UCAD : Quatorze professeurs émérites du Sénégal honorés

Quatorze professeurs émérites ont été honorés hier dans le grand amphi de l’Ucad II par le Cames qui a élevé, les uns au grade d’Officier, les autres au grade de Chevalier pour leur contribution à la promotion de la qualité de l’enseignement et à la recherche.

Le Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) a honoré hier d’éminents professeurs sénégalais. Il a élevé les professeurs Souleymane Niang, Madani Sy, Aloïse Raymond Ndiaye, Mamadou Kandji au grade d’Officier de l’Ordre international des Palmes académiques du Cames.

Dix autres professeurs ont été élevés au grade de Chevalier de l’Ordre international des Palmes académiques du Cames. Il s’agit des professeurs Galaye Dia, Samba Diallo, Libasse Diop, Alassane Ndaw, Ndiawar Sarr, Babacar Kanté, Amadou Tidiane Bâ, Ibrahima Khalil Cissé et Papa Ibra Samb.

Le Secrétaire général du Cames, le Pr Mamadou Moustapha Sall, a insisté sur la qualité des hommes qui ont été distingués et leur apport inestimable au développement de l’Enseignement supérieur en Afrique en général, au Sénégal en particulier. S’adressant aux récipiendaires, il a déclaré qu’ils doivent se sentir fiers puisque « doublement honorés d’abord par les autorités gouvernementales du Sénégal, ensuite par la communauté des enseignants et chercheurs ». Il a souligné qu’ils continueront à servir de modèle à la jeune génération.

« Le Sénégal compte des enseignants et des chercheurs qui ne manqueront pas d’être honorés par le Conseil du Cames », a-t-il dit.

Le recteur Seydou Madani Sy, au nom des récipiendaires, s’est dit « très touché par ce geste » qui, à ses yeux, « a une signification particulière pour tout universitaire qui se respecte ». Il a rendu un hommage à feu le Pr Joseph Ki-Zerbo pour sa contribution au développement d’un Enseignement supérieur de qualité en Afrique. Il a invité à la poursuite de l’œuvre des anciens.

« Si nous recevons ces distinctions avec beaucoup de fierté, nous le faisons également avec beaucoup de modestie parce que l’université doit survivre », a-t-il déclaré.