Dakar, 13 sept (APS) – Les inondations ont une répercussion négative sur la santé des populations et leurs conséquences touchent le secteur de la santé en terme de recrudescence de maladies, a déclaré samedi le docteur Marie Khémès Ngom Ndiaye, médecin-chef de la région médicale de Dakar.
‘’Nous saluons vivement les dons de médicaments, de moustiquaires et d’appui en carburant que la convergence des syndicats du secteur de la santé viennent remettre aux différents responsables de districts’’, a dit le médecin.
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) et le Syndicat autonome de la santé (SAS), regroupés autour d’une convergence, ont fait visité samedi les districts sanitaires de Pikine, Guédiawaye et Mbao. Districts polarisant des zones inondées de Dakar.
‘’J’ose rassurer, a encore dit le médecin-chef de la région médicale de Dakar, que cet important don aura une utilisation rationnelle, c’est-à-dire, une utilisation qui ira directement vers les populations qui sont sinistrés et qui souffrent énormément’’.
Docteur Marie Khémès Ngom Ndiaye a lancé un appel à toutes les bonnes volontés du pays de perpétuer ce genre d’actions pour l’intérêt exclusif des populations sinistrées.
Pour Mballo Dia Thiam, secrétaire général du SUTSAS, ce don n’est qu’une activité secondaire. A l’origine, a-t-il rappelé il s’agissait seulement de visiter les districts dans les zones inondées et de s’enquérir de l’état des pathologies.
‘’Nous voulions, de visu, constater l’impact des eaux sur la santé des populations et celui des coupures d’électricité sur les groupes électrogènes et sur le fonctionnement global du système’’, a souligné M. Thiam.
‘’Ne voulant pas venir les mains nues, a-t-il poursuivi, nous avons eu à faire une collecte pour symboliquement apporter un soutien à ces trois districts qui, par rapport à la tendance dans la région de Dakar, constituent un échantillon très représentatif des zones inondées’’, a-t-il ajouté.
Le district sanitaire de Mbao, complètement envahi par les eaux de pluie, ne peut plus procéder à des hospitalisations, du fait que tous les bureaux sont remplis d’eaux de pluie. Ce qui fait dire au médecin-chef district, Ndèye Maguette Ndiaye, que les bureaux sont inondés, mais le service est réorganisé.
‘’On a réorganisé le service dans la mesure où les hospitalisations ne sont plus possibles et que les cabines qui accueillaient les malades ne sont pas inondées. Nous les utilisons comme bureaux et évacuons, au besoin, les cas de maladies qui sont vraiment graves vers d’autres structures de santé’’, a-t-elle expliqué.
Elle a également confié que les pathologies les plus fréquentes qui sont enregistrées depuis le début des inondations concernent des cas de gastroentérite et surtout beaucoup de cas de fièvre, qui se confirmées par la suite comme étant le paludisme.
Un constat qui a par ailleurs été fait dans les deux autres districts sanitaires (Pikine et Guédiawaye).
En outre, l’hôpital Dominique de Pikine a bénéficié de 2 tonnes de ciment pour réparer la clôture du mur de l’hôpital qui s’est effondré du fait des inondations. Un don offert par le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), Mademba Sock.
LTF/SAB
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