Le Mexique a confirmé son succès acquis face à l'Allemagne (1-0) et battant la Corée du Sud (2-1). Si la Suède ne perd pas contre la Nationalmannschaft (20h00), le Tri sera qualifié pour les 8es de finale.
Le match : 2-1 pour le Mexique
Le Mexique, tombeur surprise de l'Allemagne en ouverture, a confirmé dans la chaleur de Rostov en s'imposant contre la Corée du Sud (2-1). Alors qu'il avait douché la Nationalmannschaft en lui laissant le ballon et en contrant, le Tri a montré une facette toute différente ce samedi. 68% de possession de balle en première période, un jeu court et long précis (90% de passes réussies, son record en Coupe du monde) : le Mexique a fait rugir de plaisir ses nombreux et bruyants supporters. Vela a ouvert le score sur penalty (26e) et Chicharito a doublé la mise (66e).
Totalement inoffensive contre la Suède (0-1), l'équipe asiatique a été plus entreprenante en 4-4-2. Elle a eu de grosses occasions, mais les replis défensifs de Lozano, les parades d'Ochoa et la maladresse de ses attaquants l'ont empêché de marquer (13e, 22e, 23e, 38e, 52e, 75e). Au total, elle a tiré 17 fois au but, contre 12 pour son adversaire. Mais le Mexique, très solide malgré le but tardif et lointain de Son, était trop fort. A la création, Vela a encore régalé. Derrière, le seul changement effectué par Osorio dans sa composition de départ (Ayala remplacé par Edson Alvarez) n'a pas mis à mal les automatismes. Si la Suède ne perd pas contre l'Allemagne, le Tri sera déjà en 8es de finale. Pour la septième fois de suite.
0La Corée du Sud reste sur huit matches sans victoire en Coupe du monde.
L'homme : Chicharito, enfin !
Il devait commencer à trouver le temps long. Muet en club et en sélection depuis le 8 avril, Chicharito a enfin marqué face à la Corée du Sud. Juan Carlos Osorio n'a pourtant jamais perdu confiance en l'attaquant de West Ham, 50 réalisations en 104 capes. En difficulté face à l'Allemagne, maladroit devant Neuer, il avait été crédité d'un 4 dans nos colonnes. Avant la deuxième rencontre du Mondial, les médias ont réclamé la titularisation de Raul Jiménez à sa place. En vain. Osorio n'a pas lâché et l'a encore aligné alors que personne ne s'y attendait. Pendant une heure, Chicharito a encore souffert de la comparaison avec ses équipiers, notamment techniquement. Mais il les a mis à l'abri, sur un service de Lozano, à la 66e. Il avait déjà marqué lors des Coupes du monde 2010 et 2014.
1 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2018 (00:37 AM)Participer à la Discussion