Le Portugal a battu le Mexique (2-1 a.p.) ce dimanche lors du match pour la troisième place de la Coupe des Confédérations après avoir longtemps été mené au score, et termine donc sur le podium de l'épreuve. Voici les trois leçons à retenir de cette rencontre.
Le guerrier Pepe
Le match semblait pourtant plié. Tombée sur un grand Ochoa, auteur de multiples arrêts réflexes après avoir rapidement stoppé un penalty d'André Silva (17e), la sélection portugaise dégageait une forme d'impuissance face à la baraka du portier mexicain. C'était sans compter sur la rage et l'abnégation de Pepe, dont l'absence sur suspension s'était fait grandement ressentir contre le Chili (0-0, 0-3 t.a.b.) en demi-finale. Resté aux avant-postes, le défenseur de 34 ans s'est jeté semelle en avant pour couper un centre de Quaresma et venir arracher une spectaculaire égalisation dans les arrêts de jeu (90e+1). De quoi offrir à la Seleçao l'opportunité de décrocher une prolongation qui finira par finalement lui sourire grâce à un penalty converti par Adrien Silva (104e).
Neto pas verni
Alors qu'il n'avait pas encore disputé la moindre minute lors de cette Coupe des Confédérations, Luis Neto aura probablement quelques regrets en dépit de la victoire au sortir de ce match pour la troisième place. Associé à Pepe en charnière centrale, le défenseur du Zénith Saint-Pétersbourg a parfaitement annihilé les occasions adverses tout au long de la rencontre, mais il a permis au Mexique d'ouvrir le score (54e) et de longtemps croire au succès en marquant contre son camp. Surpris sur l'action par la déviation de Vela, Neto n'a cependant pas été aidé par la couverture défensive trop laxiste du latéral droit Semedo, coupable de n'avoir pas su contrer le centre décisif de Chicharito. Heureusement sans conséquence fâcheuse pour sa sélection au final.
Le bon intérim de Pizzi
Privé de son atout majeur Cristiano Ronaldo, qui a quitté la sélection après la demi-finale pour rentrer voir ses jumeaux, le Portugal a pu compter sur un Pizzi très remuant. Positionné comme ailier gauche dans la composition de départ, l'attaquant du Benfica Lisbonne a le plus souvent évolué en position axial pour épauler André Silva, multipliant les efforts autant sur le front de l'attaque que pour effectuer le repli défensif. S'il a offert de nombreuses solutions à ses partenaires de part ses tranchants appels, quand ce n'est pas lui qui se chargeait en personne de l'animation offensive grâce à ses passes et ses centres précis, Pizzi a toutefois manqué d'un brin de réalisme pour débloquer son compteur dans la compétition. Il ne lui manquait qu'un but pour réaliser le match parfait...
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