BOMBARDIER ET YEKINI CONFIRMENT « Il y a eu trop de coïncidences mystiques entre nous»

Parmi les considérations à élucider et qui tenaient à cœur les amateurs et férus de lutte aux lendemains de la confrontation du 2 janvier 2011 entre Bombardier et Yekini et remportée par ce dernier, les questions mystiques qui, à un moment, ont failli même gâcher cette fête. En atteste le pile ou face décanté par le vieux Robert Diouf, sans qui…. Et pour les deux lutteurs qui ont fait face hier à la presse pour  tirer avec le promoteur le bilan de ce choc «  cela s’explique par le simple fait qu’il y a eu trop de coïncidences mystiques entre eux».  Moins de pression que lors des dernières rencontres, plus relaxes, sans méfiance aucune, échange de propos aimables et prières mutuelles, brins d’humour par moments…Yekini et Bombardier ont, hier, mieux échanger avec la presse et sans gants.  La fin du combat faisant effet. La lutte étant un mystère, cette rencontre a, en tout cas, permis de lever le coin du voile sur un certain nombre de choses ou de faits qui ce 2 janvier 2011 avaient hanté les esprits ou ému les uns et les autres. Parmi ceux-ci la bataille mystique. D’abord sur le fait que les camps mystiques des deux lutteurs étaient presque à moins de dix ( 10 ) mètres. Yekini le premier dira que «  cela s’explique par des directives reçues et qui ne pouvaient s’empêcher de faire nullement car il fallait le respecter ». Dans la même veine, Bombardier selon qui «  à lui aussi il lui avait dit depuis très longtemps par ces marabouts qu’il ne devait pas aller ailleurs que sur cet emplacement ». Ce qui a failli dégénérer quand les deux lutteurs avaient chacun « aussi comme recommandation de lutter avec le dos bien centré sur ces marabouts ». Pour Bombardier « il ne pouvait en être autrement car ce sont les recommandations qu’il avait reçues depuis des mois et il n’était pas question que cela soit changé par une question de pile ou face, même si cela entre  en droites lignes du règlement établi ». Là où pour Yekini «  lui aussi la question était claire, s’il luttait avec le dos dirigé vers son « Soumikaye » ou retraite mystique il était clair que ce combat finirait par un K.O en sa faveur. Au cas contraire il ne pouvait gagner que par lutte simple ». Et dira-t-il «  quand le problème s’est posé après le pile ou face que j’ai gagné auquel mon ex adversaire a refusé de se plier et que Robert est venu me demander de lutter n’importe où, j’ai tout de suite compris que ce combat finirait par la lutte pure ». Sur le miroir bleu, en plus des morceaux bleus qui semblaient coïncider avec le « Guimb » de Bombardier en bleu, l’enfant de Bassoul dira que «  c’est autant de coïncidences mystiques qui lui ont été données et voilà ». Et pour Yekini « cela ne fait aucun doute que Bombardier reste un très grand lutteur et qu’il a encore beaucoup à prouver et que ce combat il doit l’oublier pour se préparer à d’autres car il s’était bien préparé pour se combat mais que c’est Dieu qui en a décidé ainsi». Dans la même veine, le B52 de Mbour déclare « les ressemblances sur le plan mystique étaient troublantes mais que c’est çà aussi la lutte et que cette fois-ci la chute est claire et nette et qu’il félicite Yekini ». Non sans affirmer que pour la suite de sa carrière « dans cette arène avec le nombre d’années qu’il y a passées il ne calcule plus. Tout jeune montant qu’il doit rencontrer, le sera si son staff le juge nécessaire ». Quand à Yekini jouant toujours le clair–obscur en ce qui concerne la suite de sa carrière, il dira que « lui le bateau dans le peu de temps qui lui reste, il peut prendre tout le monde. Mais que les jeunes qui veulent arriver à leur niveau  ( lui et Bombardier en référence à Elton qui les défiait) doivent éviter de brûler les étapes. Ce qui ne pardonne pas en lutte ».