Le conseil national des sports est ouvert depuis hier. Cette rencontre regroupant les différents acteurs du mouvement associatif et la tutelle, tente d’apporter des solutions aux problèmes du sport sénégalais : cadre juridique, professionnalisation, financement des activités sportives, éthique, bonne gouvernance et transparence dans la gestion des ressources du sport. L’instance consultative du sport au Sénégal, le conseil national, a été ressuscitée hier après 21 ans de léthargie. Et ce n’est pas par hasard. Ces assises ouvertes depuis hier dans le salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor devant un panel de personnalités, « trouvent selon « Vava » leur justification, dans l’application de la loi portant charte du sport. Et dans l’impérieuse nécessité de réunir toutes les composantes du mouvement sportif national en vue d’une réflexion sur l’évolution de l’environnement sportif sénégalais par rapport aux mutations multiples du sport dans le monde ».
Le Sénégal ne pouvant échapper à la règle, s’est aménagé ce cadre de dialogue pour « bien situer les forces et les faiblesses du système actuel et trouver « les solutions aux problèmes du sport au Sénégal ». Thème retenu pour une « réflexion en mettant l’accent sur le cadre juridique et réglementaire dont l’application impériale et impersonnelle, a toujours permis une démocratisation de la pratique sportive ». Pour cela le ministre des Sports, El Hadji Daouda Faye pense que : « la redéfinition du statut de l’association sportive permettrait une classification des différents organismes qui évoluent dans le domaine du sport et de clarifier les missions de l’Etat et du mouvement sportif ». Outre la problématique du cadre juridique la professionnalisation du sport, le financement des activités sportives, il sera question d’éthique, de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des ressources du sport. L’explication est toute simple : le Sénégal a été marqué par « la crise du judo, l’ouverture des procédures judiciaires relatives à la gestion de l’argent du football » résume Alioune Dramé le directeur de cabinet du ministre des Sports. Lequel n’a pas manqué de magnifier les « succès que le sport a valus à notre pays : titre de championne du monde de 400 m pour Amy Mbacké Thiam, celui de Momar Ali Ndiaye en Karaté, la reprise du tour du Sénégal de cyclisme après un arrêt de 18 ans, l’épopée de nos Lions du football au Mali et en Asie ».
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