Ce 19 juin 2025, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a inauguré le nouveau service de Contrôle Régional des Finances (CRF) à Ziguinchor, une initiative qu’il présente comme « un cap clair d’un État proche de ses citoyens, axé sur la territorialisation des services pour plus d’équité et d’efficacité ».
À cette occasion, le ministre a abordé plusieurs enjeux économiques, notamment le dépôt imminent du Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) 2026-2028, adopté en Conseil des Ministres le 18 juin 2025. Ce document, qui encadre le dialogue avec le parlement, sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale pour organiser les Débats d’Orientation Budgétaire (DOB) dans les délais légaux. Concernant la Loi de Finances Rectificative (LFR) 2025, il a assuré que sa préparation respecte les procédures et les exigences de sincérité budgétaire.
Sur la question de la dette, Cheikh Diba a démenti des « chiffres et interprétations erronés » circulant récemment, qui évoquaient une dette cumulée sur 2024-2025 ou une mauvaise utilisation des ressources publiques. « Le gouvernement mène une politique d’endettement responsable, cohérente et conforme à nos engagements internationaux », a-t-il affirmé, précisant que les fonds mobilisés soutiennent prioritairement l’investissement productif, les infrastructures et la transformation économique.
Concernant les relations avec le FMI, le ministre a révélé qu’après la découverte d’écarts significatifs dans les informations budgétaires et comptables de 2019 à 2024, confirmés par un audit de la Cour des Comptes, le FMI a temporairement suspendu les décaissements prévus dans l’accord de prêt de juin 2023. « Cette suspension permettra une évaluation approfondie des causes et de l’ampleur des inexactitudes budgétaires et comptables », a-t-il expliqué.
Commentaires (1)
et pendant ce temps l'économie du pays se meurt
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