ne peuvent plus fournir des restes quand la famille explose au point de vue démographique. La mendicité est ancrée dans la culture sénégalaise et marque tous les rituels de la naissance, au mariage, à l’examen, au Rendez-vous d’embauche, au baptême et à la mort. C’est impressionnant de voir dans la circulation le nombre de personnes conduisant de rutilantes voitures s’arrêter au niveau des feux rouges ou des carrefours pour remettre des sacrifices recommandés par le marabout.

Les enjeux de la mesure d’interdiction ne se limitent pas seulement au Marabout/Parents de talibés au niveau des gains et du dividende social, mais aussi ceux qui sont censés distribuer des aumônes tous les jours.

Plusieurs hadiths du prophète PSSL n’encouragent pas la mendicité. Celui qui, malgré ses moyens suffisants, demande aux autres se présentera le jour du jugement dernier avec un visage déformé” ; où : “Que quelqu’un parmi vous aille chercher du bois à revendre vaut mieux que de tendre la main pour demander l’aumône, qu’il l’obtienne ou non” ; enfin : “Tout homme qui ne cesse de demander aux gens viendra le jour du jugement dernier avec des mâchoires décharnées”.

Il faut une approche pédagogique et des mesures d’accompagnement pérennes et ne pas verser vers des solutions qui seront contournées par les acteurs au profit de nouvelles entités souterraines. La plupart des marabouts actuels avec des talibés sont les produits du même système avec des compétences professionnelles pénibles qu’ils ont abandonnées au profit de la traite des enfants. Les plus ruses passent par le mécanisme du financement arabe avec la Zakat pour créer des mosquées et des complexes scolaires baptises franco-arabe ou on apprend que l’arabe avec un système d’internat juteux ou les élevés peuvent contribuer de 25,000 à 125,000 par mois. La zone de Keur Maassar, Niacourab, Keur Mbaye Fall, Sangalkam sont réputés entre le nouvel eldorado des nouveaux prêcheurs de la classe moyenne avec des moyens motorisés (4X4 flambants neufs et un harem de femmes). Il faut reprendre Vuarin qui définit 4 pôles du système de protection sociale en Afrique à savoir (la sécurité sociale, politique sociale) le marché (Assurance, tontine) le la société civile (système populaire d’entre aide, solidarité familiale, parenté) et la religion (Charité) ; [4].

Cette forme de mendicité structurée autour des Daaras diffère de celle des familles de la sous-région avec des handicaps, des familles entières émigrent vers le Sénégal du fait de la prégnance de la mendicité et des revenus importants génères par la mendicité. La cartographie des rues de Dakar révèle un découpage thématique selon les types de handicaps moteurs, sociaux produits de l’exode rural massif bordant des rues ou des restaurants fast-food et les boulangeries pour faire le marketing de la pauvreté avec un enfant a bas âge sur le dos ou a cote de leur siège. Les territoires sont pris en fonction du potentiel de trafic humain commercial. L’hôtel des députes, l’hôtel Terranga, Centre culturel français, les restaurants, les gargotes, les boulangeries/pâtisseries, les gares routières, les hôpitaux, les marchés Sandaga, Tilene sont autant de lieux symboliques pour que les enfants talibés interpellent votre conscience humaine.

Au-delà des aspects émotionnels que le phénomène de la mendicité soulève, il est important que cela soit une opportunité pour la déconstruction de l’imaginaire des Sénégalais sur la place et la trajectoire de l’éducation de l’enfant ; Il est courant que les parents reçoivent des injonctions de leur famille pour les obliger à ce qu’on appelait le confiage des enfants. Il s’agit d’un phénomène familial en Afrique, qui consiste à transférer la prise en charge des enfants par d’autres consanguins que leurs géniteurs. (...) [C’est un] trait important de l’organisation des rapports entre parents et alliés. » [Lallemand, 1980 : 19]

L’agence Nationale de la statistique et de la Démographie du Sénégal a publié l’enquête sur la pauvreté et structure familiale (Epsf) qui révèle que la distribution des ménages selon le milieu de résidence fait apparaître qu’«il y a 14,3% d’enfants confiés à Dakar, contre 18,1% dans les autres villes. Et dans le milieu rural, ils sont 16% contre 84%.  Ce qui fait un total de 22,2% contre 77,8%. Ces confiages qui procèdent de la même logique que les enfants talibés sont justifiés par les parents à travers la scolarisation avec 26,4% pour Dakar, 22,4 pour les autres villes et 18,8% en milieu rural. L’autre raison phare, c’est la situation difficile dans le ménage qui fait qu’à Dakar, on a 12,3%, 12,2% pour les autres villes et 5,1% en milieu rural. À côté de ces prétextes, il y a la raison pour étudier le Coran avec 13,1% à Dakar, 8,2% pour les autres villes et 31% en milieu rural.

Aujourd’hui, c’est important de changer de paradigme en insistant sur la nécessité de développer une véritable politique de protection sociale de la famille avec un   programme d’éducation à la parente pour les jeunes en insistant sur les droits des enfants en vue de renforcer la souveraineté des droits des enfants, la responsabilité des parents, et la culture Citoyenne. Les normes de la ruralité en crise qui font de la mendicité des enfants comme un rite de passage de la migration en milieu urbain doivent être revisitées pour avoir un filet social adapte et généreux pour l’enfance. Le Sénégal constitue un Eldorado de la mendicité au niveau de la sous-région et abrite une multitude d’acteurs, pas seulement des mendiants, mais aussi des travailleurs migrants saisonniers (Navetane) dont le phénomène remonte même à la période précoloniale, coloniale et postcoloniale comme trajectoire de vie et de circularité des forces de travail. Mais nous devons tout faire pour mieux organiser cette solidarité disparate sans effet sur les leviers de la transformation sociale nécessaire sur de nouvelles valeurs positives.


17 Commentaires

  1. Auteur

    En Octobre, 2021 (08:03 AM)
    Nous savons tout cela, nous l'avons sous les yeux tous les jours... mais la cupidité, l'appât du gain, l'exploitation des enfants par un système en faillite morale et intellectuelle remet sans cesse la resolution de ce problème aux calendes grecques. Que tous ces marabouts aillent travailler comme des hommes, des vrais.
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  2. Auteur

    Quelle Bassesse

    En Octobre, 2021 (08:13 AM)
    Ce salmigondis est long, laborieux, truffé d'inexactitudes voire de grossières contrevérités !!! Ne parlons pas de l'incongruité de quelqu'un qui est "africain" et qui cite des chercheurs étrangers dont les avis se font obligatoirement via le prisme de leur propre culture !!!

    Que dire du dénigrement manifeste et systématiquement contre les daaras ??? Et les médisances crasseuses teintées de jalousie répugnante contre les gérants de système d'enseignement franco-Arabes ???

    J'ignore d'où sort l'auteur de ce gribouillis infâme mais il gagnerait à réviser sa syntaxe, réviser son islam ( si tant est qu'il en ait), revisiter le dictionnaire, revoir la définition du mot harem et se débrouiller pour nettoyer son for intérieur de la crasse qui l'empêche de reconnaître à certains ce dont il ne verrait lui-même aucun inconvénient à bénéficier !!! 

    Je ne vois pas ce qu'il y'a d'incongru pour un entrepreneur de l'enseignement dont les affaires sont prospères d'avoir un véhicule 4x4 ni d'avoir autant d'épouses qu'il lui plaît dans la limite des 4 concomitamment !!! Si cet adulte aux vilains caractères considère que avoir 4 épouses équivaut à avoir un harem il serait temps qu'il utilise son énergie pour aller faire une mise à jour niveau culture générale et culture tout court . 

    J'espère qu'après avoir déversé son fiel sur les tenants de l'enseignement originel, ce type suffisant poussera la cohérence jusqu'à consigner dans ses derniers vœux d'interdire à ses proches de solliciter un individu susceptible d'être arabophone ou de prononcer des paroles en arabe pour demander son salut !!! 
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    • Auteur

      Alpha B Kane

      En Octobre, 2021 (08:40 AM)
      Quand tu regardes la photo, avec les contorsions pour avoir l'air d'un intello, tu pouvais devenir que l'imposture continuera jusque dans son laïus insipide, sans aucune valeur scientifique ! 
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    • Auteur

      Crabe

      En Octobre, 2021 (11:16 AM)
      Il a dû toucher un point sensible pour déclencher ce courroux. A part  ça, quels contre-arguments construits, vérifiables proposez-vous ?
      Ce Monsieur pose un débat fondamental ?
      Accepteriez-vous de confier vos propres à cet "enseignement originel" ?
       
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    Auteur

    Constat

    En Octobre, 2021 (08:15 AM)
    Votre analyse est juste.

    Vous avez le mérite de rappeler pour la énième fois la lancinante question des enfants en errance dans nos rues. Nos gouvernants semblent ne pas être percutés par la profondeur de la souffrance de ces enfants jetés en pâture. La protection des enfants est un concept logé depuis plusieurs décennies derrière Des politiques publiques de façades. La responsabilité est collective et personne ne sen émeut puisque ça fait l'affaire d'une société ultra mystique ...aumône, sacrifices et j'en passe !

    il est plus qu'urgent d'agir '

     
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    Auteur

    Danedjoo

    En Octobre, 2021 (08:54 AM)
    Je ne sais si c'est dû à l'incompétence ou à une certaine malhonnêteté intellectuelle ou à un cumul des deux tares mais ce gloubi-boulga mélange des typologies qui n'ont rien à faire ensemble ! 

    Si tu veux traiter des enfants de rue il faut attendre de maîtriser le sujet ou alors le laisser à ceux qui en maîtrisent les subtilités.

    il y'a dans ce fatras de mots une amalgame inadmissible entre les apprenants de daaras et les enfants en rupture qui errent en bandes, sans attaches, sans port d'attache, sans responsables adultes. Pourquoi faire un amalgame pareil qui n'a pas lieu d'être ??? Quel est l'objectif recherché ? Est-ce fortuit ? Ou est-ce juste le résultat des errements mentales de quelqu'un qui souhaite simplement se faire remarquer ???? 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2021 (09:05 AM)
      Vraiment c'est un fouillis, il y'a trop d'amalgames et beaucoup de fautes. 
      L'auteur semble régler des comptes … ça ôte toute caractéristique scientifique à sa production … est-ce sa production d'ailleurs ?? C'est une grosse broderie qui emprunte à gauche à droite 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (08:54 AM)
    Mon problème c'est ces familles entières d'étrangers qui jonchent les rues, en mendiants et qui font des enfants chaque années. Lors qu'un étranger au lieu d'apporter de la valeur ajoutée dans son pays d'accueil au contre y vit comme un parasite, dormant sous les ponts, alors vaut mieux les renvoyer. La CDEAO est une arnaque.

    Nous avons notre lot de mendiants sénégalais et c'est déjà trop
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2021 (10:21 AM)
      C'est quoi tu appelles "valeur ajoutée" ???
      Tes correligionnaires pédophiles et proxénètes qui viennenyt pervertir des mineurs garçons et filles à Mbour, Saly et Cap-Skirring, ces cfa souillés c'est cela la "valeur ajoutée" ???
       
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (08:59 AM)
    Dieu a déjà tourné le dos au sénégal à cause de la maltraitance des enfants. Les touristes n' y viennent plus sauf pour les exploitations sexuelles des jeunes filles sur dakar et la petite côte. La destination sénégal est rayée de la carte mondiale du tourisme. Quant à la maltraitance et l'exploitation des enfants, un jour viendra, sans doute,  où la Cpi daignera ouvrir les yeux sur cette atrocité , ces pratiques moyen âgeuse. Qui disait "le noir est la couleur du désespoir".
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    Auteur

    Wakh Deug

    En Octobre, 2021 (09:01 AM)
    Voilà tout le paradoxe sénégalais !

    On se dit musulmans, et on maltraite nos propres enfants. 

    J'ai toujours défendu mordicus,  qu'on devrait inscrire l'interdiction de la mendicité infantile dans notre constitution.

    Il y a des Sénégalais lâches, qui font des gosses à tours de bras, pour ensuite les déposer dans des endroits de souffrance, que nous appelons Daraa. 

    Il y a des enfants, qui ne connaîtrons jamais, le bonheur de vivre avec leurs parents, regarder un match de foot ensemble, etc, etc ...

    Il y aura toujours des Sénégalais qui vont défendre les Daraas, car ils constituent des vaches à lait, ils sont même capable de remettre en cause, la rotondité de la terre. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Octobre, 2021 (09:13 AM)
      Regarder un match de foot ensemble … ce serait donc ça le bonheur … Tu n'as pas meilleur ambition que ceux que tu critiques ! Tu penses rendre heureux un enfant en le gavant de jeux totalement futiles, d'autres parents pensent offrir meilleur avenir à leur progéniture en la faisant élever à la dure. 
      Tu n'as pas plus de légitimité que ces gens qui voient différemment de toi . 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2021 (09:13 AM)
    une tribune très intéressante qui doit inciter tout un chacun à une profonde réflexion en vue de solutionner ces problèmes qui nous assaillent.

    il est inadmissible qu'on tolère ce phénomène surtout pour un état qui se respecte quand on arrive pas à interdire des pratiques inhumaines dans un pays quelques soient les lobbies qui sont derrière il y'a un problème.

    Et la plupart de ces enfants viennent des pays limitrophes.

    il faut aider et protéger ces enfants il est vrai que les premiers responsables sont les parents mais il appartient à l'Etat d'interdire cette pratique et de sévir avec la dernière énergie.

    c'est le même problème avec les déficients mentaux.

    Il est temps que l'Etat trouve une solution à ces personnes vulnérables  

     
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    Auteur

    Fodé Tourè

    En Octobre, 2021 (09:14 AM)
    Tant qu'il y aura des gens qui donnent (l'aumone), il y aura toujours des gens qui tendront la main. En plus, ceux qui donnent le font par superstition. Les charlatans leur recommandent de donner et ils donnent pour se protéger, pas par charité. Si on veut arrêter la mendicité des enfants, il faut arrêter de donner. Aussi simple que ça. 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (09:28 AM)
    Pleine de fausseté 
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    Auteur

    Tra Dam

    En Octobre, 2021 (09:59 AM)
    Vous avez tout faut, l'islamisation du Sénégal ne s'ait pas fait principalement par le djihad va lire Paul Marty et tu en saura quelque chose 

    Tant qu'il y aura dans ce pays des fonctionnaires milliardaires les populations vivront dans une pauvreté crasse 
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    Auteur

    Urbain Diagne

    En Octobre, 2021 (11:37 AM)
    Il y'a beaucoup à dire sur ce texte poussif et très mal structuré … Mais le passage sur " des nouveaux prêcheurs de la classe moyenne avec des moyens motorisés (4X4 flambants neufs et un harem de femmes)." a fini de complètement ruiner un propos qui de base est entaché de fautes, de mensonges ! La jalousie et les calomnies de bas étage sont de tristes points d'orgue pour quelque chose qui se voulait "intellectuel" … c'est un gros gâchis ! 
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    Auteur

    Fa

    En Octobre, 2021 (11:43 AM)
    merci Wakh Deug, tu as tout dit. 
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (11:50 AM)
    Ceux qui défendent la mendicité des enfants sont des criminels et des irresponsables.Aucun parent qui a brin de dignité ne laisserait son enfant errer dans les rues.Cela n'a rien à voir avec l'islam.Vous ne verrez jamais dans aucun pays arabe des talibés dans les rues.Cela n'existe qu'en Afrique noir et particulièrement au Sénégal.L'autre jour j'ai vu un talibé qui est malade des yeux ,il va perdre la vie s'il n'est pas soigné.Et il n'est pas soigné parce ce que son criminel de Serigne l'envoie dans la rue.J'en avais les larmes aux yeux.Malheureusement  nous avons des autorités irresponsables qui ne font rien pour éradiquer ce fléau.Les enfants de la rue est une plaie hideuse ,une balafre sur le visage du Sénégal.On peut apprendre le Coran sans être un talibé,ces Serigne sont des criminels et beaucoup d'entre eux des pédophiles.
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    Auteur

    Nullard

    En Octobre, 2021 (11:57 AM)
    Facile de faire des enfants, mais après
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    Auteur

    En Octobre, 2021 (12:21 PM)
    Grand Ada, l'aimerais bien lire la contribution mais le texte est trop long comme les élucubrations d'un certain Mody Niang. Nous sommes au 21e siècle et la lecture télégraphique est de mode. Dommage pour moi car je n'ai ni la patience ni le temps de parcourir ton texte.
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    • Auteur

      D J

      En Octobre, 2021 (19:55 PM)
      Tu n'as rien raté, c'est un texte de borne fontaine, avec des médisances et beaucoup d'amalgames … 
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    Auteur

    Kii Koumou Doone ???

    En Octobre, 2021 (20:23 PM)
    Qui est ce Ada Pouye ? Quel est son background ? Vous nous balancez un pavé kilométrique sans même nous présenter l'auteur ou le compilateur ! C'est toujours bien de présenter celui qui s'exprime, je ne crois pas que ya bcp de lecteurs qui ont déjà vu ou entendu parler de ce Pouye … 

     
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