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Bouna Koundoul : Gardien de but et... ingénieur en informatique

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Bouna Koundoul : Gardien de but et... ingénieur en informatique

Montclair- New Jersey, l’endroit est situé à trente minutes de route de New York, dans un quartier hyper chic, au décor éminemment pittoresque. Ici, on est très loin des coupures d’électricité et autres signes de galère. Le parking parle de lui-même. C’est véritablement une affaire de « yax bou reuy » (haute bourgeoisie). Ce matin de jeudi, une fois n’est pas coutume, c’est le retour du soleil. L’astre tente tant bien que mal de dissiper un petit vent glacial de fin d’hiver, pour faire place au beau temps.

Nous sommes au camp d’entrainement des Red Bulls, ce prestigieux club new-yorkais aux coûts de transferts hallucinants, sanctuaire d’icones et de sommités du ballon rond…, une propriété de la célèbre marque de boisson autrichienne Red Bull.

A deux jours d’un match capital, l’on ne pouvait choisir meilleur moment pour aller à la rencontre du gardien du trésor du club et non moins portier des Lions de la « Téranga ». Bouna Koundoul, 29 ans, est le gardien de buts au quadruple-record avec les Reds : « Record en nombre de matchs disputés, record en tant que gardien ayant le moins encaissé de buts en autant de rencontres, record en nombre d’arrêts, et enfin record en nombre de matchs joués sans encaisser le moindre but. » Cet ingénieur en Génie logiciel, est aussi efficace dans la cuisine que devant sa cage. Vous en doutez ? Allez goûter à son « ceebu keccax », comme pour dire que Bouna fait bien plus que surveiller la base arrière des Lions... Nous l’avons suivi à l’entraînement, en match officiel et en privé, avant de lui tendre notre micro. Entretien !

Généralement le parcours des footballeurs sénégalais les mène en Europe. Comment avez-vous atterri aux Etats-Unis ?

C’est vrai, quand on parle de football en général, tous les regards sont tournés vers l’Europe, mais au fil des ans, c’est devenu une affaire mondiale. J’en veux pour exemple, l’Afrique ou même les Etats-Unis qui ont réalisé d’excellents résultats lors de la dernière coupe du monde. Personnellement, j’avais ma famille ici, notamment mes grands frères et plus tard, mon père m’a fait venir pour étudier et avoir des diplômes. Seulement les réalités américaines sont différentes car ici, sports et études sont liés. D’ailleurs, on ne peut pas y atteindre le haut niveau sans étudier. C’est la règle d’or.

Y a-t-il d’autres joueurs sénégalais ici et quelles qualités motivent plus les équipes à les recruter ?

Vous savez… Au moment où je vous parle, nous avons un compatriote du nom de Joseph Désiré Niouky, un ancien sociétaire du Jaraaf et du Port Autonome, qui a porté le maillot de New England Revolution et qui a été recruté depuis le Sénégal. Avant moi, un autre sénégalais, Mamadou Diallo, a joué avec les Red Bulls pendant des années. Il a laissé une très bonne image du Sénégal. Et cela a d’ailleurs facilité mon intégration dans le club. Autre précision, le nom du Sénégal figure sur la liste des meilleures équipes africaines, le parcours de 2002 est encore dans les mémoires. Donc, nous avons vraiment bonne presse au niveau du championnat américain.

Avant les Reds, vous évoluiez dans une autre équipe. Apparemment, votre intégration dans le football a été facile ?

Lorsque j’ai terminé mes études en 2005, avec un diplôme d’ingénieur en Informatique (Ndlr : Information Sciences and Policy), j’ai tout de suite signé avec Colorado pour quatre (4) ans. A la fin de mon premier contrat, j’étais plutôt intéressé à jouer en Europe, j’y suis même parti, mais malheureusement nous n’étions pas tombés d’accord sur les termes. Je suis alors revenu puisque les Red Bulls m’avaient auparavant contacté quand j’évoluais sous le maillot de Colorado. On se connaissait très bien, c’est ce qui avait facilité mon intégration.

Le championnat américain a longtemps été perçu comme un « mouroir » pour de grands joueurs. Quels défis y a-t-il pour un jeune comme vous ?

C’est vrai, c’est une chanson que nous entendons tous les jours. Les gens aiment dire que c’est un club de retraités et de joueurs épaves… Mais je voudrai juste attirer votre attention sur le fait que c’est un championnat d’une intensité incroyable. Allez voir Thierry Henry, il vous le dira ! Il a été très surpris à son arrivée de constater que c’était très physique. Je me rappelle la première remarque qu’il m’avait faite était que la moyenne d’âge était inférieure à l’Europe et qu’on ne pouvait pas tricher avec ce rythme. L’autre exemple est que la plupart des joueurs qui partent d’ici pour l’Europe, intègrent facilement à leur arrivée. Personnellement, je ne regrette pas d’avoir débuté ma carrière dans ce championnat, bien au contraire je trouve que c’est une superbe expérience de jouer dans un club qui a les moyens de recruter parmi la crème mondiale. Cela m’a permis de très vite gommer ou de démystifier l’idée de star ou de super star. Nous voyons du tout, et pour moi, tout se travaille et c’est mieux comme ça !

Qu’est-ce que cela vous fait d’évoluer auprès de célébrités comme le Français Thierry Henry et le Mexicain Raphael Marquez, notamment ?

(Il hésite) C’est la loi du sport… Si en 1998, Thierry Henry alors champion du monde ou encore en 2000 lorsqu’il remportait avec l’équipe de France la coupe d’Europe des Nations, on me disait qu’un jour on porterait le même maillot, cela me paraitrait surréaliste… Ou encore Raphael Marquez, l’homme au parcours impressionnant avec le Fc Barcelone… Je pense que le sport a ses réalités et je le conçois comme tel. Mais au-delà du plaisir de jouer dans le même club, il y a quelque chose de plus important. Ce sont des joueurs d’expérience et nous cherchons à tirer le maximum de profit à chaque fois que nous nous retrouvons entre potes. Thierry Henry par exemple, il a un capital d’anecdotes. Et de très succulentes, d’ailleurs. Tantôt, il vous raconte des bourdes de joueurs sur le terrain, d’entraîneurs, d’arbitres, de moments agréables vécus, aussi longtemps que vous remontez dans sa carrière professionnelle, etc. Et ça, c’est de la générosité. Voilà donc l’avantage de débuter sa carrière dans des clubs comme celui-ci. Il m’est une fois arrivé de dire à Henry ceci : « A la retraite définitive des terrains, tu ferais mieux de te reconvertir dans la comédie », tellement il en a… Des histoires drôles avec l’humour qu’on lui connaît ! Je vous assure que c’est un capital incommensurable. Oh la la… Une véritable base de données, et on se régale avec ce garçon !

Est-ce facile de faire la concurrence contre des sports aussi populaires que le basket ou le football américain ?

Oui, c’est une réalité que le Soccer comme on l’appelle ici, n’est pas un sport aussi suivi que le Baseball ou le Football américain, mais des statistiques publiées, il n’y a pas très longtemps, ont fait état d’une nette progression du Football en terme de popularité, ces dernières années. Cela est en partie dû à l’arrivée de sommités comme David Beckam, Henry, Marquez, etc. Le football américain est certes populaire, mais en dehors des Etats-Unis et de la République Dominicaine qui produisent une bonne partie des joueurs, c’est un sport très peu suivi. Pour revenir sur le cas Thierry Henry, il prend le « subway » quand ça le chante, alors qu’à Paris, il n’ose pas. On a donc l’avantage de vivre très sobre et à l’abri des paparazzi (rires).

Comment trouvez-vous votre football par rapport aux championnats européens ?

Si vous permettez ! Vous savez à quel championnat je peux comparer le nôtre ? Celui de l’Angleterre, car ils se ressemblent beaucoup du point de vue de la rigueur, de l’intensité, et même au niveau physique, car ici pendant toutes les quatre-vingt dix minutes, on joue sans répit : Attaque-défense, ainsi de suite et durant tout le temps que dure le championnat, donc pas moyen de tricher. C’est pourquoi à chaque fois que nous recevions les clubs européens, ils ont toujours du mal à construire et à nous imposer leurs plans. En dehors de Manchester United qui a une fois réussi à s’imposer, toutes les autres équipes, y compris Chelsea, ont été battues lors du dernier tournoi de New York. Le niveau du jeu se relève au fil des années.

Quelle est l’ambiance dans le milieu du football professionnel américain ?

Je vous assure que, surtout au niveau de Red Bull Arena (Ndlr : Stade des Red Bulls), il n’y a aucune différence avec l’Europe du point de vue ambiance, les supporters sont très présents. Parfois, on va jusqu’à vingt mille supporters dans certains matchs de championnat, mais un public essentiellement composé de blancs. (Ndlr : Aux Etats-Unis, le public du football est à majorité blanc). Les clubs qui comptent plus de supporters sont dans l’ordre : Seattle, Toronto Fc (Canada), L A Galaxi (Los Angeles), New York Red Bulls, et enfin Dc United (Washington) ; en fait, c’est un public mixte où il y a des africains, des mexicains, brésiliens, bref des ressortissants des pays pratiquant le football comme sport numéro 1. Je me rappelle l’an passé quand on jouait contre Tottenham, on avait vu un monde fou. Je ne pouvais pas imaginer qu’il y avait autant d’européens à New York.

Parlons à présent de l’équipe du Sénégal. Qu’est-ce qui a facilité votre intégration dans la Tanière ?

Pour moi, dans la vie, en toutes choses, il faut une bonne entrée en matière. Ma première sélection en équipe nationale, je m’en rappelle encore. C’était en novembre 2007 contre le Mali, sous Henry Kasperczak et Lamine Ndiaye. Ce jour-là, j’avais réussi par la grâce Dieu, une excellente prestation tout en restant très naturel.

Quelle idée vous faisiez-vous de l’équipe nationale avant de l’intégrer ?

Vous savez, je suis tout d’abord un supporter de l’équipe nationale. Quand je me souviens de notre élimination face à la Turquie en 2002, il m’arrive même de pleurer, tellement je croyais en cette équipe dont on se souviendra encore et encore. Alors, en ce moment je ne m’imaginais pas un jour dans les habits de la relève, donc c’est plus qu’un prestige. Pour moi, c’est un honneur doublé d’un lourd défi de porter l’espoir de tout un peuple. C’est un sacerdoce. Tony Silva a toujours été mon idole. D’ailleurs, je portais à l’époque un pendentif à son effigie.

Justement en parlant de Ton Silva, n’est-ce-pas un lourd héritage ?

Le fait de porter le maillot de l’équipe en soi-même, est d’abord un lourd héritage. Il l’a été pour Tony Silva et consorts, et il en sera de même pour les générations futures. Je ne fais pas de fixation sur lui (Tony), mais dans ma tête, j’ai une page de l’histoire à écrire comme l’ont fait les Mbaye Fall, Séga Sakho, Jules Bocandé…, jusqu’à l’épopée de 2002. Et je m’y suis mis depuis ma première sélection aux cotés du même Tony qui a fait preuve d’une très grande générosité à mon égard. J’ai beaucoup appris avec lui. Oui, en effet, un lourd héritage.

Comment expliquez-vous l’état d’esprit qui se traduit par un bon parcours dans les éliminatoires à la Can 2012 ?

C’est très simple. L’équipe est éteinte depuis 2002. On a à peine un quart de finale en 2004, une demi-finale à l’emporte-pièce ou si vous préférez dans le tâtonnement en 2006. Et depuis, plus rien, à part une accumulation d’humiliations et d’éliminations. Alors tout cela, ne peut plus se rééditer, donc on s’est tout de suite mis sur un processus de reconstruction qui a porté ses fruits avec bien sûr une prise en conscience de tout ce qu’il faut et de ce qu’il ne faut pas faire. Voilà, comme on dit en wolof : « ku bukki yappoon sa maam… ». Non, non ! Je crois qu’on a juste compris maintenant…

L’autre motivation est qu’on parle très souvent de 2002, même si j’ai beaucoup de respect pour cette génération et pour tout ce qu’elle nous a produit de merveilleux et de délirant, nous sommes, toutefois, restés sur notre faim, à part des titres honorifiques attribués à certains. Donc, nous avons l’ambition de faire mieux, de cicatriser la plaie et de faire oublier les pages les plus sombres de notre football. Nous avons également la chance de compter parmi les meilleurs buteurs des meilleurs championnats européens. Il faut bien que cela ait un impact sur notre football aussi.

Quelles sont vos ambitions dans la Tanière ?

« Alhamdoulilah » (Dieu Merci), j’ai beaucoup travaillé pour être à mon meilleur niveau et du coup, de devenir le gardien titulaire de mon club. Mon ambition comme je vous l’ai dit, c’est d’aider l’équipe autant que faire ce peu à remporter son premier titre continental en tant qu’acteur.

Est-ce frustrant pour vous professionnel d’être parfois le suppléant d’un gardien d’un club local ?

En football, on réfléchit en équipe et non en individuel. Le « je » n’existe pas dans notre vocabulaire, car l’ambition première étant de gagner, quelle que soit la composition du groupe dont je rappelle que les choix sont à l’appréciation de l’entraineur même si j’aurais préféré occuper une place de titulaire. Toutefois, je déplore un fait : vous êtes venus me voir dans mon club avec des joueurs de haut niveau que vous connaissez très bien, mais également avec un staff très professionnel. L’accès n’a pas été facile, j’ai dû obtenir une autorisation pour vous recevoir, et les gens ont été très sympas avec vous. Tout cela, pour vous dire et comme vous le constatez, que je suis dans un club professionnel grâce auquel je suis à l’abri du besoin et qui compte également beaucoup sur moi. Vous m’avez suivi à l’entrainement et au stade lors d’un match officiel.

Pour votre information : à l’heure actuelle, je détiens le record en nombre de matchs disputés, record en tant que gardien ayant le moins encaissé de buts, record en nombre d’arrêts, et enfin en nombres de matchs joués sans encaisser le moindre but dans ce club. Je vous ai montré quelques coupures de presse. (Ndlr : ces derniers temps, les médias ont été très durs à son encontre). Après chaque match disputé en sélection, l’on s’empresse de me demander si j’ai joué ou pas. Je ne vous le cache pas.

Nos dirigeants s’offusquent du fait que j’effectue près de dix sept heures de vol ou parfois plus sans jouer. Cela est la raison de ma passe d’armes avec le club en ce moment. Mon équipe a perdu à chacune de mes absences. Si vous voulez tout savoir, ils ne supportent pas mon statut en tant que second gardien. Et moi non plus. La priorité pour moi, c’est le club. Il m’a révélé au Sénégal. Et si je ne joue plus, on ne m’appellera plus en sélection. C’est finalement une question de choix.

Pensez-vous qu’évoluer dans un championnat européen aurait fait de vous le N°1 dans l’équipe nationale du Sénégal ?

A cette question, je répondrai sans aucune ambigüité oui. Tony Silva a vécu une situation similaire. Donc, en clair, effectivement, un club européen aurait, peut-être, changé la donne.

Quels sont vos rapports avec l’entraîneur Amara Traoré et les autres joueurs ?

De très bons rapports ! Mon premier contact avec lui remonte à 2008 quand il m’a approché pour me faire comprendre que le Sénégal avait besoin de moi. Oui, on a des rapports très courtois et on se parle très souvent au téléphone.

Que pensez-vous du débat sur un éventuel retour de El Hadj Diouf en sélection ?

El Hadj est un bon pote. On s’appelle et on se parle. On s’estime beaucoup, et même pendant nos voyages dans certains pays, on nous le demande à chaque fois. Petite anecdote : Lors du match Sénégal/Cameroun, un supporter a brandi un portrait de Diouf devant le bus où nous nous trouvions, pour nous dire « ki mo ko yor, affaire bi kii lë ». (Rires). Tout cela pour dire qu’il demeure dans le cœur des Sénégalais, mais attention ! C’est encore une fois de plus à l’appréciation de l’entraîneur. C’est un excellent joueur qui évolue dans un bon championnat. Donc, nous espérons qu’il revienne un jour à son meilleur niveau.

Quelles qualités faut-il à un bon gardien de but ?

D’abord, savoir jouer au ballon, ensuite être un bon joueur de championnat. Et pourquoi pas, être un bon tireur de coup franc et de pénalty.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune souhaitant suivre votre voie ?

Je dirai aux jeunes de donner la priorité aux études. La durée d’une carrière de footballeur est très courte pour ceux qui ont la chance d’y réussir. On a vu certains prendre leur retraite à 34 ans ou parfois à un âge inférieur. Je conseille surtout aux plus jeunes de penser à construire un avenir à temps, pour favoriser une bonne reconversion.

Alors, quels sont selon vous les avantages et les inconvénients de ce métier ?

Les avantages, c’est d’abord les opportunités qui s’offrent à vous mais également et il faut le reconnaître les privilèges et l’honneur de recevoir le drapeau du pays des mains du Président de la République et dans son palais. Vous savez… Allez jusqu’à partager les mêmes chambres avec David Beckam, Thierry Henry, Patrick Vieira, etc., nous retrouver ensemble dans des soirées, parler de vie, de caprices de femme, de folies, échanger de coordonnées, s’appeler presque tous les deux jours ou même se rendre des services de temps en temps… Ce n’est pas des privilèges, ça ? Par contre les inconvénients, ce sont les médias. Vous faites rêver aujourd’hui par vos prouesses. On le résume en deux lignes, une petite bêtise le lendemain. Et on vous consacre une page avec photo à la Une. C’est pourquoi, on se méfie plus, car certaines erreurs vous suivent durant toute votre carrière.

Il se dit que vous êtes très friqué !

« Nio ngui Sant Yallah ». Dieu Merci !

Jeune homme, célèbre et beau. Trouvez-vous les moyens de résister aux nombreuses admiratrices ?

Je suis un homme marié. J’ai un bébé de deux mois. Je me suffis pour l’instant à cela.

Dans quel métier pourriez-vous vous reconvertir à la retraite des terrains ?

Je viens d’obtenir mon diplôme d’entraîneur. C’est déjà un pas décisif pour embrasser le métier de sélectionneur. N’oubliez pas aussi que je suis Ingénieur en Informatique. Donc, sur le plan de la reconversion, j’ai vraiment plusieurs opportunités à exploiter.

Que pensez-vous de Diasporamag ?

Effectivement, c’est un support formidable que je cherchais à avoir personnellement puisque certains joueurs l’ont créé. C’est pourquoi, je suis vraiment fier de voir des sénégalais à l’origine d’une telle initiative. C’est aussi un moyen d’informer les Sénégalais sur notre championnat et sur l’actualité en Amérique de façon général, dans un style people.

Propos recueillis par Papa Cheikh SENE (Diasporamag)



19 Commentaires

  1. Auteur

    123

    En Mai, 2011 (18:15 PM)
     :-D  :-D  :-D  au moins ce gars la est intelligent les etudes d'abord mais comme ces connards de mbeur betes et analphabete :hun:  :hun:  :hun:  :hun: 
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  2. Auteur

    Diargogne

    En Mai, 2011 (18:19 PM)
    " copie-coller " PAS COOL !
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (18:19 PM)
    HOW ARE YOU BUDDY? :sn:  :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Bless

    En Mai, 2011 (18:25 PM)
    moi g la paresse de lire un tel texte  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Sylla87777777

    En Mai, 2011 (18:32 PM)
    je suis trop emu ausi si vs suiviez bien sa mode de penser et de parler vraimen sa prouv k cest klk un !!!
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    Auteur

    Kk

    En Mai, 2011 (19:33 PM)
    Il a bien raison! on ne doit pas faire faire à quelqu'un 17h de voyage pour le mettre sur le banc en plus que tout le monde se demande pourquoi khadim est convoqué
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (19:34 PM)
    yalla na senegal gange cameron senegal 2 cameron 1 yalla nako yalla def amine thi bar keb seringe touba :sn: 
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    Auteur

    Kilou

    En Mai, 2011 (19:41 PM)
    Bouna tu as oublié de dire que tu as perdu ta place de titulaire aux red Bull depuis 2 matchs au profit de Sutton car tu as coûté beaucoup de points à ton équipe! je vis ici à New york et sérieusement je préfère Khadim à Bouna
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2022 (18:39 PM)
      @17:33 Quelle relation avec St-Louis ?  Arretez avec ces raisonnements d'idiots... c'est la meme chose avec les Guy ou Sonko qui ont choisi ne se pas prononcer sur le conflit  et les minables cons de dire c'est parce qu'ils sont du Sud donc en connivence avec les rebelles. Y'a vraiment avec des gens des IQ negatifs dans ce pays.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2022 (10:46 AM)
      Pour les sudistes mom,c'est vrai, ne pas se prononcer sur le sujet MFDC pour ne pas se brouiller avec eux 
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    Auteur

    Man Hurricane

    En Mai, 2011 (19:56 PM)
    c evident que amara cherche de mettre khadim titulaire pour lui donner de la visibilitè en cas de vente du gardien en europe il pourra encaisser un peu de fric,mais de toute facon VIVE l'equipe national
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    Auteur

    Art

    En Mai, 2011 (20:04 PM)
    C EST BIEN BOUNA D AVOIR D AUTRE FONCTION MAIS TU ES UN VRAIS GARDIEN BON COURAGE
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (20:33 PM)
    thaaaa mais guayenn sonalgua niou dee bay niou dewe nonou akh sounou l'hemorrioide
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    Auteur

    G

    En Mai, 2011 (20:54 PM)
    Bouna is way better then khadim,
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (21:43 PM)
     :down: vive le senegal :sn: 
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    Auteur

    Zeus

    En Mai, 2011 (21:51 PM)
    seneweb bayiléne copier coller, séne affaire yomb na dé; assis derriere vos ordi, devant dreamweaver ou wordpress, vous plagier tous les blogs du net;
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (21:57 PM)
    y a il un seul mbeur qui a le keuyitou soukeur???  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Undefined

    En Mai, 2011 (22:49 PM)
    je demande apart bouna y at il un joueur qui continué ses etudes ?

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    Auteur

    Doudou Da

    En Mai, 2011 (22:53 PM)
    bien bouna

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    Auteur

    Malick Sene

    En Juin, 2011 (04:50 AM)
    Jounaliste il faut cesser monter Les joueurs l un contre l'autre Coundoul est tres Bon mais Amara est coach et il a choisit Khadim Donc Respect et cesser de diakhasse souniou equipe li mo takh Gendarmes yi di Len nokh!
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    Auteur

    Erdna

    En Juillet, 2011 (01:34 AM)
    Bien coundoul!! bonne continuation!!!!!!!!!!

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