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Écarté de la finale de la Coupe du Sénégal : Builders FC crie à l’injustice et annonce des recours jusqu’au TAS

Auteur: Ousmane Dicko

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Le club Builders FC ne décolère pas. Dans un communiqué, il fustige la décision des commissions de discipline et de recours de la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui ont annulé sa victoire acquise sur le terrain contre l’ASC les Jaraaf en demi-finales de la Coupe du Sénégal. Motif évoqué : une supposée fraude sur l’identité du joueur Cyprien Thiombane.
Pour le club, il s’agit d’« une injustice flagrante », fondée sur des arguments juridiquement infondés, des conflits d’intérêts internes et un usage illégal de documents confidentiels. Builders FC entend porter l’affaire devant toutes les juridictions compétentes, nationales et internationales (la Cour Suprême, la FIFA, la CAF et le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour faire valoir ses droits et «restaurer l’intégrité du football sénégalais».
Cyprien Thiombane, ancien joueur du Dakar Sporting Club, a été transféré au Builders FC, lors du mercato hivernal 2023-2024. Le club rappelle que sa licence a été homologuée depuis quatre saisons par la FSF et que le joueur a été présélectionné en équipe nationale U20, preuve de la régularité de son identité. Face aux enquêteurs, le joueur a lui-même confirmé n’avoir jamais utilisé d’autres papiers d’identification.
Builders FC considère que l’accusation du Jaraaf revient implicitement à remettre en question non seulement les licences validées par la FSF, mais également l’ensemble de l’Administration sénégalaise qui délivre les documents officiels. Une situation jugée «dangereuse» pour la crédibilité de nos institutions.
Dans son communiqué, le club liste dix griefs à l’encontre de la procédure menée. Entre autres, il note une évocation illégitime selon la circulaire n°6 de la FSF, une absence de preuve de fraude, conflit d’intérêts.
Builders FC annonce qu’il portera l’affaire devant la Cour suprême du Sénégal, la FIFA, la CAF et le TAS pour obtenir justice avant de lancer un appel au respect à l’éthique, citant les principes de «jub, jubel, jubanti» récemment rappelés par les plus hautes autorités du pays.
Auteur: Ousmane Dicko

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