Pour limiter l’impact des inondations dans la banlieue, Dakar a besoin d’actualiser son Plan d’assainissement. A cet effet, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI), a commandé une étude dont le lancement a été effectué ce mardi 30 mars. 500 millions de francs CFA seront nécessaires pour une période de 14 mois.
La capitale du Sénégal a connu une urbanisation galopante. Ce phénomène a posé le problème de l’aménagement de l’espace urbain, ces dix dernières années. Et, selon les experts de la question, cette situation a échappé au contrôle des autorités compétentes. Conséquence : l’assainissement n’est pas maîtrisé, ce qui aggrave les inondations lors de la période hivernale.
Il faut réagir et corriger le Plan d’assainissement de Dakar pour limiter les dégâts. Babacar Ndaw, le directeur général de l’ONAS, tire la sonnette : «Il est urgent, compte tenu de la situation qui prévaut, de revoir ce plan en terme d’assainissement, mais aussi de le réadapter par rapport au nouveau contexte.»
«Avec 400 mm (de pluies), s’il y a une inondation, cela veut dire qu’il y a problème quelque part», fait remarquer M. Ndaw. Qui indique qu’il urge d’élaborer un nouveau Plan.
Celui-ci, ajoute le directeur général de l’ONAS, devant permettre de «corriger les impairs et permettre l’émergence d’un nouveau projet qui prendra en compte les nouvelles structures urbaines nées de l’urbanisation galopante de Dakar. Mais aussi, dans une certaine mesure, il va permettre de faire face aux problèmes d’inondations auxquels la ville de Dakar est confrontée ces dernières années».
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