Aya Pouye, vice-présidente de la Fédération sénégalaise de basket, Chargée des compétitions a salué le retour en Afrique de l’Asc Bopp et l’Us Rail au tour préliminaires de la zone 2 aux championnats d’Afrique de Conakry. Ces joutes qualificatives aux prochains championnats d’Afrique des clubs masculin prévus en Angola est une bonne expérience pour les clubs sénégalais qui brillent par leur absence depuis trois ans.
« Ancienne joueuse, j’ai eu la chance de participer à des championnats d’Afrique. En tant que présidente de l’Ascc Bopp, je trouve que c’est légitime de présenter son équipe. Parce qu’il y a de jeunes joueurs auxquels il faut offrir la possibilité de participer à un tournoi continental, de se frotter à d’autres adversaires et d’acquérir l’expérience continentale », a apprécié Aya Pouye, actuelle vice-présidente et non moins présidente de l’As Bopp, équipe vice -championne du Sénégal en 2005.
Au terme de ces préliminaires qui se déroulent du 5 au 10 novembre à Conakry, l’équipe qui sera classée première est qualifiée à la 22e édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions prévue du 23 novembre au 2 décembre en Angola. Pour ce qui est de la non-participation des clubs féminins au Can des clubs féminin qui s’est achevé à Maputo, la vice-présidente de la Fédération sénégalaise de basket chargée des compétitions internationales a souligné qu’elle s’expliquait principalement par la proximité de cette compétition avec le championnat d’Afrique organisé en septembre à Dakar. « Les féminines devraient participer mais la majorité des joueuses était pratiquement dans les clubs.
On ne pouvait donc pas se présenter dans les clubs et participer à des compétitions de clubs. Nous avons ainsi opté pour le Championnat d’Afrique des nations », indique-t-elle. En prélude aux tournois préolympiques et les éliminatoires qui attendent prochainement les équipes nationales féminines et masculines, Aya Pouye estime par ailleurs qu’il faudra y aller avec les moyens et en travaillant à la base. Selon elle, « Il faut que ceux qui parlent viennent travailler à la base. Il ne suffit pas de dire que le basket devrait être au-devant de la scène. Cela c’était de notre génération où il y avait les moyens.
Maintenant, il n y a pas beaucoup de moyens. Personne n’est plus placé que nous pour parler de basket. En tant qu’ancienne joueuse, nous sommes là pour apporter notre expérience », précise-t-elle. Au sortir du championnat d’Afrique de Dakar, la Présidente de la Commission féminine et développement du basket en Afrique reste convaincue que le Sénégal est sur cette bonne rampe de lancement enclenché depuis 2005. « Je pense que depuis notre arrivée, le Sénégal était sorti dans les rangs en 2005. Nous avons été mieux que nous sommes montés quatre fois sur un podium africain.
On oublie vite que le Sénégal est médaillé d’or aux derniers Jeux Africains. La relance a commencé depuis 2005. C’est vrai qu’en 2007, nous avons raté le coche. Les gens doivent comprendre ce qu’est le sport. Il faut toujours un vainqueur et un vaincu. Nous avons gagné le Mali en match de poule », soutient la seule femme sénégalaise présente dans les instances de la Fiba.
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