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El Hadj Ousseynou DIOUF : ‘On en a marre de rester sur des échecs, on veut gagner quelque chose’

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El Hadj Ousseynou DIOUF : ‘On en a marre de rester sur des échecs, on veut gagner quelque chose’

S'il y a quelque chose qui a changé dans la ‘Tanière’ depuis la venue d'Henri Karsperczak, c'est bien l'état d'esprit, d'après le nouveau capitaine des ‘Lions’, El Hadj Ousseynou Diouf. Un esprit de la gagne qui a tellement frappé l'attaquant de Bolton que lui et ses coéquipiers en ont ras-le-bol de rester sur des échecs. Avec le nouveau staff conduit par Henri Kasperczak, El Hadj Diouf est en passe de devenir le patron de l'équipe sur le terrain. Un nouveau statut qui ne fait pas peur au ‘vagabond’. Lui qui veut toujours servir son pays. Son seul regret restera l'absence de son ami et coéquipier en sélection, Khalilou Fadiga. Un ‘frère’ qui lui manque énormément, au même titre que les Sénégalais.
Auteur d'un bon début de saison avec son club Bolton, ‘Dioufy’ se fixe comme objectif d'inscrire au moins 15 buts dans le championnat anglais et de qualifier le Sénégal pour la Can 2008. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le chouchou du public sénégalais revient bien évidement sur le match de samedi contre le Burkina Faso à Ouagadougou. Une deuxième sortie qui ne sera pas des plus faciles. Mais le capitaine des ‘Lions’ est formel : pour s'en sortir, les ‘Lions’ devront simplement garder leur calme et jouer leur football.




Wal Fadjri : Comment préparez-vous le match de samedi contre le Burkina Faso ?


El Hadj Diouf : Toujours aussi serein. De toutes les façons, ce match ne sera pas facile. Et, comme le dit le coach, on sait qu’on est l’équipe à battre. Si on veut défendre nos chances, il faudra bien jouer et respecter les consignes de l’entraîneur. Il va falloir également donner le meilleur de nous-mêmes.


Wal Fadjri : Cela veut-il dire que vous êtes conscient que l’équipe du Sénégal sera attendue à Ouagadougou ?


El Hadj Diouf : Bien évidement ! Ils ont perdu leur premier match et s’ils perdent leur second match à domicile, ils sont pratiquement éliminés. Ils auront donc envie de bien jouer devant leur public, de montrer que l’équipe du Sénégal ne vient pas chez eux pour faire le malin, comme on dit. Mais, c’est à nous d’être calmes et de prendre la pression comme il faut, de jouer notre football et surtout d’être efficaces.
Il y a des matches où on ne sera pas à 100 % parce que c’est un match à l’extérieur. On ne pourra pas jouer notre football comme on sait le faire. Le plus important, c’est de jouer avec le collectif, d’être solidaires et surtout de donner le meilleur de nous-mêmes.


Wal Fadjri : Est-ce une pression supplémentaire pour vous de jouer ce genre de match au couteau ?


El Hadj Diouf : On préfère tous jouer chez nous, devant notre public. On est toujours favorisé lorsqu’on évolue à domicile. Seulement, quand on a une bonne équipe comme le Sénégal avec des joueurs de qualité, on peut surmonter ce genre d’obstacles. C’est à nous de ne pas trop nous poser de questions et de jouer notre football tout en respectant les consignes de l’entraîneur. On sait que le coach, c’est quelqu’un de très tactique. On sait que ses consignes seront d’une grande importance pour ce match. Par ailleurs, on a appris que c’est une équipe qui est très difficile à manœuvrer à domicile.


Wal Fadjri : Comment venir à bout des ‘Etalons’ ?


El Hadj Diouf : Je crois plutôt qu’il est plus difficile de jouer contre le Sénégal. Avec ce qu’on représente désormais au niveau du football mondial, avec les joueurs qui jouent partout en Europe, avec le statut qu’on a, c’est difficile de jouer contre l’équipe du Sénégal. On est l’équipe à battre. On est leader de notre poule. On est le favori. L’équipe qui parvient à battre le Sénégal, aura une confiance énorme. C’est à nous de tout faire pour défendre notre rang. Tous les joueurs qui sont appelés en équipe nationale, doivent avoir cet esprit. On doit tout faire pour garder ce statut en jouant bien. Cela peut nous arriver de faire un mauvais match, comme je l’ai dit tout à l’heure, mais il faut qu'au finish, on ait les trois points de la victoire. On doit avoir ce comportement de compétiteur en essayant de gagner dans les moments difficiles. Gagner et ne penser qu’à gagner.


Wal Fadjri : Est-ce à dire que l’équipe du Sénégal doit devenir plus mature ?


El Hadj Diouf : Le meilleur exemple que je peux donner, c’est celui de l’équipe d’Italie lors de la dernière Coupe du monde. Ce n’était pas la meilleure équipe. Ils sont pourtant champions du monde. C’est parce que, tout simplement, ils ont été solidaires. Ils ont joué en équipe et ont gagné leurs matches. Aujourd’hui, le plus important dans le football, c’est le résultat final. On ne retient que la victoire. Il n’y a que la victoire qui est belle. On a bien joué jusque-là. On a fait de très bons matches. On est quart de finaliste d’une Coupe du monde et finaliste de la Coupe d’Afrique, mais on a toujours des regrets. Il faut qu’on se dise la vérité. On doit tourner la page et bâtir une équipe qui gagne dans les moments difficiles comme dans les bons moments.


Wal Fadjri : Vous voulez tourner la page et pourtant le passé de la Coupe du monde ou la finale de la Can reviennent à chaque fois dans vos discours. Comment alors la tourner, cette page ?


El Hadj Diouf : On revient à chaque fois sur ces moments parce qu’on ne veut plus revivre les erreurs du passé. Ce sont des regrets qu’on a aujourd’hui. D’être quart de finaliste d’une Coupe du monde seulement alors qu’on pouvait aller plus loin. L’occasion était là. On pouvait faire quelque chose. Mais, c’est la vie. On était également à deux doigts de remporter une Coupe d’Afrique. Cela aurait été génial pour le Sénégal et les joueurs qui ont eu cette chance. Et les regrets qu'on a, prouvent qu’on est des compétiteurs et qu’on a envie de gagner… Aujourd’hui, je préfère avoir une équipe du Sénégal qui ne joue pas bien et qui décroche les points de la victoire que l’inverse. On en a marre de rester sur des échecs. Aujourd’hui, on veut gagner quelque chose. Et si on continue sur cette lancée avec notre discipline sur le terrain et en dehors, on pourra, inch Allah gagner quelque chose.


Wal Fadjri : Pourtant, la discipline sur le terrain a fait beaucoup défaut lors du match contre le Mozambique. Ce que le coach n’a pas manqué de souligner. Cela veut-il dire qu’il va falloir beaucoup travailler à ce niveau ?


El Hadj Diouf : Le coach, comme vous le savez, il donne des consignes. Mais sur le terrain, il y a des choses qu’on doit comprendre et surmonter. On doit être en mesure d’analyser les situations qui se présentent en cours de match. Le coach ne nous donne que la base. Encore qu’on a souvent du mal à l’entendre une fois le coup d’envoi donné. Il y a beaucoup de bruit, les nerfs sont tendus. A partir de là, c’est à nous de faire les choses correctement. C’est du football. Par moment, je suis à droite, ensuite à gauche. Et comme le sait le coach, dans mon équipe à Bolton, je n’aime pas rester sur place. C’est de la sorte que j’aime jouer. J’aime bien bouger, avoir de l’espace. Je ne pense pas que cela dérange quelqu’un dans l’équipe.


Wal Fadjri : Depuis l’arrivée de Henri Kasperczak, vous jouez plus dans l’axe. Est-ce une position qui vous dérange ?


El Hadj Diouf : Cela ne me dérange pas du tout. J’aime jouer au football. C’est mon métier. Comme j’ai l’habitude de dire, je serai toujours au service de l’équipe.


Wal Fadjri : Vous avez gagné, en plus de la popularité, en responsabilité. Vous retrouvez-vous dans ce nouveau rôle ?


El Hadj Diouf : Cela fait toujours plaisir d’être capitaine. Ce qui fait le plus plaisir, c’est d’être le capitaine de son pays. C’est vrai que c’est une grosse responsabilité. Et c’est à moi de bien vivre cette situation et de la prendre avec beaucoup de philosophie. Je sais que cela ne sera pas facile tout le temps, mais j’essayerai toujours de tirer l’équipe vers le haut.


Wal Fadjri : D’aucuns disent que vous avez été surpris d’hériter du brassard de capitaine. Qu'en est-il ?


El Hadj Diouf : Tel n’est pas le cas. Je me suis simplement dit que c’était un mérite par rapport à ce que j’ai fait pour le Sénégal, mon pays. D’un autre côté, je me dis que c’est un fardeau que j’ai sur les épaules. Le coach m’a désigné. J’essayerai du mieux possible de ne pas le décevoir en lui rendant tout cela sur le terrain.


Wal Fadjri : N’est-ce pas également une manière de canaliser le turbulent El Hadj Diouf ?


El Hadj Diouf : Peut-être ! Il y a l’autre sens aussi. Tout le monde avait peur que je devienne le capitaine de cette équipe. Peut-être que le coach a jugé qu’il est plus simple de donner le brassard au leader de l’équipe, comme on le voit dans bon nombre d’équipes. Seulement, il faut comprendre qu’il n’y a pas un seul capitaine dans cette équipe, si on veut gagner. El Hadj Diouf n’est pas le seul capitaine. On est tous capitaine dans cette équipe. Sur le terrain, il faut qu’on parle le même langage. Capitaine ou pas, le plus important, c’est la victoire.


Wal Fadjri : Le brassard représente quelque chose quand même pour vous ?


El Hadj Diouf : Cela représente évidemment quelque chose pour moi. Quand on parle du Sénégal, on parle d’El Hadj Diouf. Et quand on demande le capitaine, on dit encore El Hadj Diouf. Cela fait plaisir. Ce qui ne veut pas dire que cela a changé quelque chose dans ce que je suis. Je suis toujours le même El Hadj Diouf. Celui-là qui aime jouer au football, donner du plaisir aux gens et à ma famille.


Wal Fadjri : Qu’est-ce que le brassard a changé en vous ?


El Hadj Diouf : Je ne suis qu’un être humain. Je respecte les gens. J’ai aussi ma vie à faire. Il m’arrive de crier sur l’arbitre. Je le fais en Angleterre. C’est le sport qui est ainsi fait. La preuve avec Momo Sissoko, on s’insulte sur le terrain. Les gens s’interrogent des fois sur notre amitié. Pourtant, on s’appelle tous les jours. Lors de notre dernière confrontation en championnat, avant le match, je l’ai appelé. Après le match, il m’a appelé. On s’est chambré. C’est la vie. C’est comme cela. On n’aime pas perdre, c’est tout.
Il faut que les gens arrêtent de parler des frasques de Diouf. Il n’y a pas que cela qui est important. Que ce soit les journalistes ou les joueurs, qu’on se mette tous d’accord et on pense au football. Les journalistes doivent nous aider pour qu’on aborde avec beaucoup de sérénité la Coupe d’Afrique à venir. C’est un chemin qu’on doit faire ensemble.


Wal Fadjri : Voulez-vous sous-entendre que les journalistes sénégalais ne font pas correctement leur boulot ?


El Hadj Diouf : Je ne dis pas cela. Vous savez, souvent, on dit qu'El Hadj Diouf a fait ceci, cela, alors que tel n’est pas le cas. Qu'El Hadj Diouf a tapé sur tel gars, alors que j’étais à l’hôtel. Un jour, Jules Bocandé m’a dit qu’un gars est venu se plaindre auprès de lui, parce qu’on aurait eu une altercation tous les deux. J’étais pendant ce temps dans ma chambre. Cela m’a fait rire. Ce sont des choses que je dois surmonter, je le sais. Et heureusement, par la grâce de Dieu, je les surmonte.


Wal Fadjri : La vie de star ne vous fait-elle pas peur par moment ?


El Hadj Diouf : Du tout ! Il n’y a rien qui me fait peur. La seule chose qui me fait peur aujourd’hui, c’est de voir ma femme malheureuse. Pour le football, je n’ai rien à craindre. Je sais qu’aujourd’hui, j’ai réussi, par la grâce de Dieu, dans la vie.


Wal Fadjri : Vous avez été le premier à rejoindre le lieu de regroupement. C'était une obligation, en tant que capitaine de répondre le premier quand l'occasion se présente ?


El Hadj Diouf : Non, c'est parce que j'avais joué le samedi avec mon club (Bolton) et je pouvais être sur place, le dimanche. Notre match s'est déroulé à 12 h 30. J'avais également des choses à régler sur place. J'en ai donc profité pour venir. La dernière fois, si je suis venu un peu en retard, c'est parce que j'avais joué le dimanche. Sinon, je ne suis jamais venu en retard lors d'un regroupement avec l'équipe du Sénégal. Ce n'est pas dans mes habitudes.


Wal Fadjri : On sent une certaine discipline dans cette équipe. Est-ce l'effet Henri Kasperczak ou une certaine maturité des joueurs ?


El Hadj Diouf : Il y a la touche du coach. Il faut le reconnaître. Mais, d'un autre côté, je dois dire que c'est un tout. Henri Kasperczak est un coach qui communique. Il parle avec ses joueurs. C'est un grand monsieur du football. Tout le monde le connaît. Au moment où la fédération entretenait les discussions avec lui, j'ai deux coéquipiers polonais qui sont à Bolton et qui m'ont dit que c'était un bon entraîneur. J'ai appris à le connaître à travers ces deux coéquipiers. D'après les informations que ces derniers m'ont données, c'est une personne qui pourrait faire beaucoup de bien à l'équipe du Sénégal. Ce qu'on voit depuis qu'on travaille avec lui, c'est quelqu'un qui veut gagner quelque chose avec le Sénégal. Avec lui, cela se passe super bien. On travaille bien avec lui à l'entraînement. Tout ce qu'on veut maintenant, c'est qu'on nous laisse travailler tranquillement.


Wal Fadjri : Quel reproche pourrez-vous faire au sélectionneur national ?


El Hadj Diouf : On ne lui reproche rien du tout. C'est quelqu'un de rigoureux. De toutes les façons, on en a besoin dans une équipe. Aujourd'hui, tout se passe super bien. Il y a une complicité et une confiance mutuelle qui règnent désormais au sein de cette équipe. Le joueur qui veut aller voir sa famille, il suffit qu'il demande la permission au coach et on le lui autorise. Nous sommes au Sénégal. C'est ici qu'on a nos familles. Il faut certes, par moment, tout fermer et se concentrer sur l'essentiel. Mais cela ne veut pas dire être tout le temps enfermé.


Wal Fadjri : C'est à la demande des joueurs qu'une telle mesure a été prise ?


El Hadj Diouf : C'est le coach lui-même qui nous a proposé cette démarche. Tous les joueurs ont salué cette initiative. Il n'est pas le seul au sein de ce staff. Il est avec ‘grand’ Lamine (Ndiaye), Mandiaty (Fall) et Jules Bocandé. Ce sont des gens qui ont joué dans le haut niveau. Bocandé, c'est la référence du football sénégalais. Lamine est le premier Sénégalais à être entraîneur en Europe et Mandiaty a été un très grand gardien. Ils forment un très bon groupe. On s'entend bien.


Wal Fadjri : Qu'est-ce qui a changé dans cette équipe avec l'arrivée de Henri Kasperczak ?


El Hadj Diouf : L'etat d'esprit ! Aujourd'hui, on veut tous la gagne. On ne veut plus des choses qui nous retardent. On veut gagner quelque chose et non pas dire qu'on va gagner quelque chose. On va essayer de s'y prendre match par match, sans se prendre la tête. On va respecter les consignes du coach avec beaucoup de rigueur et surtout avec l'esprit d'un gagneur.


Wal Fadjri : Est-ce ce qui a manqué à l'équipe par le passé ?


El Hadj Diouf : Il y a toujours la rigueur et le sérieux dans cette équipe. Mais aujourd'hui, on doit redoubler d'effort à l'image des Anglais. Il nous arrive à Bolton de très mal jouer, mais au finish, on décroche les trois points. Quand vous jouez mal et que vous gagnez, la confiance reste. Par contre, si c'est l'inverse, on a du mal à l'avaler. Aujourd'hui, c'est ce qu'il faut se dire en équipe nationale. On doit gagner tous nos matches, sans pour autant vouloir y mettre la manière. Même si on sait que ce sera difficile de gagner tous nos matches. Une chose est sûre, c'est que les gens ne vont retenir que le résultat final.


Wal Fadjri : Comment va-t-il falloir aborder le match de samedi contre le Burkina Faso ?


El Hadj Diouf : Il faudra qu'on respecte les consignes du coach. Il faudra qu'on soit très discipliné sur le terrain et ne pas se disperser. Il faudra qu'on reste soudé et qu'on joue tous les coups à fond pour ne pas avoir de regrets.


Wal Fadjri : Avez-vous une idée de l'adversaire ?


El Hadj Diouf : Non ! Mais c'est une équipe qui ne se laissera pas faire. On les a joués en Coupe d'Afrique, en Tunisie. Encore qu'elle va évoluer devant son public. Ce sera un très bon match de football.


Wal Fadjri : Comment se porte Khalilou Fadiga ?


El Hadj Diouf : Tout se passe bien pour lui. Il est en Belgique avec son préparateur physique. J'espère que tout redeviendra comme avant pour lui, dans les prochains mois. On ne doit pas oublier tout ce qu'il a fait pour cette équipe du Sénégal. Il me manque et manque à tout le Sénégal. Il faut respecter ce qu'il a fait dans le monde du football, respecter la personne. Il a été capitaine de l'équipe du Sénégal pendant longtemps. On ne peut pas parler du football sénégalais, sans parler de Khalilou Fadiga. Je sais qu'on le respecte beaucoup dans ce pays... Il a eu des contacts avec des clubs, mais pour l'instant, il préfère attendre. Il avait mal au genou et cela l'a beaucoup embêté. D'ici peu de temps, on va encore entendre parler de lui. Kali est très fort dans la tête. De toutes les façons, il est tout le temps aux nouvelles. On s'appelle tout le temps au téléphone. C'est un bon Sénégalais. Il n'est pas avec nous, mais il nous manque tous.


Wal Fadjri : Qu'est-ce qui fait la forme de votre club Bolton ?


El Hadj Diouf : C'est notre état d'esprit. On a un entraîneur qui ne nous dit qu'une chose : ‘Je veux que vous me gagner ce match. Jouer comme vous voulez, mais je veux que vous me gagnez ce match.’ Sur le terrain, on est des frères. On parle le même langage. Pratiquement, on mange tous les jours ensemble... Personnellement, le coach me fait confiance. Il a toujours eu confiance en moi. Aujourd'hui, tous les joueurs sont derrière moi et estiment que je suis un élément important dans l'équipe.


Wal Fadjri : Qu'est-ce qui a vous a motivé contre Liverpool ?


El Hadj Diouf : Non ! Tous les matches sont pratiquement pareils. Contre Portsmouth ou Liverpool, je me suis donné à fond. J'ai essayé de donner le meilleur de moi-même. C'est vrai que Liverpool est mon ancien club, et on essaie toujours de gagner ce genre de match. C'est comme ça. J'ai toujours des amis là-bas. Que ce soit Steven Gérard, Momo Sissoko ou John Arne Riise, j'ai envie de les chambrer si on se croise dans la rue. Cela fait toujours plaisir. Mais, il n'y a rien de méchant.


Wal Fadjri : Cela ne vous tente-t-il pas de jouer dans de très grands clubs comme le Real, le Barça...?


El Hadj Diouf : Bien sûr qu'on y pense toujours. On se dit que cela va arriver un jour. Aujourd'hui, je suis à Bolton et me consacre à cette équipe. Si je fais une bonne saison, demain, je serai récompensé.


Wal Fadjri : Quel est l'objectif que vous vous êtes fixé cette année ?


El Hadj Diouf : Gagner le plus de matches, pas spécialement en Coupe d'Europe, voir Bolton en haut du tableau et être efficace devant les buts. Soit en marquant plus de buts ou en faisant marquer des buts.


Wal Fadjri : Combien de buts cette année ?


El Hadj Diouf : Je me suis fixé un objectif de 15 buts. J'ai envie de les marquer et inch Allah, cela se fera.


Wal Fadjri : Et en équipe nationale ?


El Hadj Diouf : C'est de qualifier l'équipe en Coupe d'Afrique en 2008. Pour l'instant, c'est notre objectif. Ensuite, on verra !


 



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