« Une belle coopération », pourrait-on qualifier les liens entre le Sénégal et la République du Cap-Vert. Certes le Sénégal est indépendant en 1960 et le Cap-Vert a accédé à la souveraineté internationale quinze ans plus tard, mais les deux Etats n’ont guère tardé tisser des relations solides au vu de la proximité existant entre les deux peuples. Les bases de cette coopération ont été jetées par le président Senghor et ensuite poursuivies par ses successeurs notamment les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. C’est pourquoi, il existe depuis fort longtemps, « une liaison aérienne très dynamique » entre les deux pays, permettant aux ressortissants de chacun des deux pays de se rendre de l’autre côté de l’Atlantique. Toutefois, les échanges entre les deux pays restent infimes. Puisque l’Archipel du Cap-Vert est caractérisé par une forte aridité, ne dispose guère de certains produits comme les fruits et légumes. Des produits que les Cap-verdiens continuent d’importer du Portugal et de l’Italie.
Les Sénégalais également, qui souhaiteraient exporter ces produits vers le Cap-Vert, éprouvent de réelles difficultés avec les taxes exorbitantes qui leur sont imposées. Ce qui fait dire à Antonio Lima, un Sénégalais d’origine cap-verdienne, que cette coopération reste toujours dans le cercle des « bonnes intentions ». Une liaison maritime ferait donc l’affaire ; selon M. Lima, cette liaison maritime pourrait bénéficier aux opérateurs des deux pays.
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