Les Mavs retrouveront le Heat de Miami en finale. Spectacle garanti .
Vingt-six ans après sa création, Dallas s'est qualifié pour la première finale NBA de son histoire, en éliminant Phoenix en finale de la Conférence ouest, samedi.
Grâce à leur succès 102 à 93 lors du match N.6 à Phoenix, les Mavericks, qui remportent la série 4 victoires à 2, ont obtenu le droit d'affronter Miami à partir de jeudi à Dallas pour le titre suprême.
Phoenix, qui avait battu Dallas en demi-finale de Conférence l'an passé, échoue pour la 2e année consécutive en finale de Conférence. L'an passé, les Suns avaient été battus par les futurs vainqueurs, San Antonio.
Le coup est d'autant plus dur pour Phoenix, qui se savait condamné en cas de défaite, que la formation d'Arizona a largement dominé la première moitié du match (+12 à la pause), avant d'exploser dans la seconde moitié (-21 points en deuxième période).
Et la superbe performance de Boris Diaw aura été inutile et peut être encore plus amère pour celui qui a largement justifié sa désignation de joueur ayant le plus progressé cette saison.
L'homme du match a inscrit 30 points (11/16 aux tirs et 8/10 aux lancers-francs), ajoutés à 11 rebonds et 2 passes en 40 minutes de jeu.
Les Texans démarraient de la pire des manières cette rencontre. Avec 7 tirs consécutifs ratés dès les premières minutes, les Mavericks se retrouvaient logiquement distancés à la fin du 1er quart-temps (29-14).
Terriblement maladroits, avec 38 % de réussite au tir et 0 sur 10 à 3 points, ils étaient en plus victimes d'un début de match tonitruant de Diaw.Phoenix gâche 18 points d'avance.
A la pause, l'ailier français avait déjà inscrit 20 points et pris 8 rebonds pour donner aux Suns une avance non négligeable à la mi-temps (51-39), après avoir même eu 18 points d'avance.
La contre-partie de ce débordement d'énergie des joueurs de Phoenix, qui se savaient en vacances en cas de défaite, était un nombre important de fautes.
Diaw, Tim Thomas, Raja Bell et le Brésilien Leandro Barbosa comptaient déjà 3 fautes chacun à la moitié du match.
L'élan de Diaw était même freiné par une 4e faute, offensive, après trois minutes dans la 3e quart-temps, obligeant l'entraîneur Mike d'Antoni à rappeler son ailier sur le banc.
Du coup, Dallas profitait d'une défense un peu plus perméable des Suns, dont les jambes semblaient soudain très lourdes, après 20 matches en 42 jours.
Et aidé par un Steve Nash, totalement muet dans le 3e quart-temps, Dallas se lançait dans une incroyable course-contre-les-points pour attaquer le dernier acte avec 4 points de retard (66-62).
Sonné par ce retour, Phoenix était KO et abandonnait les commandes du match aux coéquipiers de l'Allemand Dirk Nowitzki (24 pts et 10 rebonds) pour la première fois du match sur un smash du Sénégalais Desagana Diop (68-66 à la 39e).
Et les jeux étaient faits. Dallas, mené de main de maître par l'entraîneur Avery Johnson, s'envolait vers un succès irrémédiable et historique.
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