ZIGUINCHOR - AVIS DE RECHERCHE LANCE CONTRE UNE JEUNE FILLE Ndèye Sophie Diop, élève en classe de Terminale, portée disparue

L’absence prolongée d’une jeune élève du Lycée Djignabo de Ziguinchor inquiète ses parents et ses camarades de classe. La police est à la recherche de cette jeune fille qui n’a jamais fugué, d’après sa mère.

Le commissariat de police de Ziguinchor est à la recherche d’une jeune élève du nom de Ndèye Sophie Diop. En classe de Terminale au Lycée Djignabo, la jeune fille est portée disparue depuis lundi à son domicile sis au quartier Boucotte. Agée de 21 ans, mesurant environ 1,50m, cheveux légèrement ondulés, Ndèye Sophie Diop, à en croire son père adoptif Kaba Cissé, ne portait, a priori, d’autres affaires sur elle que ses vêtements et ses bagages d’école, quand elle quittait, lundi matin, son domicile pour se rendre dans son établissement public. «Nous avons entrepris des recherches un peu partout. Mieux, nous nous sommes rendus à la gendarmerie et à la police pour faire des déclarations», a ajouté M. Cissé. Et de souligner : «Ma fille adoptive n’avait aucun problème avec sa famille et son entourage. Cependant, je dois avouer qu’elle était alitée depuis un certain temps et qu’elle se plaignait très souvent de maux de tête.»

En classe de Terminale, à en croire son tuteur, Ndèye Sophie Diop était sortie première de sa classe, lors du premier semestre. Son téléphone portable ne cesse de sonner, à l’appel de ses parents. «Personne ne décroche. Il arrive parfois même que la ligne soit occupée», informe Kaba Cissé. Depuis hier, la maison des Cissé est envahie par les parents, amis, voisins et copines de la lycéenne  qui sont plongés dans l’émoi et dans la consternation.

Une disparition de l’élève Ndèye Sophie Diop qui fait suite à celle de l’étudiant de l’Université de Ziguinchor, Djiby Diallo, en 5e année en Informatique, qui était portée disparue le 22 février 2013. Né le 05 mai 1986 à Kadione, le jeune étudiant a été finalement retrouvé pendu le 1er mars 2013, sous un arbre dans le quartier de Diabir, situé dans la périphérie de Ziguinchor. Un drame qui avait plongé la communauté universitaire dans une désolation totale. Un dossier où, à en croire ses camarades, planaient beaucoup de zones d’ombre. L’enquête ouverte par la police n’a pas encore livré ses secrets.

MME CISSE, RAMA BA, MERE DE L’ELEVE

«Nous n’écartons pas la thèse de l’enlèvement»

 
«Je suis très inquiète car ma fille n’a jamais fugué. Tout s’est passé le lundi matin, quand Ndèye Sophie a quitté notre domicile pour se rendre à l’école. Et depuis lors, nous ne l’avons plus revue. Ses lieux de fréquentation étaient son école, ses copines de classe et l’école privée Marie Curie, au quartier Santhiaba. C’est là qu’elle prenait des cours particuliers. Nous avons interpellé son ami, mais il nous a dit qu’il ne l’a pas vu. Son téléphone portable ne cesse de sonner dans le vide, mais point de réponse. Nous n’écartons pas la thèse de l’enlèvement. Si tel est le cas et si ses ravisseurs nous entendent, qu’ils aient pitié d’elle et la libèrent. Que la police, la gendarmerie et les autorités nous aident à retrouver notre fille. Ma famille et moi sommes très inquiètes.»