Deux jours après avoir été exclu pour des raisons disciplinaires, l'Égypte a décidé de réintégrer son controversé milieu de terrain, Amr Warda, pour la CAN.
Après des accusations d'harcèlement sexuel, le milieu de terrain a été réintégré au sein de l'équipe des Pharaons, mais cette décision fait polémique.
Deux jours après avoir été exclu pour des raisons disciplinaires, l'Égypte a décidé de faire jouer son controversé milieu de terrain, Amr Warda, pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN).
Sa suspension a été réduite après la phase de groupes, ce qui veut dire qu'il manquera encore un match avant d'être à nouveau disponible lors des huitièmes de finale.
Le président de la Fédération égyptienne de football (l'EFA), Hani Abou Rida "a décidé de réduire la sanction de suspension du joueur (en l'appliquant) jusqu'à la fin du premier tour seulement", a confirmé l'organisation dans un communiqué.
À la suite du match contre le Zimbabwe, Warda a été écarté de l'équipe hôte de la CAN. Il aurait envoyé des messages insistants et des vidéos obscènes à plusieurs femmes qui l'ont accusé d' harcèlement sexuel.
Ces dernières ont partagé les messages attribués à l'international égyptien sur les réseaux sociaux.
Il a présenté ses excuses auprès de sa famille, de ses amis et de ses coéquipiers dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
La réintégration d'Amr Warda a suscité en Égypte une levée de boucliers sur les réseaux sociaux avec le hashtag en arabe "l'équipe des harceleurs".
Dans le pays, le harcèlement sexuel est considéré comme un véritable fléau.
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