(Ismaïlia)– Après la victoire face au Zimbabwe, les Lions ont repris les entraînements en perspective de leur deuxième rencontre contre le Ghana ce vendredi, 27 janvier, au stade Masry de Port Saïd. Décrassage, courses, tirs au but, Laye Sarr a fini de passer à la loupe les quelques erreurs enregistrées face aux Warriors pour espérer décrocher le ticket des quarts de final contre le Black Star.
«L’objectif était de gagner parce que l’entrée en matière dans une compétition est toujours difficile. Nous avons mis du temps pour mettre le but. Mais ce qui est intéressant, c’est que nous avons vu une équipe du Sénégal très disciplinée dans le jeu. L’organisation a été respectée. Sur ce plan, nous sommes satisfaits des joueurs», a déclaré Abdoulaye Sarr en marge de la séance d’entraînement des Lions hier au centre Suport Sport Ressort d’Ismaïlia. Même si, poursuit-il, «dans un match de football, on ne peut pas parler de satisfaction sur toutes les lignes. Il y a des choses bien faites et d’autres qui l’ont été moins». C’est ainsi qu’après diagnostic, le sélectionneur national a estimé «qu’il faut revoir certains gestes surtout au niveau de la finition. Être plus précis et bien coordonner les actions à deux ou à trois». Sur le plan tactique, il reconnaît également que ses poulains ont laissé quelques espaces, même si «l’équipe adverse n’a jamais été dangereuse». «Ils ont eu deux bonnes occasions. Je dirai même une occasion nette avec Benjani. Et l’autre n’est qu’une demi-occasion», ajoute Laye Sarr.
En conclusion sur cet aspect, le successeur de Guy Stephan soutient qu’il faut travailler davantage pour amener un « jeu beaucoup plus fluide mais également plus consistant ». Sur ce, dit-il, «la leçon semble être comprise par les joueurs ».
Mais au-delà de la finition, ajoute-t-il, il faut aussi un «resserrement rapide au milieu» parce que selon Laye Sarr «c’est là que se jouent tous les coups». Enfin, reconnaît-il, «nous n’avons pas donné à notre jeu de la vitesse. Or, sans cette vitesse, on ne peut pas surprendre l’adversaire. C est pourquoi à la mi-temps, nous avons dit aux joueurs que l’équipe est en place, mais qu’il faut donner de la vitesse au jeu dans le dernier tiers».
Et les rectificatifs ont été apportés depuis hier afin d’aller «vers l’avant», dira Laye Sarr. Il s’empresse toutefois de préciser que son équipe «joue sur son registre et essayera toujours d’impose son jeu».
Sur le match contre le Black Star du Ghana, Laye Sarr dira qu’il ne peut pas éviter de faire des calculs. «C’est évident, le Ghana va essayer de gagner ce match, pour ne pas être recalé dès le premier tour. Ce sont également des mondialistes quelles que soient les difficultés du moment au niveau de leur effectif», analyse-t-il.
«Nous aurons une équipe tres combative en face. Nous devons alors être prêts mentalement et physiquement», conclut-il.
À noter que pour l’entraînement d’hier, le staff a scindé le groupe en deux. Les onze qui ont été titularisé ont fait le décrassage. Histoire d’éliminer les déchets en essayant d’apporter beaucoup plus d’oxygène. Ils ont ensuite effectué des étirements avant de rejoindre le staff médical pour quelques soins. Le reste du groupe a lui eu droit, selon Laye Sarr, à un plan classique. Parce que note -t-il, «il faut veiller sur les joueurs qui ne jouent pas dans ces genres de compétitions. Car, à tout moment, ils peuvent faire la différence et leur temps de jeu peut être déterminant».
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