A Ziguinchor, la vie des veuves devient un cauchemar après la disparition de leur mari. Beaucoup d'entre elles sont expulsées de leur domicile conjugal par leur belle famille. En plus, beaucoup de femmes sont complètement écartées de l’héritage de leur époux.
Ainsi, la plateforme des femmes pour la paix en Casamance a décidé de prendre en charge ce problème. Dans le village d’Alioune Sitoé Diatta, ces faits socio-culturels sont très fréquents.
‘’En général, ici, la belle famille expulse les veuves de la maison. La femme est obligée de retourner chez ses parents ou de louer’’, explique Mariétou Sagna, Badienou Gokh à Kabrousse.
La plateforme veut mettre fin à ces pratiques en organisant des journées de consultation juridique pour orienter ces femmes. ‘’Les femmes sont sous informées par rapport à ces droits juridiques tels que l'état civil, le foncier. Nous, en tant que femmes, nous avons ce problème au niveau de cette zone’’, souligne Marie Sagna, représentante de la plateforme au micro de Iradio.
Auteur: Ndéye Rokheya THIANE
Publié le: Jeudi 05 Décembre 2019
Commentaires (19)
FOUTEZ-NOUS LA PAIX
FOUTEZ-NOUS LA PAIX
FOUTEZ-NOUS LA PAIX
FOUTEZ-NOUS LA PAIX
Seneweb peut il est peut etre temps de faire des articles pour presenter nos cultures cela permettrait de diminuer la politique dans votre site.
je suis diola né et grandit en Casamance mais jamais je n ai entendu une chose pareil quoi c est pas de chez nous dé vous traitez la un cas isolé il ne faut pas généraliser ka gadior
Commentaires instructives merci grand diatta
Enfin des échanges fructueux sans injures.Nii la way.Si on veut éviter des problèmes'une seule solution:la loi coranique.Pourquoi?Parce qu'on donne à chacun son dû et chacun va reconstruire sa vie.On ne peut pas entasser des générations dans un petit carré et vouloir progresser.Maintenant,les exploitations familiales peuvent être gérées comme une entreprise avec des actions.C est plus juste.
Ce sont les diolas pas tous les ziguinchorois
Les héritages et successions sont compliquées. C’est dur mais la vie est dure. Moi j’ai vu une femme à guediawaye qui avait perdu son mari et la maman du gars par compassion l’a laissée rester dans la maison mais au bout de quelques temps après le veuvage la femme a commencé à avoir des fars. C’était très triste pour la maman du défunt et ses frères et sœurs
la société sénégalaise est maudite au lieu que chacun aille chercher son gagne pain vous êtes là à attendre que votre frère meure pour venir emmerder sa femme et ses enfants. Honte à vous moi même qui vous parle j'ai subi la même chose, j'ai refait ma vie mais le jour ou je vais voir un des frères ou sœurs de mon défunt mari je vais le bouffer cru.
Je suis roucouler de mère diola. Je parle bien la langue de ma mère et je connais même mieux sa tradition que celle de mon père. Je peux vous dire de suite que le texte porte à confusion. Ces femmes ne peuvent pas garder les terres ni la maison familiale parce que le plus souvent tout reste au nom de l'ailleul. Chez ma mère par exemple tout est au nom de mon arrière grand père. Aujourd'hui c'est plutôt un patrimoine familial que nul ne peut s'approprier. C'est une tradition qui n'a rien à voir avec la religion. Je n'ai jamais entendu parler de mirass chez mes oncles diola. Par contre ils ne laissent personne dehors. C'est surprenant d'apprendre que les veuves sont renvoyées. Le diola ne va jamais laisser partir les enfants de son frères partir. Il n'est même pas leur oncle il est leur père. D'ailleurs tonton n'existe pas dans leur langue. Un oncle c'est aussi papa. Si je me trompe mes oncles peuvent me rectifier.
li faut regarderla video de christian anampour sur trokosi sur le ghana pour comprendre que nos pratiques nous retardent. on peut meme heriter une fille vierge labas
@Grand Diatta.
Mille merci. J'ai relu votre CONTRIBUTION au moins une dizaine de fois. Cette coutume de ASSAMPOULE existe aussi chez certaines ethnies même si c'est de manière moins prononcée.
Chez le Wolof par exemple, même musulmans, le DOMIU BADIENE l'enfant de la soeur du père est considéré comme notre" esclave" et s'arroge le droit de réclamer le beau boubou bazin qu'on a pas encore soldé. En échange, il s'occupe de certains travaux lors des cérémonies...
Moi, j'ai de la chance. Le mien a un gros ventre et des fesses pas petites...lol !
Hahahaha, si ton cousin te lit, tu vas devoir vider ton placard pour te faire pardonner !!!
C'est pire chez nous wolof nos prédateurs de pères et tantes maternels nous otent toutes possibilités d'héritage qui devaient revenir à notre defunt père.
arrête de généraliser. Parle de ta famille. L'accaparement de l'héritage de son frère n'est pas une coutume chez les wolofs. C'est une forme de cupidité qu'on retrouve partout.
les belle familles ces toujours des problems. mon est dece et nous a laisser 4 maisons et 2 terrains. mais au prealable 20ans de cela is avait ecrits un testament pour nous laisseer tous ses biens. mais je ne sais comment mon oncle a fait mias avant le deces de mon pere il a pu convaincre mon pere de divorcer avec ma mere et puis vendre une des maisons 6 mois avant le deces de mon pere. mais quand le notaire a lu le dernier testament devant le juge tous les maisons et terrains, bien presents dans le testament et mon pere n a jamais modifier le testament. maintenant il veut nous faire croire que mon pere nous a desheriter sans nous le dire( mon frere et moi) or que la maison maison qu' il a vendu devais me aller a moi et mon fere. maintenant il dit que mon pere lui afait une procuration mais il est pres a rembourser 95 millions. mais on lui a dit que veut notre maison pas l' argent donc on va porter plainte la semaine prochaine contre lui. je suis entrain de chercher un avocat
Votre problème n'a rien n'a voir avec la tradition. Vous avez juste un oncle ganster qui vous a dérobé tout votre héritage laissé par votre défunt père. Bon courage
gainster ou non la freres et soeurs du defent veulent toujours avoir quelque chose maintenant. a faire de tradition c' est du passer. il faut toujours ecrire un testament pour proteger ses enfants comme la fait ton papa parceque les gens sont mechants dans ce pays.
J ai appris bcp de choses today
Dans la coutume diola en général (sauf dans certaines zones rares), les hommes héritent des hommes et les femmes héritent des femmes. Quand une maman meure, ce sont ses filles, ses sœurs et ses nièces (filles de ses sœurs) qui s’occupent de tout. Les hommes interviennent de façon limitée, avec la permission de leur sœurs et tantes en général.
Lorsqu'un homme meurt, ce sont ses garçons qui s'en occupent...
Maintenant, il faut faire une distinction très importante : ici on parle d'affaires de familles( hérités des ancêtres) qui s'héritent de père en fils et de mère en filles. Par exemple, dans la plupart des zones diola, les terres (habitations, champs, palmeraies, ...) sont des biens de la famille et en tant que telles, elles restent dans la famille. Ce sont des terres laissées par les ancêtres. C'est pour cette raison que seuls les garçons en héritent car dans la tradition, la femme rejoint la famille de son mari alors que les garçons restent dans leur famille d'origine.
En compensation à ce fait, les enfants des sœurs et tantes ont tous les privilèges et droits inimaginables sur tout dans la famille d'origine de leur maman. On appelle ces enfants les Assampoule. Littéralement, quand un Assampoule (la fille ou le fils de votre sœur ou tante) vient chez toi et touche à un objet qu'il désire, ça lui appartient. Vous n'avez pas le droit de vous opposer à ce qu'il s'en approprie. Imaginez qu'un assamboule vous prenne votre ordinateur ou votre iphone :-). L’idée est que les enfants des sœurs ou tantes profitent, de tout dans la famille d'origine de leur maman, de leur vivant, puisqu'ils ne vont pas hériter de la famille. Ils peuvent emprunter des champs a cultiver, mais ils les rendent à la famille (de leur maman )quand ils seront vieux et ne pourront plus travailler.
Voila d'ou viennent ces pratiques. Maintenant, aucun diola ne pense à récupérer les biens du foyer de son frère acquis par le couple (maison construite à Dakar, par exemple).
Contribution très pertinente !!! Ça a le mérite d'être clair. Merci
Votre commentaire apporte un éclairage inédit à cette affaire !
À vrai dire, ce que vous faites là, c’est ce qu’on attend d’un internaute utile : que sur un sujet qu’il maîtrise il ouvre les yeux aux lecteurs ! Bravo et 1000 mercis pour cette contribution !
Ceci dit j’ai une question qui me taraude : qu’en est-il des diola de confession musulmane ???? Continuent-ils toujours avec cette organisation successorale ou se plient-ils aux lois islamiques en la matière ??? Je suis hyper curieux d’en savoir plus !
Au plaisir de vous relire !
@Mbarka Sougoufara,
j'aimerais te répondre en détails, mais je n'ai pas le temps.
Globalement, en Casamance, chrétiens et musulmans respectent la tradition. Cela ne veut pas dire qu'ils pratiquent cette tradition. Après , dans les détails, il peut y avoir des différences et des cas particuliers.
Il faut dire qu'en Casamance, il y a pratiquement dans toutes les familles des musulmans et des chrétiens. Dans le cas particulier du Kassa (département d'Oussouye et une partie du sud du département de Bignona comme certaines îles), dans la vie de tous les jours les gens ne font pas de différences entre animistes, chrétiens ou musulmans qui sont souvent frères et sœurs. Certains cimetières sont mixtes et souvent lors des ceremonies traditionnelles (parfois organisées par des animistes), on va chercher un musulman pour égorger les bœufs, moutons, afin de permettre aux musulmans de manger,,... Je l'ai vu plusieurs fois.
Ma réponse est un peu rapide. Entrer dans les détails pourrait montrer les choses de façon plus claires, plus correcte.
C'est pas islamique ça ! Bon on tolère pour vous
Oui bien expliqué. Merci way ku xam moo war wax. Waaye dëgër fit di ñoodi rek di dem.
Oui bien expliqué. Merci way ku xam moo war wax. Waaye dëgër fit di ñoodi rek di dem.
C'est horrible, surement accusées de femme de malheur, elles font l'objet d'agressions et de haine car leur mari est mort.Ah ça me fait réflechir car la mienne pourrait subir le même sort si jamais, donc je vais prendre des dispositions en lui cédant ma maison avec les enfants..
Ce n'est pas ce qui est écrit.
N'extrapolez pas ( sauf si c'est ce que vous voulez penser des veuves).
Ce n'est pas ce qui est écrit.
N'extrapolez pas ( sauf si c'est ce que vous voulez penser des veuves).
Bravo !
Pensez à établir un acte notarié pour que personne ne puisse contester la propriété de madame sur ce que vous lui cèderez !
Que Dieu vous bénisse pour votre bonté, pour votre sollicitude, pour votre mansuétude à l’égard de votre moitié, amin ! Ça me touche bcp !
Que Dieu vous donne une longue vie bénie à tous les deux et aux fruits de vos amours, amin .
Dura lex sed lex. La loi est dure mais c'est la loi. Faut toujours être prêt, autant que possible, face au destin. Un croyant s'assume de son vivant
Cette plateforme ne comprned rien de la culture diola. On lui demande des comptes relatifs à la paix. Après son échec maintenant elle fout son nez ailleurs. Nous sommes en milieu villageois où plusieurs pères de famille peuvent habiter la même maison. Quand l'un meurt, vous voulez que sa femme hérite de la maison. Etles autres frères vont habiter où? Chez elles? La culture diola est complexe et diffère d'un village à un autre. Si la femme ne veut pas se remarier au sein de la famille, vous voulez qu'elle hérite de quelque chose? Non, ce que ce journaliste ne dit pas c'est que c'est un problème culturel où l'inceste qui n'existe pas chez ces femmes qui cherchent partout de l'argent. Leur position ne va pas aboutir car la culture de notre contrée doit être respectée par ceux et surtout celles qui ne la comprennent pas. Alllez ramener la paix comme le nom de votre machin l'indique. Laissez-nous avec notre culture SACREE. Vous êtes trop petites pour attaquer notre culture dont nous sommes Fiers. Foutez-nous la paix. Les injures ne peuvent rien changer. Venez d'ailleurs nous le dire dans nos villages si vous êtes courageuses. Les relais de la presse ne concernent que celles ou ceux qui commandent des articles dénués de quintescence.
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