À Ziguinchor, le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement a présidé la journée "Sétal Sunu Réew" à l'école Francisco Carvalho, en compagnie de la déléguée générale à la Délégation à l'entrepreneuriat rapide Aïda Bodj. L'école Francisco Carvalho de Santhiaba, située dans une zone où la nappe phréatique affleure, est souvent confrontée aux inondations. Ce qui perturbe le bon déroulement des enseignements-apprentissages, au sein de cet établissement d'application.
Ainsi, Cheikh Tidiane Dièye annonce que tous les moyens nécessaires vont être mobilisés pour créer "les conditions acceptables afin que dans les plus brefs délais les élèves commencent à temps les cours.
Appelant à la pérennité de ces activités, le ministre indique que "pour nous, il ne s'agit pas de donner un coup de râteau ou autre. Il s'agit, après, de rester dans l'école pour tout ce que nous allons continuer à mobiliser ici. Désherber l'école, nettoyer et on fera tout pour que les conditions soient moins difficiles".
Le ministre de l'Assainissement, revenant sur le sens de cette journée de "Sétal Sunu Réew", affirme que " ce n'est pas un acte symbolique de nettoiement une fois par mois[...] C'est un acte de gouvernement, de gouvernance aussi important que tous les projets que les Sénégalais ont entendu parler ". Créer le citoyen, reconstruire le citoyen dans l'éducation, il n'y a pas plus important, selon M. Dièye. "Pour créer et donner à la société un homme ou une femme de qualité et de valeur, c'est l'éducation qui peut le faire. Mais l'éducation à la citoyenneté", pour qui l'éducation à la citoyenneté crée les conditions de réarmement moral, d'un ressourcement et c'est en cela que le président de la République les a appelés et c'est le sens à donner à la journée nationale de nettoiement.
Le plaidoyer de la déléguée générale de la DER
Pour la déléguée générale de la Délégation à l'entrepreneuriat rapide (DER) Aïda Bodj, il y a lieu de réfléchir sur les lieux d'implantation des écoles. Il est nécessaire qu'il y ait une collaboration entre le ministère de l'Urbanisme, le ministère des Collectivités et celui de l'Éducation nationale pour déterminer les lieux d'implantation des infrastructures scolaires, en particulier au niveau des zones où la pluviométrie est abondante.
1 Commentaires
Monsieur le Ministre, pour un sénégalais qui paie ses impôts et qui en plus doit donner de son temps pour pallier les manquements des gouvernements successifs, cela ne s’appelle pas être citoyen. Si mon enfant voit dans son école un monsieur ou une dame qui trime pour que son quotidien d’écolier soit confortable et sécurisant, cela lui donnera une certaine idée de la citoyenneté. Moi, son père, j’ai été à sa place et cela m’a donné encore plus envie de donner de l’importance aux études. J’étais persuadé qu’en réussissant je paierai pleins d’impôts qui permettraient d’employer plus de personnes dédiées à ces tâches difficiles et ingrates mais qui rendent leur dignité à des personnes qui ne veulent ni voler, ni tendre la main.
Apprendre à être citoyen, c’est apprendre à anticiper son émancipation, son indépendance individuelle et collective. Ce que vous faites n’a rien de contributive dans l’apprentissage de la citoyenneté. Au contraire, vous procédez à ce que les enfants s’accoutument dans une espèce de soumission à la fatalité causée par des semblables plus vieux. Débarquez dans les écoles, à temps, avec des équipes bien outillées qui font un travail qui les impressionnent et ils voudront vous ressembler, suivre vos traces. Là vous aurez fait de l’éducation à la citoyenneté. Pour l’heure, à part pour le salaire, aucun enfant bien accompagné n’a envie de suivre vos traces.
Je ne suis plus fâché mais tout simplement agacé par le cirque que vous imposez. Cela fait des semaines et des semaines que les écoles sont envahies par l’humidité et le reste et vous attendez 24 heures avant la reprise pour jouer les cow-boys. Quand il s’est agi de Touba, vous avez été beaucoup plus réactif et même très soumis.
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