Face à la pénurie d'organes à greffer, nombreux sont les malades qui se tournent vers le marché noir. 10 à 15 % des transplantations d'organes se feraient de manière illégale. Tandis que le donneur perçoit de 700 à 2 500 dollars, le receveur peut être amené à en verser 100 000. Une enquête glaçante et captivante qui interroge les rouages d'un bien juteux trafic.
De nombreux malades atteints d’un dysfonctionnement rénal se tournent désormais vers le marché noir pour se faire opérer à l’étranger. C’est ce qu’a choisi le Canadien Raul Fain, en déboursant des dizaines de milliers de dollars pour se faire greffer un rein au Kosovo. Pour cette opération qui lui a sauvé la vie, il s’est trouvé mêlé à l’un des pires réseaux connus de trafiquants d’organes.
Au cœur de cette "affaire Medicus" qui a récemment défrayé la chronique, sévissaient un chirurgien turc et un éminent néphrologue israélien aujourd’hui objets de mandats d’arrêt internationaux. Pourtant ces trafics ne semblent pas près de se tarir car les candidats au don rémunéré ne manquent pas. Aux Philippines, des donneurs "volontaires" déjouent les lois nationales en prétextant des motifs désintéressés, pour une compensation dérisoire et beaucoup de risques pour leur santé physique et mentale. Au Canada, on peut même trouver un rein par petites annonces…
L’Éthique ou la vie
C’est une plongée passionnante et remarquablement documentée au cœur d’un réseau international parfaitement rôdé. L’enquête donne la parole à tous les acteurs de ce très rentable commerce entre Nord et Sud : malades occidentaux désespérés et donneurs dont on exploite la misère, mais aussi les chirurgiens incriminés, de brillants professionnels dont les motivations s’avèrent bien ambiguës. Quand l’idéologie libérale s’invite dans la morale, les réflexions éthiques en jeu sont vertigineuses : jusqu’où peut-on aller pour sauver des vies ?
9 Commentaires
Katy
En Janvier, 2014 (21:03 PM)Néphrologue Israélien
En Janvier, 2014 (21:11 PM)Titen
En Janvier, 2014 (21:15 PM)Toubab
En Janvier, 2014 (21:39 PM)Les foutankés sont orgeuilleux , meprisants , ombrageuux de fierté exagérée , méfiants à l'excés , le foutanké à l'instinct guerrier brave et aime la guerre
Toubap
En Janvier, 2014 (21:41 PM)les populations lawbé sont une classe de gens trés spéciale , vivant à l'Etat nomade et sont réputés être de grands voleurs brigands et redoutables coupeurs de route en temps de crise dans les zones de leurs passages
Toubab
En Janvier, 2014 (21:42 PM)Les peuls sont eux généralement peu hospitaliers et n'aiment pas les etrangers leurs relations avec les maures et les noirsqui les considérent volontiers et generalement comme des ennemis , les ont rendus astucieux et defiants.Vivant au milieu de gens qui ont eu contre eux une hostilité séculaire , ils sont prudent et reservés dans leurs relations
Toubab
En Janvier, 2014 (21:47 PM): les populations wolo sont accusées d'ivrognerie dans la plupart des récits de voyageurs , berengers-feraud soutenait qu'ils sont adonnés à l'irognerie d'une façon déplorable , l'eau de vite de traite appelée sangara est le treve de leurs gourmandise et le mobile de leur existence entiére.Dans la ville , ils ne travaillent que pour s'enivrer quand ils le pourront.Dans la campagne, les chefs passent leur vie dans une ivresse crapuleuse qui commence le jour de leur entrée en fonction pour cesser au moment de la mort.. seuls les gens du haut pays ne s'énivrent pas .les wolo sont intempérants sous n'importe quel rite religieux s'ils ne boivent pas de sangara ouvertement ,ils ne résistent pas à l'alcolisme de la vie cachée ; les wolo sont dépensiers ,Ces derniers sont lourdement endettés vis à vis des maisons de commerce qui les
Rrr
En Janvier, 2014 (10:33 AM)Ha
En Janvier, 2014 (14:27 PM)Participer à la Discussion