Le Cdpj, comité pour la défense et la protection des journalistes,les organisations des droits de l’homme et les journalistes ont fait le point sur le dossier de l’agression contre Boubacar Kambel Dieng et Karamokho Thioune. C’est pour constater le manque de volonté de la justice pour faire la lumière sur ce dossier comme tant d’autres frappés du sceau de l’impunité au Sénégal.
21juin 2008 - 21 juin 2009 : les sportifs ont toujours mal un an après Sénégal - Libéria et l’agression sauvage des reporters, Kambel Dieng de la Rfm et Karamokho Thioune de la Ward. Le stade Léopold Sédar Senghor a abrité, bien malgré lui, l’un des faits les plus sombres de l’histoire du sport et de la presse au Sénégal. Année sportive finalement bien morose, pour le football sénégalais avec la double élimination Can/Mondial 2010 dans ce même stade, antre des lions de la téranga, transformé en jungle par des hommes de tenue qui étaient sensés assurer la sécuritédes personnes.
Sans compter quelques semaines plus tôt le flop enregistré à la Can au Ghana. C’est empirique, mais on est tenté de croire que le sort s’est archarné sur notre football comme ces policiers au coeur d’acier se sont acharnés sur les deux pauvres reporters sportifs. Leur seul tort a été de faire leur travail avec comme unique instrument un micro.
Un an après, les esprits et les coeurs épris de justice crient encore : plus jamais ça ! Tout en attendant que justice soit faite. Les responsabilités ont été clairement établies mais, malgré les promesses des autorités, les bourreaux courent toujours. Une impunité insupportable dans un pays dit civilisé et démocratique. Dieu reconnaitra les siens, même si pour certains c’est encore une fois empirique. Mais cette phrase, qui a traversé l’histoire depuis les croisades, encourage à croire que justice se fera. Tôt ou tard. Ici ou ailleurs !
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