Le musicien sénégalais Youssou Ndour a accordé une grande interview au mensuel dakarois d’informations culturelles et sportives »221 » dans sa dernière livraison. Dans cette interview, le patron du Super Etoile revient sur ses débuts dans la musique, parle de ses projets, mais refuse de répondre à une question sur un différend qui opposerait ses deux épouses, Mamy Camara et Aida Coulibaly . « Je dis toujours que j’ai ma vie privée et je ne la dévoilerai jamais pour rien au monde », soutient-il.
Comme toujours Youssou Ndour a refusé de se prononcer sur sa vie privée, à la suite de question qui lui a été posée sur un différend qui existerait entre ses deux épouses, Mamy Camara et Aida Coulibaly. Pourtant la rumeur de son divorce avec sa première épouse Mamy Camara, ancienne miss Sénégal qu’il aurait expulsée du domicile conjugal fait le tour des salons à Dakar. « Les gens parlent beaucoup, mais il y a un sujet que je ne vais jamais aborder dans la presse : c’est ma vie privée. Une chose m’a quand même beaucoup atteint, c’est le fait que les gens aient dit que je sortais mon épouse du domicile conjugal. Si jamais cette rumeur était avérée, je serais la personne qui sortirait et non le contraire. De toutes manières, ces choses là ne sont pas importantes, I dont care ! Je dis toujours que j’ai ma vie privée et je ne la dévoilerai jamais pour rien au monde », a expliqué Youssou Ndour. Et d’ajouter pour que nul n’en ignore : « j’ai coutume de le dire : le chien aboie la caravane passe. Que personne ne compte sur moi pour que je lui raconte ce qui se passe dans mon domicile. Par contre, quand les gens racontent des méchancetés du genre que je sors ma famille, cela me déçoit et c’est mal me connaître que de me croire capable de tant de bassesses. Et comme je le répète encore une fois, dans pareille situation, je serai la personne à foutre dehors ».Youssou Ndour s’est livré également dans le numéro « 221 » à quelques confidences sur son enfance. « Je viens d’une famille Gawlo du côté de ma mère et toutes les choses qui me sont arrivées culturellement ; particulièrement dans le domaine de la musique, sont dues à mon appartenance à cette famille », raconte le lead vocal du Super Etoile. Il parle également de sa vie à la Médina où il a pu acquérir naturellement ce don pour la chanson. « J’ai commencé à chanter dans les kassaks, jusqu’au jour où j’ai pu intégrer une troupe théâtrale puis un orchestre », souligne t-il. Et de poursuivre en confiant que son père était opposé au début à sa carrière musicale avant de se rechigner à le laisser continuer. « J’ai intégré le Diamano, le Star band, l’Etoile de Dakar. J’ai voulu passer à une carrière solo. Les choses sont venues naturellement ». Interrogé sur la clef de son succès, l’auteur de « Alaasama day » estime tout simplement que "la clé du succès de Youssou est le fait d’avoir refusé de s’enfermer dans un style musical. On m’appelle certes le roi du « mbalax », mais j’ai refusé de rester dans un style figé ». Par contre Youssou Ndour récuse son côté « affairiste forcené sans état d’âme » dont l’accusent certains. « (…) Je sais que certains pensent du mal de mon travail, mais ma satisfaction est le soutien que j’ai pu apporter à plein de gens de mon métier. Je n’ai jamais oublié les autres. J’en ai encouragé tellement que je peux revendiquer à juste titre, avec mes initiatives et mes démarches, plus de 40 à 50% de la musique sénégalaise de ces dernières années, tant au plan de la production que de l’enregistrement et des encouragement », dit-il. Et de conclure en ces termes : « j’ai la conscience tranquille ».
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