Modou Maktar Mbacké s’en tire finalement à bon compte. Il a été relaxé par le tribunal correctionnel de Diourbel. Pourtant, le procureur dans son réquisitoire avait demandé que le tribunal condamne le prévenu à 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme. Également, le conseil de la partie civile avait sollicité du tribunal que le prévenu soit maintenu dans les liens de la détention et contraint à payer 11 millions de francs Cfa au plaignant
Accusé d’avoir vendu une parcelle appartenant à autrui d’une valeur de 11 millions à Touba, Modou Matar Mbacké s’est bien défendu. Il dira à l’interrogatoire d’audience avoir effectué toutes les vérifications nécessaires auprès du chef de village, Mewnou Diakhaté, l’autorité à Touba chargée de la question foncière. Parce que, toujours selon le prévenu, cette parcelle représente sa part dans l’héritage laissé par leur défunt père. C’est après ces vérifications que la partie civile a versé l’intégralité du prix fixé pour l’acquisition de cette parcelle, c’est-à-dire 11 millions de francs Cfa.
Donc s’il y a faute, c’est Mewnou Diakhaté en personne qui doit en assumer la responsabilité, avait dit Me Mademba Diop, le conseil de la défense. À l’en croire, le tribunal ne devrait avoir aucun doute sur la bonne foi de son client qui a hérité de cette parcelle, aujourd’hui litigieuse, alors qu’il n’était même pas au Sénégal.
Ayant déjà accédé à la demande de mise en liberté provisoire la semaine précédente, le tribunal a relaxé purement et simplement Modou Maktar Mbacké jeudi dernier.
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