Le sélectionneur national des Lions souhaite avoir des garanties dans son contrat qui va le lier prochainement à l’équipe nationale. Il l’a exprimé, samedi dernier, au cours d’une conférence de presse tenue dans la salle de réunion de la Fédération sénégalaise de basket ball. Après avoir assuré la qualification de l’équipe pour l’Afrobasket d’Abidjan et les Jeux africains de Lusaka de 2011, Abdourahmane Ndiaye « Adidas » est déjà entré de plain pied dans les discussions avec le patron du basket, Baba Tandian. « Il faut qu’on me fasse un contrat en bonne et due forme qui me permet de gagner quelque chose. J’ai presque passé trente ans à cotiser au niveau de la sécurité sociale en France, donc si je dois me consacrer à cette équipe et venir m’installer au Sénégal, il me faut des garanties », a-t-il dit. Tout cela fait partie des questions que Baba Tandian a soumises au président Abdoulaye Wade qui l’avait invité, samedi dernier, à la coupure du jeune. Le patron du basket avait annoncé avoir des discussions sérieuses avec le chef de l’Etat sur beaucoup de questions sur la discipline. La prise en charge du technicien a été en bonne place dans ces échanges.
Le technicien des Lions est revenu sur la performance de ses poulains qu’il a qualifiée d’extraordinaire. Selon lui, les garçons lui ont non seulement fait plaisir, mais aussi ont fait plaisir au public, notamment leur peuple tout entier. Abdourahmane Ndiaye juge le niveau très relevé avec trois bonnes équipes, en l’occurrence le Mali, Cap-Vert et le Sénégal qui étaient présentes lors du dernier Afrobasket. Il souligne avoir bénéficié pour la première fois de très bonnes conditions de travail, avec tout ce qu’il faut, notamment la collaboration avec les professionnels qui l’entouraient. Il s’est montré content de son retour en équipe nationale et prêt à continuer jusqu’à l’horizon 2013 ». Le coach Sénégalais se targue d’être le seul Africain qui défie les Européens sur les terrains du basket occidental. Avec son titre de champion d’Europe de club, avec 21 ans dont 15 passés dans l’Euroligue, il dit parcourir les terrains sans en rencontrer un seul entraîneur africain. L’équipe du Sénégal a joué ce tournoi avec trois professionnels, selon le coach. La plupart sont des étudiants qui ont démontré qu’ils pouvaient faire quelque chose. « Je leur ai toujours parlé dans les vestiaires, en disant il faut qu’ils soient soudés, qu’ils forment une équipe forte », relève-t-il. L’équipe a su s’imposer à tous les défis, répondre présente là où elle était attendue. Abdourahmane Ndiaye est d’avis qu’il faut permettre à d’autres jeunes d’accéder à cette équipe, mais reste ferme en disant : « en tant qu’entraîneur, l’équipe nationale ne doit pas se marchander. On doit courir pour y entrer ». Il faisait allusion à certains joueurs qui étaient convoqués et n’étaient pas venus. Pour terminer, Adidas souhaite des manifestations sportives en décembre, lors de la trêve dans les championnats professionnels occidentaux qui pourraient regrouper des équipes d’ailleurs, notamment d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, etc.
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