Les autorités étatiques prennent très au sérieux les risques de troubles dans ce pays. La déclaration de Macky Sall, tenue samedi dernier à Mbour, demandant à l’Armée de «prendre ses responsabilités puisque la confrontation est inévitable» est prise très au sérieux au plus haut sommet de l’Etat. La série de manifestations initiées par les partis membres de l’opposition, la société civile et les organisations citoyennes, pour barrer la route au projet de loi instituant un ticket pour la Présidentielle adopté jeudi dernier en Conseil des ministres, sont venus renforcer l’inquiétude des gouvernants. «Il y a un principe républicain et universel qui veut que force reste à la loi», ressasse-t-on au sommet de l’Etat-Wade où on redoute un écho positif de l’appel de Macky Sall auprès des populations. «Macky Sall l’a toujours rappelé quand il était ministre de l’Intérieur, et il faudra le lui rappeler.» Sous quelle forme ?
Selon des sources dignes de foi, le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a tenu un mini-Conseil ministériel avec le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, et celui des Forces armées, Bécaye Diop, tendant à déployer les forces de l’ordre à travers le pays. Objectif : étouffer dans l’œuf toute manifestation visant à troubler l’ordre public.
Redoutant une dangereuse jonction entre les partis de l’opposition et la société civile, le chef du gouvernement a pris cette décision dès la réception des bulletins de renseignements des Brigades mobiles de Sûreté (Bms) de l’intérieur du pays et de ceux de la Brigade nationale de la Sûreté de l’Etat (Bnse) de Dakar.
Il a été demandé aux ministres de l’Intérieur et des Forces armées de mobiliser toutes les forces de l’ordre spécialisées dans le maintien et le rétablissement de l’ordre, le Groupement mobile d’intervention (Gmi), la Légion de gendarmerie d’intervention (Lgi), le Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), la Brigade d’intervention polyvalente de la police (Bip), les éléments des commissariats et brigades de gendarmeries d’être en alerte. Car, si la situation devenait préoccupante, elles allaient être réquisitionnées.
Surveillance et filatures tous azimuts
Selon nos sources, le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, a demandé au Directeur général de la police nationale, le divisionnaire Codé Mbengue, de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser le pays en collaboration avec la gendarmerie. Bécaye Diop en a fait de même avec le Haut commandant de la gendarmerie nationale.
Codé Mbengue a saisi le colonel Ousmane Guèye, chef du groupement opérationnel de Dakar, pour lui transmettre ses instructions. Il a également saisi le Directeur de la sécurité publique (Dsp), le commissaire divisionnaire Pape Mafall Fall qui, à son tour, a envoyé des messages-radios à tous les commissariats et postes de police du pays pour leur demander de rester en éveil.
Nos sources nous informent qu’il est prévu de renforcer la sécurité par les élèves-stagiaires actuellement en formation à l’Ecole nationale de police, sur l’avenue Bourguiba, mais aussi de déployer les éléments de la Direction de la surveillance du territoire (Dst) qui opèrent en civil. Des filatures et surveillances sont présentement en train d’être effectuées au niveau des sièges des partis politiques et auprès des leaders de la société civile les plus en vue.
Pour «neutraliser» les chefs religieux, il est prévu d’envoyer des missions au niveau des khalifes généraux du pays pour leur expliquer le «bien fondé» du projet de loi instituant un ticket pour la Présidentielle de 2012. En somme, une série de stratégies est en train d’être déployée pour permettre au Parlement de voter la loi instituant un ticket à la présidentielle sans heurts.
L’on nous informe également qu’Alioune Tine, le président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho), doit surveiller ses arrières. Ses prises de position tranchées contre le régime ont décidé ses plus hauts dignitaires à vouloir le réduire au silence. Outre les virulentes attaques médiatiques du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye (voir par ailleurs), Alioune Tine pourrait faire l’objet d’une enquête judiciaire dans le but de trouver des «cafards» dans son placard, notamment ses financements. Une consigne a été donnée en haut lieu pour le traquer jusque dans ses derniers refuges. Ainsi, il pourrait être convoqué au niveau du commissariat central ou de la Division des investigations criminelles (Dic) pour lui faire comprendre que pour toute manifestation sur la voie publique, il faut une autorisation préalable nonobstant les dispositions de la Constitution qui accorde le droit de manifester à tous les citoyens.
Daouda MINE
61 Commentaires
Le Caméiéon
En Juin, 2011 (11:29 AM)Idrissa Seck nous disait qu'il s'appuierait sur sa famille naturelle le PDS pour accéder au pouvoir. N'aurait il pas accepter ce deal ? A suivre. Sachez que ce monsieur Seck à qui le peuple a perdu confiance ne peut plus à lui seul gagner des élections au Sénégal. Donc accepter ce deal serait une façon malhonnête d'accéder au pouvoir.
Tout ce que j'espère c'est de me tromper en assistant à la sortie publique de Idrissa Seck qui va dénoncer ce projet de loi antidémocratique comme l'a fait courageusement Macky Sall.
Peut être aussi que Mr Seck attend de savoir le nom du vice président pour commencer à manifester son désaccord. Qu'il sache que ce sera trop tard. C'est maintenant qu'il faut annoncer la couleur.
Moise11
En Juin, 2011 (11:29 AM)Deug-deug
En Juin, 2011 (11:29 AM)LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
- WADE CONFIE L’AFFAIRE DE SUDATEL À SON FILS KARIM ET LE REMERCIE EN PLEIN CONSEIL DES MINISTRES POUR LE VENDRE ENCORE AUX SÉNÉGALAIS. ABDOU LATIF COULIBALY FAIT DES INVESTIGATIONS ET ÉDIFIE LES SÉNÉGALAIS…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
- WADE PREND À CALIFOURCHON, SUR SES ÉPAULES, SON FILS KARIM PENDANT UNE CAMPAGNE POUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES (NON PRÉSIDENTIELLE) PARTOUT AU SÉNÉGAL POUR LE PROPOSER AUX SÉNÉGALAIS. MAIS ALORS… LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
- WADE NOMME SON FILS KARIM HYPER MINISTRE AVEC TOUS LES ÉGARDS IMAGINÉS ET DICIBLES POUR INCITER LES SÉNÉGALAIS À LE GOBER…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
- QUELLE GUIGNE ! MAIS ENFIN… DU MOMENT QUE LES SÉNÉGALAIS SONT TÉTUS ET S’OBSTINENT À IGNORER SON FILS, ALORS WADE USE ET ABUSE DES VOIES CONTOURNÉES… PAR L’INTERNATIONAL VIA SARKOZY POUR ADOUBER SON KARIM BIEN AIMÉ…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
-SOIT ! MAIS IL FAUT UNE BASE (PAR PROCURATION) POUR KARIM, WADE INITIE DES RENOUVELLEMENTS CHEZ LES JEUNESSES DU PDS POUR LE COMPTE DE LA GÉNÉRATION DU CONCRET…SOURNOISEMENT…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
-WADE, DÉPITÉ ET CONTRÉ PAR LE TEMPS QUI COURT, SORT DE SA GIBECIÈRE UN PRÉTENDU «TICKET», UN SUBTERFUGE ÉLECTORALISTE POUR ENFIN… IMPOSER SON KARIM CHOYÉ ET MIEUX AIMÉ…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULOOOONS PAAAAS.
ALORS MAINTENANT….
Aux Wades
En Juin, 2011 (11:30 AM)Rif
En Juin, 2011 (11:30 AM)Officier Pj En Colère
En Juin, 2011 (11:30 AM)toujours le moyen de gâcher nos programmes.
Moi qui suis en congé, j'avais prévu pas mal d'activités
cette fin de semaine et je viens d'apprendre que j'ai été
réquisitionné jusqu'à nouvel ordre ! Purée !
Je me vengerai sur les "malheureux" manifestants qui
oseront troubler l'ordre public.. ....
Wakh-deug
En Juin, 2011 (11:31 AM)DIANTRE ! QUELLE MAGIE A INSPIRÉ ALORS SENGHOR EN CRÉANT LE FAMEUX ARTICLE 35 ?
NON PAS POUR NOUS IMPOSER ABDOU DIOUF, MAIS SURTOUT POUR FAIRE OBSTACLE À WADE.
LE SÉNÉGAL SERAIT EN LAMBEAUX SI PAR MÉGARDE OU ACCIDENT DE PARCOURS HISTORIQUE, WADE ÉTAIT AU POUVOIR DEPUIS 1981, JUSTE APRÈS SENGHOR…
PAR LA GRÂCE DE DIEU, NOUS AVONS VÉCU DES MOMENTS DIFFICILES CERTES MAIS PAS AUSSI INESPÉRÉS ET CRUTIAUX QUE SOUS WADE. CERTES, NOUS DEVONS NOUS EN VOULOIR À NOUS-MÊMES D’AVOIR PAR IGNORANCE DE CAUSE JOUER À FOND POUR WADE ET UNIQUEMENT POUR LUI.
AUJOURD’HUI DIEU SEMBLE NOUS FAIRE PAYER NOTRE ENTÊTEMENT AVEUGLE. LA JEUNESSE ÉTAIT MÉDUSÉE PAR DES PROMESSES CHIMÉRIQUES QUI, À LA LUMIÈRE DU TEMPS ONT MIS À NU CE VENDEUR D’ILLUSIONS.
AUJOURD’HUI, LE SEUL REPENTIR QUE NOUS DEVONS NOUS IMPOSER, C’EST DE NOUS DRESSER COMME UN SEUL HOMME POUR DIRE NON, Y’EN A MARE DES FORFAITURES D’UNE CLIQUE DE VAURIENS INCULTES ET ARROGANTS.
GOD BLESS SENEGAL !
La Peur
En Juin, 2011 (11:31 AM)Clater Nafekh Yii
En Juin, 2011 (11:32 AM)god bless you nous t aimons,notre sang et notre vie pour toi....
a notre cher mame
Dem Ba Diekh
En Juin, 2011 (11:33 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:33 AM)ils faut un garde foux pour orientais le bateaux rien nes troptard cars,ce qui lon comencait ne le finironts,jaamis
soyont patriote aimont notre chere pays,qui notre galle,cars il bien securisait sure le plan misticset naturel
salut bon enttendeurs
Man Maa Ko Wax!
En Juin, 2011 (11:36 AM)Le Fou
En Juin, 2011 (11:37 AM)LES MANIFESTATIONS DOIVENT ETRE SIMULTANEES PARTOUT AU SENEGAL.
DANS TOUTES LES REGIONS...ET EN MEME TEMPS.
IL FAUT DONC UNE BONNE ORGANISATION POUR SUBMERGER LES FORCES DE L'ORDRE.
Max
En Juin, 2011 (11:37 AM)Ert
En Juin, 2011 (11:37 AM)Bb
En Juin, 2011 (11:38 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:43 AM)On A Que Sa A Faire
En Juin, 2011 (11:44 AM)7 VÉritÉs Du Peuple
En Juin, 2011 (11:44 AM)LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
2- WADE CONFIE L’AFFAIRE DE SUDATEL À SON FILS KARIM ET LE REMERCIE EN PLEIN CONSEIL DES MINISTRES POUR LE VENDRE ENCORE AUX SÉNÉGALAIS. ABDOU LATIF COULIBALY FAIT DES INVESTIGATIONS ET ÉDIFIE LES SÉNÉGALAIS…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
3- WADE PREND À CALIFOURCHON, SUR SES ÉPAULES, SON FILS KARIM PENDANT UNE CAMPAGNE POUR DES ÉLECTIONS MUNICIPALES (NON PRÉSIDENTIELLES) PARTOUT AU SÉNÉGAL POUR LE PROPOSER AUX SÉNÉGALAIS. MAIS ALORS…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
4- WADE NOMME SON FILS KARIM HYPER MINISTRE AVEC TOUS LES ÉGARDS IMAGINÉS ET DICIBLES POUR INCITER LES SÉNÉGALAIS À LE GOBER…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
5- QUELLE GUIGNE ! MAIS ENFIN… DU MOMENT QUE LES SÉNÉGALAIS SONT TÉTUS ET S’OBSTINENT À IGNORER SON FILS, ALORS WADE USE ET ABUSE DES VOIES CONTOURNÉES… PAR L’INTERNATIONAL VIA SARKOZY POUR ADOUBER SON KARIM BIEN AIMÉ…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
6-SOIT ! MAIS IL FAUT UNE BASE (PAR PROCURATION) POUR KARIM, WADE INITIE DES RENOUVELLEMENTS CHEZ LES JEUNESSES DU PDS POUR LE COMPTE DE LA GÉNÉRATION DU CONCRET…SOURNOISEMENT…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULONS PAS.
7-WADE, DÉPITÉ ET CONTRÉ PAR LE TEMPS QUI COURT, SORT DE SA GIBECIÈRE UN PRÉTENDU «TICKET», UN SUBTERFUGE ÉLECTORALISTE POUR ENFIN… IMPOSER SON KARIM CHOYÉ ET MIEUX AIMÉ…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULOOOONS PAAAAS.
ALORS MAINTENANT….
Bravo Abdou Diouf
En Juin, 2011 (11:45 AM)Doudou555
En Juin, 2011 (11:46 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:47 AM)Karim Sidiéry Viviane
En Juin, 2011 (11:48 AM)Madior
En Mars, 2022 (15:44 PM)maudit sois-tu !
7 VÉritÉs Du Peuple
En Juin, 2011 (11:49 AM)7-WADE, DÉPITÉ ET CONTRÉ PAR LE TEMPS QUI COURT, SORT DE SA GIBECIÈRE UN PRÉTENDU «TICKET», UN SUBTERFUGE ÉLECTORALISTE POUR ENFIN… IMPOSER SON KARIM CHOYÉ ET MIEUX AIMÉ…
LES SÉNÉGALAIS APPRÉCIENT ET DISENT…NOUS N’EN VOULOOOONS PAAAAS.
ALORS MAINTENANT….
Jean23
En Juin, 2011 (11:50 AM)Zeramasa
En Juin, 2011 (11:51 AM)Les SENEGALAIS ont mise pour faire la meilleur des alternances sur un MONSTRE IMPLORONS ALLAH qu'IL NOUS PRESERVE de SA NUISANCE et nous quitte en PAIX.
Laskha
En Juin, 2011 (11:51 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:52 AM)Vérité
En Juin, 2011 (11:58 AM)Fa
En Juin, 2011 (11:58 AM)La Revolution Inevitable
En Juin, 2011 (12:00 PM)Ohhhhhhhhhhhhhhhhoo
En Juin, 2011 (12:03 PM)Undefined
En Juin, 2011 (12:03 PM)D.
En Juin, 2011 (12:08 PM)WADE DEGAGE !
Radical
En Juin, 2011 (12:14 PM)il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
il faut bloquer les parlementaires à leur domicile
Sow Aminata
En Juin, 2011 (12:16 PM)Par ce message, je vous demande humblement d'être du côté du peuple et de voter des lois d'intérêt général.
En lisant ce projet de loi constitutionnelle on ne peut pas s'empêcher de penser à la condition du Président actuel du Sénégal qui, on le sait bien, n'est pas apte, de par son âge, à faire le tour du Sénégal, à se frotter avec le peuple pour la campagne à l'élection présidentielle de 2012.
Et, vous le savait mieux que moi, une loi doit être impersonnelle.
Je n'entre pas dans le sujet de succession monarchique même si, en lisant le projet de loi, on constate nettement qu'elle ouvre bien une fenêtre à cette possibilité.
Aussi, le fait de ramener le pourcentage plancher de + de 50% à 25% (la moitié du taux dans la constitution actuelle) est un recul démocratique. C'est évident pour nous qu'il s'agit là d'un projet de confiscation du pouvoir car 25% du suffrage c'est toujours gagné d'avance par un pouvoir qui organise une élection.
Si l'opposition est contre cette disposition (position logique pour une opposition conséquente), qu'est ce qui va se passer ? Avez vous pensez à votre part de responsabilité dans ce qui adviendra suite à l'adoption de ce projet de modification de la constitution?
Si le bilan du régime en place est satisfaisant aux yeux de la majeur partie du peuple, pourquoi la nécessité de vouloir réduire le taux plancher de moitié?
Chers élus du peuple, songez à donner à votre descendance l'opportunité d'être fière de se présenter partout où il se trouvera et ceci en rejetant ce projet de loi.
Egalement et surtout vous devez penser au Rendez - vous avec le Tout Puissant pour rendre compte de vos actes sur terre comme l'avez conseillé Feu Mame Abdou Aziz Sy, Dabakh, RTA, à vos prédécesseurs.
Une modeste citoyenne
Nanditè
En Juin, 2011 (12:20 PM)Ravin
En Juin, 2011 (12:23 PM)Patrotikemente
En Juin, 2011 (12:27 PM)Dans votre mission de représentant du peuple et de ses intérêts exclusifs vous avez aujourd’hui la lourde responsabilité de décider du sort du projet de loi instituant l’élection simultanée du Président et du Vice-Président, soumis par le Gouvernement du Sénégal à votre auguste Assemblée pour étude, discussion et vote. C’est un moment historique d’une gravité singulière dont dépendra sans aucun doute l’avenir démocratique de notre pays ainsi que la Paix et la stabilité sociale.
Le projet de loi viole deux principes sacro saints qui ont toujours bordé la marche progressive de notre pays dans les sentiers ardus de la Démocratie :
Le principe du dialogue et de la recherche de consensus entre les acteurs de la vie publique et celui de l’équité dans l’exercice du pouvoir. Ces principes ne sont pas que des attributs superflus dans une démocratie en construction. Ce sont des éléments fondateurs qui cimentent et stabilisent à la fois l’infrastructure sociale, politique et institutionnelle. Au-delà de votre mission de représentants élus du peuple, vous avez le devoir, voire l’obligation de préserver ces richesses afin qu’elles soient transmises sans dommages aux générations à venir. Aujourd’hui, notre pays est à la croisée des chemins. Mais vous avez les moyens de lui choisir un destin. Vous pouvez agir pour écrire, en ce jour historique, l’une des plus belles pages de la trajectoire de notre jeune nation. Agissez dans l’intérêt supérieur du peuple qui vous a élu car il est au dessus de tout.
Le projet de modification unilatérale qui vous est soumis engendre un bouleversement profond de notre constitution. Elaboré en catimi, à huit mois des élections de février 2012, ce projet est proprement indécent et inacceptable et vous le savez bien. Le peuple est seul souverain pour décider d’un changement aussi important. Vous ne pouvez plus agir à sa place.
Le peuple sénégalais a gagné de haute lutte les avancées démocratiques majeures dans le domaine politique et sur le plan des libertés individuelles et collectives. Ces acquis démocratiques fondent aujourd’hui notre capacité à vivre et à construire ensemble notre cher pays.
Ce projet de loi est une abomination démocratique. Il constitue aux yeux de tous les démocrates un parjure dont devraient répondre, le moment venu, devant les juridictions appropriées, toute personne qui se sera rendue coupable de complicité dans son élaboration et sa mise en œuvre.
Le peuple dont vous êtes le mandant, vous demande, plus encore, vous instruit de ne pas voter le projet de loi. Il vous tiendra PERSONNELLEMENT responsable d’acte de haute trahison nationale si vous décidez de choisir le camp de votre parti ou mouvance politique au mépris de la volonté populaire
Le peuple est déterminé dans ce combat pour le droit et la dignité, à aller jusqu’ au bout. Il utilisera toutes les voies de droit pour bloquer le processus du vote de cette loi inqualifiable et empêchera le cas échéant sa mise en œuvre.
Le peuple tout entier vous interpelle et compte sur votre patriotisme, votre sagesse et votre sens de l’histoire. Soyez du côté de votre peuple, ayez une pensée pour les générations venir et imaginer le pays que vous souhaitez léguer à vos enfants et petits enfants. De nombreux pays proches ou lointains ont sombré durablement dans le chaos à cause de l’entêtement de leurs dirigeants politiques à poursuivre leurs intérêts immédiats et égoïstes sans entendre les cris de leur peuple. Vous pouvez, honorable député, épargner cela à votre pays. Il ne s’agit pas d’intérêts partisans. Il s’agit de paix sociale, de stabilité et justice. Faites le bon choix.
Reuks
En Juin, 2011 (12:29 PM)SMS A ENVOYER avant jeudi.
ce pays n'appartient pas à ablaye wade et INCAPABLE de fils
Nouza
En Juin, 2011 (12:36 PM)Monsieur le Président,
Combien a été la joie de tout un peuple, de toute une nation, jeunes, vieux, enfants et adolescents, lorsqu’au soir du 22 Mars 2000 vous avez brigué les voix qui vous ont hissé au sommet de l’Etat.
Je me rappelle d’avoir été renvoyé par mon professeur gagné par la foudre des jubilations j’étais arrivé en retard en classe.
Monsieur le Président, combien j’ai tant attendu un changement pour voir enfin mon peuple sourir après tant de crispation.
Monsieur le Président j’ai eu à être témoin de la famille victime de famine dans mon propre village, ceux qui liront penseront que cela*à est inimaginable au Sénégal, je cite l’exemple d’une concession dont j’ai vu la mère de famille faire semblant de cuisiner en mettant uniquement de l’eau dans la marmite afin de donner l’espoir aux enfants jusqu’à ce que ces derniers s’endorment profondément. Et c’était là le même rituel pour attiser la faim et l’espoir de remplir le ventre creux.
Monsieur le Président, combien de fois ces scènes m’ont révolté et rempli mon cœur d’amertume et de rancune pour nos dirigeants. Ce changement était alors l’espoir de tout un peuple, ce peuple obligé de vendre à perte ses récoltes après tant d’efforts fournis et tant de chaleur supporté, ce peuple voyant ses enfants revenir au village après tant d’études sanctionné par des diplômes par peine de trouver un emploi.
Monsieur le Président je dirais simplement que mon peuple est déçu, déçu comme cette jeune adolescente qui voit sa vie se résoudre au néant après un échec sentimental, déçu comme cette femme qui peine à avoir un enfant, déçu comme ce paysan trahi par la terre.
Mon peuple pleure, il pleure de voir son héritage bafoué, pleure en constatant l’indifférence de ses dirigeants, mon peuple pleure car il ne connait plus ni son sort ni sa destinée.
Après vous Monsieur le Président et votre prédécesseur, mon peuple aura-t-il finalement quelqu’un qui saura bien le diriger ?
Ne sera-t-il pas pire que vous ou reconduira t’il la même politique que la votre celle de la centralisation des pouvoirs pour ne citer que celui là.
Hélas mon peuple sombre dans l’incertitude.
N S F
Mo
En Juin, 2011 (12:37 PM)-Nous verons si les membres de l'oppositions sauront mettre ll'interet du senegal au profit de leur interet personnel.
-Nous appellons a une grande primaire democratique dans toutes les villes du senegal de TOUTE l'oppositon( socité civil et politiciens ) en decembre afin d'investir un seul et unique candidat autour du vainqueur de ces dites primaires. C'est la solution pour se debarasser de ses parasites qui nous rongent interieurement depuis 11 maintenant!
Patriotikemente
En Juin, 2011 (12:39 PM)Faites en une large diffusion
Dokh na dokh bi
Sobelle
En Juin, 2011 (12:40 PM)Même notre cher pays n'est pas épargné par les soldes !!!!!!!!!!
Patriotikemente
En Juin, 2011 (12:40 PM)Article Premier
L’article 6 est complété ainsi qu’il suit : Les institutions de la République sont : le président de la République, le vice-président de la République, le Parlement qui comprend deux assemblées : l’Assemblée nationale et le Sénat, le Gouvernement, le Conseil économique et social, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des Comptes, et les Cours et Tribunaux.
Article 2
L’article 26 est modifié ainsi qu’il suit : Le président de la République et le vice-président de la République sont élus pour la même durée au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours assorti d’un minimum bloquant de 25% des suffrages exprimés. Le ticket présidentiel ainsi constitué n’est pas soumis à la contrainte paritaire. Le vice-président assiste le président qui, à cet effet, lui délègue des pouvoirs et lui confie des missions. Le vice-président occupe, dans l’ordre de préséance, le deuxième rang après le chef de l’Etat. Il satisfait aux conditions posées par l’article 38.
Article 3
L’article 27 est modifié ainsi qu’il suit : La durée du mandat du président de la République et du vice-président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Ces dispositions ne peuvent être révisées que par une loi référendaire.
Article 4 Les dispositions de l’article 28 sont modifiées ainsi qu’il suit : Les candidats à la présidence ou à la vice-présidence de la République doivent être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de leurs droits civils, civiques et politiques, être âgés de 35 ans au moins le jour du scrutin. Ils doivent savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle.
Article 5
L’article 31 est modifié ainsi qu’il suit : Le scrutin pour l’élection du président de la République et du vice-président de la République a lieu quarante cinq jours francs au plus et trente jours francs au moins avant la date d’expiration du mandat du président de la République en fonction.
Article 6
L’article 33 est modifié ainsi qu’il suit : Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret. Le vote a lieu en un premier tour au scrutin de liste majoritaire. Un ticket est déclaré élu s’il vient en tête de l’élection et réunit au moins le quart des suffrages exprimés.
Si aucun ticket n’a obtenu le quart des suffrages exprimés, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel.
Sont alors admis à se présenter à ce second tour, les deux tickets arrivés en tête au premier tour. En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour qu’un ticket soit déclaré élu.
Article 7
L’article 34 est modifié ainsi qu’il suit : Aucun retrait n’est possible après la publication des listes de candidats. En cas d’empêchement définitif d’un membre d’un ticket entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, le candidat restant désigne un second de liste et devient tête de liste s’il ne l’était pas déjà. L’élection est alors poursuivie avec la liste ainsi complétée. Si les deux candidats sont empêchés, l’élection est poursuivie avec les listes restantes.
Dans tous les cas ci-dessus, le Conseil constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats et ordonne la poursuite des opérations. La date du scrutin est maintenue.
En cas de décès ou d’empêchement définitif d’un membre d’un ticket entre le scrutin du premier tour et la proclamation définitive des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel, le membre restant complète le ticket qui peut être éventuellement admis à se présenter au second tour s’il satisfait aux autres conditions. Si pendant la même période l’empêchement frappe à la fois les deux membres d’un même ticket, l’élection est poursuivie avec les autres tickets.
Si, entre la proclamation des résultats provisoires du deuxième tour et celle des résultats définitifs, le ticket ayant remporté l’élection perd un de ses membres, le colistier est déclaré élu président de la République. Après son installation, il nomme un vice-président pour la durée de son mandat.
Article 8
L’article 36 est modifié ainsi qu’il suit : Après la proclamation définitive des résultats déclarant élus le président de la République et son colistier, ils sont successivement installés dans leurs fonctions par le Conseil constitutionnel au cours de la même cérémonie mais, seulement, après l’expiration du mandat du président sortant. Le président de la République sortant reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
Au cas où, avant son entrée en fonction, le président élu décède, se trouve définitivement empêché ou renonce au bénéfice de son élection, le vice-président de la République élu est proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel. Il nomme un vice-président de la République.
Dans tous les cas de nomination d’un vice-président par le président élu, par suite de décès, empêchement définitif ou démission, le président peut mettre fin aux fonctions du vice-président nommé, après en avoir informé le président du Sénat et le président de l’Assemble nationale.
Article 9
L’alinéa 4 de l’article 37 est modifié ainsi qu’il suit :
Alinéa 4 : le président de la République et le vice-président nouvellement élus font une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.
Article 10 :
L’article 39 est modifié ainsi qu’il suit : En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président qui prête aussitôt serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique. Le nouveau président nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36.
En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat du vice-président élu, le président de la République nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36.
Le vice-président nommé dans ces circonstances ne peut remplacer le président de la République élu en cas de vacance définitive. Il est procédé à un nouveau scrutin. Le nouveau scrutin est organisé soixante jours au moins et quatre vingt dix jours au plus, après la constatation de la vacance par le Conseil constitutionnel. La suppléance est assurée par le Président du Sénat.
Article 11
L’article 41 est modifié ainsi qu’il suit : En cas de vacance définitive, le Conseil Constitutionnel est saisi, selon le cas, soit par le Président de la République, soit par le vice-président de la République, soit par le Président du Sénat.
En cas de force majeure liée à l’indisponibilité des personnes visées à l’alinéa précédent, le Conseil Constitutionnel peut procéder à la constatation de la vacance.
Article 12
L’alinéa 1 de l’article 101 est modifié ainsi qu’il suit : Le Président de la République et le vice-président de la République ne sont responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions qu’en cas de haute trahison. Ils ne peuvent être mis en accusation que par les deux assemblées réunies en Congrès, statuant par un vote identique au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes des membres les composant ; ils sont jugés par la Haute Cour de Justice.
La présente loi constitutionnelle sera exécutée comme loi de l’Etat
Tuff Gong
En Juin, 2011 (12:42 PM)Je te promets, tu ne seras pas de la partie! Bientôt ton tour chez le...scalpeur. VIEILLARD DE VOYOU!
Reply_author
En Mars, 2022 (15:23 PM)Pas De Conclusion Hative
En Mars, 2022 (16:37 PM)221reply_author
En Mars, 2022 (17:23 PM)Undefined
En Juin, 2011 (12:42 PM)Bobodiouf
En Juin, 2011 (12:43 PM)Undefined
En Juin, 2011 (13:10 PM)Undefined
En Juin, 2011 (13:18 PM)Undefined
En Juin, 2011 (13:24 PM)Patriotikemente
En Juin, 2011 (13:27 PM)L’article 36 est modifié ainsi qu’il suit : Après la proclamation définitive des résultats déclarant élus le président de la République et son colistier, ils sont successivement installés dans leurs fonctions par le Conseil constitutionnel au cours de la même cérémonie mais, seulement, après l’expiration du mandat du président sortant. Le président de la République sortant reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
Au cas où, avant son entrée en fonction, le président élu décède, se trouve définitivement empêché ou renonce au bénéfice de son élection, le vice-président de la République élu est proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel. Il nomme un vice-président de la République.
Dans tous les cas de nomination d’un vice-président par le président élu, par suite de décès, empêchement définitif ou démission, le président peut mettre fin aux fonctions du vice-président nommé, après en avoir informé le président du Sénat et le président de l’Assemble nationale.
D.
En Juin, 2011 (14:08 PM)SENEGALAIS, INDIGNONS-NOUS !!!
Il faut que
WADE DEGAGE !!!
Santassou
En Juin, 2011 (14:09 PM)Zamzam
En Juin, 2011 (14:28 PM)La tentative de succession monarchique ou dynastique tout comme le "Ticket" maladroit brandi témoignent et participent de ce trouble d’un homme ''seul'' en complet déphasage avec les réalités du siècle !
"On ne fabrique pas de l'électricité nucléaire comme on fabrique des pots de yaourt.", disait Corinne Lepage
Les hommes politiques perdent, de plus en plus, leur faculté de discernement, leur finesse d’esprit et partant les repères qui auraient dû être les leurs.
A force de vouloir user de leur pouvoir temporel, sans conscience, il arrive que les hommes en abusent. Malheureusement !
La situation alarmante de "Sunugal" renvoie tristement à ce que disait William Shakespeare : « C’est le malheur du temps que les fous guident les aveugles ».
Face à des comportements irresponsables, il ne faut pas – me semble-t-il – chercher à changer la règle du jeu, mais s’évertuer plutôt à amener les hommes à changer de jeu
Sauvons ce pays du chaos !
Lagaffe
En Juin, 2011 (14:40 PM)Papy
En Juin, 2011 (15:02 PM)Dépité
En Juin, 2011 (15:16 PM)Undefined
En Juin, 2011 (15:29 PM)Nassok
En Juin, 2011 (15:30 PM)Nous n'avons pas besoin de vice-président mais d'un PRESIDENT du PEUPLE !
Wassalam
Peace 1
En Juin, 2011 (17:16 PM)Le Sénégal est un pays de paix de droit et nul n’a le droit de prôner la violence alors cher sénégalais regardez se qui se passe autour de nos pays voisins (guerre, viol violence).et c’est des personnes comme Barthélemy Dias et des groupes de personne comme Benno qui veulent entrainer le Sénégal dans le ko. Les chefs religieux ont raisons de ne point répondre à l’appel à la violence.
Soutenons le Président WADE pour son projet de loi qui constitue une avancé sur le plan démocratique
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