[ Flash ] Tunnel

Tunnel

« Ca dëgë dëgë nak », le tunnel de Soumbédioune doit être livré aux usagers. Car, les embouteillages sont plus intenses et plus stressants qu’avant. Il y a quelques jours, Karim sagne lepp, habillé d’un anango de couleur vert olive, flanqué de, tenez-vous bien, six gardes du corps en costume, était aperçu en train de donner des directives. Peut-être que, comme le dit Wade xam lepp, Karim a des dons dans le génie civil, à moins qu’il ne soit un génie. Tout simplement…

Destruction

Plus de 200 millions d’investissements partis en fumée, des dizaines d’emplois perdus. Eh oui, c’est ce qui est arrivé hier à Technique Industries, une fabrique sise sur la route des hydrocarbures, et appartenant à l’ingénieur polytechnicien Abdoulaye Thiam. Une société qu’Abdoulaye Thiam a créée avec ses propres moyens depuis 1989, et qui a été rasée hier, tard dans la soirée, sur instruction du juge des référés. Comment en est-on arrivé là ? Visez la suite.

Destruction (bis)

En effet, l’espace ayant été vendu à une multinationale au sigle MSC par un nommé Zouer Wazni, à un montant 2 milliards 600 millions, l’ingénieur reçoit une sommation du juge des référés, lui intimant l’ordre de déguerpir des lieux, alors que lui pense que l’affaire devait être jugée par le juge de fond ; ainsi, malgré, aussi, la demande du référé sur difficultés, et des remarques de l’expert qui avait estimé qu’il faut six mois pour permettre le déplacement du matériel lourd se trouvant sur place, dont le poids varie entre 14 et 16 tonnes, les auxiliaires de justice ont procédé hier au déguerpissement. Pis, ils ont tout simplement rasé du matériel d’une valeur de plus de 200 millions… 
   
Rose Ndiaye

Ce n’est pas demain que Rose Ndiaye reviendra dans l’arène. Le fils du grand tambour-major a dilapidé le peu qu’il avait gardé en battant son tam-tam à travers le monde. Le malheureux s’est lancé tête baissée dans l’arène. Le malheureux Rose a, non seulement perdu l’avance, mais il risque de se retrouver devant le juge. Et last but not least, son statut d’homme d’affaires est par terre. Sûr que l’homme n’avait rien compris du milieu de lutte, qui est une véritable mare à caïmans. Et ce, malgré les « bakk » de son père, le prestigieux Doudou Ndiaye Rose. 
  
 Farba

Sûr et certain, les Sénégalais vont bientôt avoir la nostalgie de Farba Saa neekh. Parce que notre Gorgui national, Wade mën lepp, xam lepp, door mu dannu, a décidé de lui retirer ce qu’il aime le plus, la parole ! En le remerciant tout simplement, pour avoir suffisamment vilipendé ses adversaires. Ainsi, comme disait Idy, notre Sa neekh préféré n’est pas responsable de ses actes, parce qu’étant exclusivement aux ordres de son maître. « Médor, assieds-toi » ! 
   
Devinette

Xalaass ! Un futur candidat à la présidentielle, très couru par des situationnistes, est sur la sellette. « Lu xeew » ? « Xanna », sa femme a pris la tangente en direction de l’Europe, avec « nak » ses deux enfants. Une fugue à la toubab, quoi. Eh bien, celui qui trouvera le nom de ce candidat, gagnera un séjour, tout frais payés, dans un hôtel, sur la Corniche.
 
Démenti

Le communiqué du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, traitant les journalistes d’agresseurs, a fait sortir de ses gonds le comité pour la protection et la défense des journalistes. Réuni hier, le Comité constate « qu’au-delà de son caractère inopportun, le propos de M. Sy, qui se résume à intervertir les rôles : les agresseurs – des éléments des forces de l’ordre – deviennent les agressés, victimes des journalistes, Boubacar Kambel Dieng et Karamokho Thioune, n’est qu’un tissu de contrevérités, cousu des témoignages d’une seule partie, celle de ses protégés. Toutes les allégations de M. Sy sont démenties par les faits dont le Comité détient les preuves ».

Démenti (bis)

Il souligne que « les actes posés par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur constituent une piètre tentative d’entraver la procédure judiciaire enclenchée par le procureur de la République, et entrent dans la logique d’une promesse de «protection judiciaire», pour ne pas dire une garantie d’impunité aux bourreaux de Boubacar Kambel Dieng et Karamokho Thioune, déjà théorisée par le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement ».

Démenti (ter)

Le comité réitère « son indéfectible attachement à la préservation de la réputation de la police sénégalaise, raison pour laquelle il s’est toujours refusé à mettre la méconduite d’une dizaine d’éléments des forces de l’ordre sur le compte de tout un corps, fustige le fait que M. Sy ose affirmer qu’il tire la piètre littérature de son communiqué d’une « enquête exhaustivement menée » par des éléments de cette auguste institution ». 
   
Nomination

Le Sénégal et le milieu de la communication viennent d’être honorés. Babacar Diagne, directeur général de la Rts, vient d’en être nommé, au sortir de la rencontre du Réseau de l’audiovisuel public francophone africaine (Rapf), vice-président. En plus, à travers la personne de Babacr Diagne, l’assemblée a décerné une motion de remerciement au Sénégal, grâce à l’engagement des autorités pour la réussite de la rencontre. 
 
Tolou Goana

Cette trouvaille de Me Abdoulaye Wade, est devenue un trou de souris. Comme « dafa xew », certains en profitent pour tromper Wade Mën Lëp. Selon nos sans voix qui s’occupent toujours de choses, qui ne les regardent pas, le nom du directeur du projet des volontaires est sur toutes les lèvres au niveau du patelin de Keur Madiabel. En effet, le bonhomme est apparu à la Rts pour dire devant les caméras, qu’il est en plein dans la Goana. Alors que, selon les populations, le champ filmé se trouve être celui de Mbaye Kébé, un paysan de la localité. Laye Diatta, puis que c’est de lui qu’il s’agit, nous dit-on, n’a emblavé ni cultivé aucun mètre carré. « Doyna War ». Mais cela ne surprend pas ; avec les libéraux, il faut s’attendre à tout…
   
Femmes au foyer

C'est le nom de la nouvelle mutuelle des femmes ; initiée dans la banlieue dakaroise par le sénateur Aïda Senghor. Elle vise, à travers cette institution à venir en appui aux nombreuses femmes dans l'anonymat au sein des foyers. Pour cette dame proche de Aminata Lô, et qui nourrit de sérieuses ambitions pour la ville de Pikine, cela est une manière pour elle de lutter contre l’oisiveté des femmes, en leur donnant de nouvelles opportunités dans la lutte contre la pauvreté. D'un capital de 5000.000 de nos francs, les prêts qui seront alloués aux femmes iront de 50.000 à 1.000.000 de francs CFA.  Pour l'initiatrice de cette micro finance et ancienne de la banque centrale, en tant que banquière, il est normal que son expérience serve  ses compatriotes. Elle espère qu'à l'avenir, les collectivités locales s’impliqueront dans cette institution de micro finance pour appuyer davantage les dames.  
   
Soudures

Les autorités de Saint-Louis  ont leurs dents blanches toutes dehors, après avoir parcouru le monde rural pour faire l'état des lieux de la distribution des vivres de soudure. A en croire Mamadou Guèye, conseiller technique de la décentralisation et des collectivités locales, le bilan est satisfaisant dans l'ensemble des trois départements de Saint-Louis. Sur les 1942 tonnes prévues, seules 45 tonnes restent à être distribuées dans les localités de Ross-Bethio (4Tonnes Goléré (18Tonnes) et Aère Lao (19 Tonnes). Dans la même lancée, la mission nationale a apporté la lumière sur les rumeurs d'un éventuel détournement dans la communauté rurale de Aéré Lao, située dans le département de Podor.

Soudures (bis)

Les normes de distribution ont été bien respectées, ont affirmé les membres de la commission nationale. Et ils rappellent  que le gap  des 1942 tonnes allouées à la région, sera acheminé pour permettre aux collectivités locales concernées de recouvrer ainsi leur manquant. Pour les aliments de bétail, le taux de distribution est de cent pour cent. Toutefois, quelques couacs liés au transport des vivres dans les villages les plus reculés ont été notés. Mais « nak », les autorités ont promis de prendre toutes les dispositions pour permettre aux populations nécessiteuses de recevoir comme prévu leurs dotations en riz et en aliment de bétail 
   
Coopération

Conscientes des actes importants que pose l’Université Cheikh Anta Diop dans le domaine de l’éducation, les institutions privées que sont l’Iam (Institut Africaine de management) et l’Université Hampathé Bâ ont décidé de signer une convention entre ces deux institutions que sont le privé et le public. « Nous nous sommes toujours inspirés du mode de fonctionnement de l’Ucad, nous ne sommes pas là pour la concurrencer, mais pour l’accompagner et l’aider dans sa mission », explique le représentant du l’Université Hampathé Bâ ; « cette signature est une reconnaissance des efforts consentis par l’Iam, et cela va nous permettre de nous enraciner », fait savoir M. Tijane Sylla, directeur général de l’Iam. Le recteur axe son discours sur le social pour lui, l’enseignement supérieur, c’est pas seulement l’enseignement, mais les résidences des étudiants, « ensemble, nous allons allier nos forces pour créer une cité internationale ».
 
Restauration

A Saint-Louis, les jours passent et les doléances pour restaurer des sites de patrimoine se multiplient. Après des « niaxtou » pour réhabiliter la grande mosquée, les Ndar-ndar ont élevé la voix et ont mis en place un comité d’initiative pour la réhabilitation du pont Masseck Ndiaye. Ils s’adressent à l’Etat qui, selon le comité, a « oublié » ce pont qui s’est effondré depuis plus de dix ans, alors qu’il était le trait d’union entre le quartier Nord et les quartiers de Ndar Toute et de Goxumbaac. Cette destruction est source de nombreux désagréments endurés par les habitants de la ville. On peut ainsi citer : les difficultés et le manque à gagner subis par les acteurs économiques locaux ; la déperdition scolaire, parce qu’une telle structure participait à maintenir des centaines d’élèves à l’école ; les entraves à l’accès de certains lieux de culte et services publics ; les détours pour les amateurs et les sportifs désirant accéder aux terrains de jeu, stades, au quai des arts, à la salle des fêtes ou simplement à la plage ; et enfin, les risques liés à des conditions de traversées peu sécurisantes pour les usagers des pirogues surchargées, souvent trouées et parfois livrées à de forts courants d’eau. Les Ndar-ndar comptent ainsi amener les décideurs à reconstruire le pont Masseck Ndiaye, afin d’alléger les souffrances des populations.