UNIVERSITE LIBRE DE DAKAR - L’enseignement supérieur privé s’enrichit de nouvelles filières

Un projet éducatif centré sur la qualité et le développement des ressources humaines, la transversalité des types de formations et la validation des diplômes selon les normes universellement admises, la qualité du personnel d’encadrement pédagogique et le souci de générer des produits d’excellence. C’est là en effet la ligne de force de l’Université libre de Dakar (ULD). Une institution nouvellement créée dans l’espace de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, fruit de la coopération tripartite entre le Maroc, la France et le Sénégal.

Le paysage de l’enseignement supérieur privé au Sénégal vient de s’enrichir d’une nouvelle institution de formation professionnelle, en l’occurrence l’Université libre de Dakar (ULD) dont le démarrage officiel des enseignements est fixé au 20 novembre prochain. Fruit d’un partenariat pluridisciplinaire entre trois grandes écoles marocaines de formation supérieure et professionnelle que sont le HEM (Hautes Etudes de management), l’EMSI ( Ecole marocaine des sciences de l’ingénieur) et COM’SUP (Ecole supérieure de communication et de publicité), l’Université libre de Dakar qui comptera pour sa première année d’activité quelque 24 étudiants répartis en deux groupes dans les filières de la communication et de l’ingénierie, entend doter le champ de la formation supérieure au Sénégal d’un nouveau label devrant cadrer avec les normes standards aujourd’hui universellement admis à travers le régime LMD (Licence-Master-Doctorat). Un régime devenu de nos jours le standard international depuis son adoption par l’Europe via l’accord de Bologne et qui harmonise et définit l’équivalence des diplômes autant en Occident que dans certains pays africains à la pointe de l’enseignement supérieur. Le régime LMD est ainsi retenu comme le principal critère de validation des crédits dispensés par l’ULD. Une école qui, loin de chercher à « bouleverser le paysage éducatif sénégalais », selon M. Daissaoui Kamal, directeur de l’Emsi/Maroc, se propose plutôt d’associer des modes pédagogiques volontairement interactives pour offrir à l’étudiant une palette de crédits devant valoriser sa formation et l’installer au cœur d’un projet éducatif centré sur la qualité des ressources humaines.

« Corps professoral de qualité et itinérant »

Trois domaines de compétence portés de fait par des écoles qui capitalisent des années d’expériences et d’expertise dans le royaume chérifien et dans le monde seront dispensés à l’Université libre de Dakar : le management, l’ingénierie et la communication. Des filières dont les étudiants pourront bénéficier de périodes de stages aussi bien au Maroc et dans les pays des universités partenaires. A cette innovation de taille dans l’univers de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle dans le privé au Sénégal devra s’ajouter une autre touche personnelle de l’ULD, selon M. Lopez Michel, le directeur des études. Le recrutement du corps d’encadrement pédagogique sera centré sur la qualité des formateurs issus à la fois du partenariat tissé au plan local avec des institutions réputées comme l’Université de Dakar ou le Cesag, avec en appoint des enseignants itinérants venant aussi bien du Maroc que de la France. Au bout du compte, il est question pour l’Université libre de Dakar, qui se veut une école soucieuse de « créer des synergies et des compétences entre des domaines variés d’expertise», comme l’affirme Mme Chaouky Dalila, directrice des études de Com Sup, de déverser sur le champ de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle au Sénégal des produits de haute qualité, en phase avec les besoins d’un marché mondial dominé par la globalisation, la circulation des savoirs et la recherche effrénée de la performance.