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[ ENTRETIEN ] Eumeu Sène : " Luc ( Nicolaï) sait où se trouve son argent"

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[ ENTRETIEN ] Eumeu Sène : " Luc ( Nicolaï) sait où se trouve son argent"

Après un nouveau report dans le procès qui l’oppose au promoteur, Luc Nicolaï, Emeu Sène donne sa version des faits dans cet entretien avec ndamli.sn. Même si ce report va lui permettre de préparer un peu plus sereinement, son combat face à Lac de Guiers 2, en avril prochain, il n’empêche que le leader de Tay Shinger, a la dent dure contre Luc Nicolaï. L’homme qui est à l’origine de tous ses déboires. 

 

Ndamli.sn : Le procès dans l’affaire qui vous oppose à Luc a été une nouvelle fois repoussé. Comment avez-vous accueilli cette décision ? 

 

Eumeu Sène : Ce que je voulais c’est que le verdict tombe aujourd’hui et qu’on en finisse rapidement. Je suis dans la préparation d’un grand combat où tout le monde m’attend. C’est un événement qui a énormément d’importance dans ma carrière. Ce qui fait que nous allons, après le combat, en finir une bonne fois pour toute. Ceux qui me connaissent, ceux qui connaissent les tenants et aboutissants du problème savent que cette affaire me perturbe. Je ne cesse de naviguer entre Paris et Dakar. Je n’ai jamais préparé ainsi un combat. On ne peut courir derrière deux lièvres aussi. Je pense que c’est bien de renvoyer ce procès jusqu’après mon combat en Avril. 

 

Ndamli.sn : On a lu dans la presse de ce matin (entretien effectué le Vendredi 17 février, lendemain du report) que vous avez envoyé un émissaire chez Luc pour un règlement à l’amiable. Qu’en est-il réellement ? 

 

Eumeu Sène : Non, jamais de la vie (catégorique !). Je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai jamais de la vie. Les gens sont libres de dire ou d’écrire ce qu’ils veulent. Mais, je ne lutterai pas pour Luc Nicolaï, ni aujourd’hui, ni demain. Même pour des milliards. Je pense avoir assez fait mes preuves dans la lutte pour en arriver à ce niveau. Je pense que je suis un produit dont on a besoin. C’est la volonté divine donc je n’ai pas peur et je n’ai aucun doute dans le fait que je vais triompher. J’ai foi en la justice de mon pays et sincèrement quand je suis seul dans mon coin, je sais que je vais dormir sans soucis. Seul Dieu connaît la vérité, mais je dors tranquille car je sais qu’ils m’ont fait du tort, c’est clair. Je ne mange pas l’argent que je n’ai pas mérité, je ne me mêle pas des choses qui ne me concernent pas. Luc, ce n’est qu’au tribunal qu’on s’est revu. Avant cela, je ne me souviens même pas de dernier rencontre ou discussion. 


Ndamli.sn : Que s’est il réellement passé dans l’affaire qui vous oppose à Luc ? 

 

Eumeu Sène : Si je dois l’expliquer, entre Luc et moi, je pense qu’il n’y a rien mais il a donné son argent à Atta qui l’a mangé. Luc Nicolaï sait au fond de lui que c’est Atta qui a son argent. Il le sait très. Il est venu en réunion plus d’une fois chez Tyson et on lui a dit que c’est Atta qui a pris son argent donc il n’a qu’à prendre Atta et lui faire une plainte à la police. C’est entre lui et Atta alors pourquoi il veut se retourner contre moi. Tout simplement parce qu’il a un intérêt personnel sur ce combat. C’est ce qui me fait le plus mal et un musulman doit mourir dans la vérité aussi, c’est le fait qu’il s’acharne sur moi que je n’arrive pas à comprendre. Et pour moi celui qui vous amène à la police, s’il en possédait les clés, tu n’en sortirais pas. Aujourd’hui, qu’on se dise aussi la vérité, je n’ai pas de problèmes avec lui. C’est Atta qui a pris son argent et il l’a appelé chez Tyson pour lui dire. Et en plus, tous les deux on s’est retrouvé à la police et si ce que je dis n’est pas vrai, qu’à l’au-delà je ne me retrouve pas en face du prophète (SWT), que tout le monde aille au paradis et moi en Enfer. Il y avait le commissaire, Atta, lui et moi. On a demandé à Atta « est ce qu’il est prêt pour rembourser à Eumeu Séne les 20 millions » et il a répondu que « Oui, il est prêt à le faire, les 20 millions sont là ». Si ce que je dis n’est pas vrai (il jure à nouveau sur le nom du prophète) que tout le monde avance et que je trinque. Atta a dit « les 20 millions sont là et je suis prêt à le donner à Eumeu Séne ». Quand on m’a demandé, j’ai répondu qu’on rende l’argent à Luc Nicolaï parce que je suis en contrat avec Gaston mais si le combat se termine, s’il veut mon combat, il n’a qu’à venir négocier pour l’organiser. Je ne suis pas là pour un seul promoteur. Luc Nicolaï était là bas et m’a entendu, de même que Atta. Le commissaire Arona, je crois, était là bas aussi. Il n’y avait que nous quatre de Dieu. Il sait donc que c’est Atta qui a son argent alors pourquoi il veut me fatiguer. Qu’il me laisse gérer ma carrière. S’il doit en vouloir à quelqu’un c’est à Atta qu’il doit le faire. Je n’ai pas de problème avec lui. On ne m’a jamais vu dans des problèmes d’argent, pourquoi faire ? Ce que je ne mérite pas, je n’en veux pas. Je luttais pour des cachets de 120 mille, 150 mille, 200 mille jusqu’à en arriver là. Je préfère manger du sable que de prendre l’argent que je ne mérite pas. 

 

Ndamli.sn : Pourtant Luc dans un entretien avec nous disait qu’après avoir signé votre engagement, vous n’arrêtiez pas de l’appeler pour lui demander d’en parler dans la presse ? 

 

Eumeu Sène : Non cela n’est pas vrai. 

 

Ndamli.sn : Pourquoi vous ne voulez plus que Luc organise dorénavant vos combats ? 

 

Eumeu Sène : Luc sait où se trouve son argent, c’est Atta qui a mangé son argent. Pourquoi il ne cherche pas des problèmes à Atta, pourquoi moi, alors qu’il sait où se trouve la vérité ? Il aurait pu récupérer son argent et venir organiser mon combat. Mais il veut me mettre en mal avec Atta et me perturber dans la préparation de mon combat. Il a donné à Atta son argent, il n’a qu’à la prendre et l’amener où il veut pour retrouver son argent. Je suis un adulte et je pense qu’on ne peut pas me contraindre de force à faire quelque chose que je ne veux pas. Si le monde entier se réunissait pour me dire c’est ce que je dois faire et que je suis dans mon droit, je ne le ferai pas. 

 

Ndamli.sn : Où en êtes-vous avec Tyson ? 

 

Eumeu Sène : C’est mon grand frère et il le restera. Je lui voue toujours le même respect. C’est mon grand et il le restera, il n’y a pas autre chose 

 

Ndamli.sn : Pourtant dans vos déclarations antérieures, au début du problème, le nom de Tyson était cité à plusieurs reprises ? 

 

Eumeu Sène : Comme je l’ai expliqué, si je connais Atta par l’intermédiaire de Tyson. Quand il y a eu ce problème, je suis allé chez lui le prendre. Quand je suis allé le voir, il m’a demandé de revoir Atta et de bien écouter ce qu’il dira. Quand j’ai reparlé à Atta, je suis revenu le voir et lui ai dit « Mbeur », il faut qu’on aille le voir car au-delà même des 20 millions, je veux qu’il me détaille les 40 millions pour que cela soit clair dans ma tête car je ne comprends pas comment les choses se sont déroulées car je ne peux pas les manger en un mois. On s’est assis Atta, lui et moi. On s’est assis en réunion et j’ai vu comment ils ont tous parlé. Comme quoi on regarde comment on négocie ce combat là et lui après tant de mois, il te remboursera. Ce que j’ai refusé, je travaille et accepter ce deal était haors de question. C’est mon grand et il a dit que je suis son petit frère. Face à ce problème, il ne peut pas venir et dire que ce n’est pas son affaire. Il y a même des choses qu’il m’a dit que je ne savais même pas. Donc après tout cela, s’il fait une sortie dans la presse et avec la manière dont il l’a fait, ce sont des choses qui me dépassent. Et si on regarde en profondeur, il y a un début de manque de confiance. C’est aujourd’hui réellement le vrai problème. 

 

Ndamli.sn : Vous avez tous les deux étaient comme des frères, comment vivez-vous cette séparation ? 

 

Eumeu Sène : C’est ce que Dieu a décidé aussi mais c’est mon grand. Lorsqu’on se verra, on parlera et on échangera des civilités car il y a la paix entre nous. On n’est pas des ennemis et il n’arrivera pas un jour où on sera des ennemis. 

 

Ndamli.sn : Vous avez fait appel à votre frère, votre famille pour gérer dorénavant votre carrière, des regrets sur votre compagnonnage avec Boul falé ? 

 

Eumeu Sène : Non, ce n’est pas une question de faire appel à ma famille. Tout le monde sait que le sang a de l’importance, ce sont mes frères et tout ils me conseillent, ils sont proches de moi et en plus c’est son rôle de grand frère. Il sait que j’ai des problèmes alors il doit venir m’aider. C’est vraiment son rôle de grand frère aussi. 

 

Source Ndamli.sn



5 Commentaires

  1. Auteur

    Hhh

    En Février, 2012 (06:35 AM)
     :dedet:  :dedet:  :dedet: 
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  2. Auteur

    Fofoula

    En Février, 2012 (07:36 AM)
    Diadieuf Eumeu, a part Yekini tu es le meilleur...
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    Auteur

    Orléans45

    En Février, 2012 (07:38 AM)
    1

    Manifeste de « Devoir de Résistance »

    « Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge » Yevgeny Yevtushenko

    Il est des moments dans la vie d’une nation où le silence est complice et l’inaction coupable. Le Sénégal est en face d’un coup de force sans précédent, qui prend les allures d’un coup d’Etat constitutionnel, prélude à un hold-up électoral.

    Il est nécessaire de revenir quelque peu sur le débat de la constitutionnalité de la candidature de l’actuel Président de la République. L’initiateur de la réforme constitutionnelle du 22 janvier 2001, Abdoulaye Wade lui-même, en avait précisé l’esprit et fixé la compréhension en déclarant publiquement, urbi et orbi, qu’il ne pouvait se présenter à la magistrature suprême plus de deux fois, car il avait lui-même verrouillé la Constitution et limité la consécution des mandats à deux. Plus tard, dira-t-il « j’avais dit, je me dédis… ». Soit, grand bien lui en prenne. Se dédirait-il que toute la nation sénégalaise comme un seul homme devrait le faire avec lui ?

    Toujours est-il que débats d’interprétations, arguties juridiques et joutes sibyllines ne feront rien devant cette idée simple que nous avions tous comprise : pour garantir la respiration démocratique, un président élu ne pouvait faire au maximum que deux mandats consécutifs et s’en aller. Il lui était même loisible, s’il le souhaitait, de revenir plus tard briguer les suffrages du peuple, après qu’un autre sénégalais eût à son tour occupé la fonction présidentielle. Cette idée, nous l’avons confiée au langage et à un texte dit fondamental, notre Constitution.

    Les institutions ne valent que par les hommes qui les incarnent. Si ces derniers les trahissent en les vidant de leur substance, elles perdent de fait leur légitimité, deviennent des formes creuses et ne doivent plus être obéies. Nous ne pouvons et ne devons accepter la décision d’un conseil constitutionnel aux ordres qui ne dit point le droit, ne préserve point les valeurs communes que nous nous sommes choisies, mais l’intérêt privé et la surdité à l’intérêt général. Ce sont à des valeurs que nous donnons forme en créant des institutions qui sont les cadres devant garantir leur expression et préserver leur partage commun. Lorsque ces cadres ne les expriment plus et que les hommes censés les incarner foulent au pied, en toute conscience, celles que nous nous sommes données, il n’est d’autre choix que le refus et la résistance. Les gardiens de notre Constitution et du sens de notre loi fondamentale, ont déserté le temple, la besace remplie de pièces d’or rapinées, la livrant à des pilleurs. Nous devons les chasser et rebâtir nos édifices.

    2

    Qu’un clan tente de violer notre constitution, voici un fait indéniable que nous ne pouvons que constater. Si cependant, par lassitude, par manque de conviction et de courage, par faiblesse devant l’inéluctabilité supposée d’un fait accompli, nous y consentions, nous partagerions avec lui la responsabilité d’avoir totalement délégitimé et désacralisé notre loi fondamentale et par conséquent de ne plus pouvoir en faire un horizon, une référence intouchable, une ultima linea.

    Le temps des indignations feutrées de salon, des petits calculs, de la préservation d’intérêts mineurs et privés, de la posture d’intellectuels prudents « sages et avisés » est révolu. Des jeunes gens souvent sans diplômes ni grades, ayant beaucoup à perdre et peu à espérer ont montré le seul chemin qui vaille. Devant ce crachat projeté à la figure de tous les sénégalais, toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui sentent quelque part en eux, parfois obscurément, la profondeur de cette ignominie, doivent se lever, s’engager, agir concrètement devant l’urgence de la situation pour rétablir la dignité des règles du vivre ensemble que notre nation s’est choisie. Une dictature rampe et ne s’installe que lorsque les citoyens sont atomisés, retardent le moment de l’action, laissent le soin à d’autres de prendre en charge le refus nécessaire qui préserve la liberté de tous. Dans un Etat de droit, lorsque les normes sont désertées de l’esprit de préservation contre l’arbitraire des gouvernants et des juges, elles cessent d’être légitimes. La régularité formelle apparente de la règle ne suffit alors guère à réparer le vice de son irrégularité substantielle, son illégitimité augurant son ineffectivité ! L’insoumission, dans ce cas, est un devoir civique, si tant est que le civisme traduise encore notre « amour des lois ». Le fait peut rétablir le droit et c’est à cela que nous appelons nos concitoyens : ne pas entériner un fait apparemment accompli. Plus que ce qui arrive, c’est la manière dont nous y faisons face qui importe.

    Devant l’urgence de la situation, nous avons décidés de quitter le silence de nos amphithéâtres et de nos laboratoires de recherche pour lutter et préserver notre Démocratie et notre République. Nous nous devons en tant qu’Universitaires et Citoyens d’incarner les valeurs que nous professons. Instruire, éduquer, éclairer peut-être, telles sont les missions que la nation nous confie, ce sacerdoce nous enjoint également, lorsque les valeurs que nous transmettons tous les jours sont en péril, de prendre position et de les défendre. Il s’agit aujourd’hui de se dresser, de faire front contre la tentative de nous déposséder de notre liberté de choix. Cet appel s’adresse à tous les citoyens sénégalais soucieux de préserver le bien commun le plus précieux dont nous disposons : notre République.

    La bataille doit se mener sur plusieurs fronts. Celui d’abord de la délégitimation de la candidature inconstitutionnelle de Wade, celui ensuite de la transparence des élections, et enfin celui du refus d’un hold-up électoral qui se profile.

    3

    1) D’abord continuer à Résister contre cette candidature illégitime et illégale dans l’esprit et dans la lettre. Le faire avec toute la mesure, la dignité, la force et la sérénité de la conviction qui nous anime. Manifester inlassablement notre refus dans toutes les places symboliques de toutes les villes et bourgades du Sénégal, tous les jours, pacifiquement, autant de temps qu’il le faudra. Essuyer la répression qui va s’afficher hardiment, l’endurer, revenir, se dresser à nouveau, jusqu’au bout. La tentative de confisquer notre liberté de choix et notre souveraineté mourra à la barricade que nous lui aurons choisie. Aujourd’hui, elle prend le visage d’une candidature illégitime qu’il faut combattre avec la dernière énergie. Il importe de résister et d’empêcher Abdoulaye Wade, par un front de refus sans concession de se présenter à un troisième mandat, car aller aux élections avec sa candidature, c’est accepter de jouer un jeu dont les dés sont déjà pipés. Comme lorsque vous acceptez de jouer un match de foot avec douze adversaires en face au lieu de onze et que vous reprochiez à cet intrus de marquer un but avec la main. C’est une pente glissante, dès que nous y consentons, l’abîme nous guette. Le refus doit être ici primal, originel, de principe, total.

    La campagne électorale d’un scrutin originellement entaché est enclenchée et le passage en force pourrait sembler déjà consommé et inéluctable. En réalité, il n’en est rien. Si nous devons gérer le paradoxe d’une élection avec un candidat illégitime entré dans le jeu par effraction, les solutions existent et demeurent. 1. Se mobiliser, aller voter et lui infliger une sévère défaite qui, par son ampleur, exprimera le rejet populaire et massif de son régime, de ses pratiques et de celles de son clan. 2. Continuer à informer et à sensibiliser l’opinion sur le fait que la candidature de Wade est inconstitutionnelle et qu’elle le demeure. 3. L’exclure car il ne doit pas faire partie du jeu. Puisqu’il y est entré frauduleusement, en considérant qu’il n’en fait pas partie, en ne l’y associant pas, en ignorant tout simplement son bulletin le jour du vote, nous rétablirons le droit par le fait. Bokku ci, bouleen ko ci boole : il n’en fait pas partie, ne l’y associez pas. Le refus de sa candidature s’exprimera ici par la mise en quarantaine symbolique de ce bulletin qui n’a pas droit de cité sur le présentoir des urnes.

    2) S’organiser pour éviter les fraudes, être présent dans tous les bureaux de vote au moment du dépouillement. Mettre sur pied des comités citoyens de vigilance pour la transparence du vote. Tenir une comptabilité en temps réel des voix, les transmettre à toutes les radios instantanément. Eviter que les urnes ne soient transportées nuitamment. Faire preuve d’imagination, réfléchir aux antidotes de tous les mécanismes de fraude connus, les anticiper, les contrecarrer. Votez et surveillez, votez et veillez, votez et demeurez vigilants, restez sur place jusqu’au dépouillement. Ma voix, mon bureau de vote, ma vigilance. Dans les bureaux de vote les plus reculés du Sénégal, s’organiser pour assister au

    4

    dépouillement et s’assurer que des correspondants de radios puissent communiquer les résultats en temps réel.

    3) Dernier temps de cette bataille décisive ; se mobiliser pour que les vrais résultats des urnes soient proclamés et se dresser si, d’aventure, ce clan poussait la forfaiture jusqu’à confisquer les suffrages des sénégalais en proclamant de faux résultats. Nous pêcherions par une coupable naïveté, si nous songeons un instant que ce régime compte naturellement respecter les suffrages des Sénégalais. Il ne le fera que s’il y est forcé et contraint, cerné, empêché de manoeuvrer. Le rejet massif du coeur des sénégalais de ce système, largement exprimé, démontre qu’Abdoulaye Wade ne peut gagner ni au premier tour, ni au second tour. Il faudra dans le cas fort probable de la diffusion de faux résultats, qu’un conseil constitutionnel aux ordres se hâtera de proclamer, se battre résolument et reconquérir la souveraineté du Sénégal, car soyons en sûrs, ce régime qui ne recule devant rien, même pas devant le meurtre de citoyens honnêtes réclamant leur droit à choisir qui va les diriger, poussant l’indécence jusqu’à comparer cette tragédie à une brise, reculera qu’il le veuille ou non devant plus fort que lui, c’est-à-dire, le Peuple sénégalais.

    Pr Felwine Sarr, Maitre de Conférences Agrégé, Doyen de la Faculté de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Dr Ibrahima Silla, Enseignant-Chercheur en Sciences Politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis

    Pr François Joseph Cabral, Maitre de Conférences Agrégé, Enseignant-Chercheur en Economie, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Dr Mohamadou Boye, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Dr Adrien Dioh, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis

    Dr Mohamed Moro Koïta, Chef du Département de Gestion, Université Gaston Berger, Université Gaston Berger de Saint-Louis

    Pr Abdou Sène, Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Aquaculture et de Technologie Alimentaire de l’Université Gaston Berger, de Saint-Louis

    Dr Abdoul Alpha Dia, Enseignant-Chercheur en Economie, Université de Bambey

    5

    Dr Aziz Diouf, Enseignant-Chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

    Dr Seydina Ndiaye, Enseignant-Chercheur en Informatique, Université Gaston Berger de Saint-Louis,

    Dr Omar Mbodj, Enseignant-Chercheur à l’UFR SAT, Université Gaston Berger

    Dr Benjamin Ndong, Chef du Département d’Economie, Université Gaston Berger

    Dr Ousmane Thiaré, Maitre de Conférence en Informatique, Université Gaston Berger

    Dr Boubacar Diallo, Enseignant-Chercheur en Droit Privé, Université Gaston Berger

    Dr Amadou Ka, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger

    Dr Mouhamadou Moustapha Ly, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Gaston Berger, Saint-Louis

    Lina Husseini, Libraire, Dakar

    Mamadou Sarr, Colonel à la retraite

    Dr Moussa Zaki, Enseignant-Chercheur en Droit Public, Université Gaston Berger, Saint-Louis

    Dr Khadidiatou Diallo, Enseignant-Chercheur, UFR LSH, Université Gaston Berger, Saint-Louis

    Xavier Correa, Juriste, New-York

    Nayé Bathily, Banque Mondiale, Paris

    Dr Babacar Sène, Enseignant-Chercheur en Economie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

    Pr Ousmane Kane, Columbia University, New-York
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    Auteur

    Deug Reik

    En Février, 2012 (08:56 AM)
    bilay gor mom thia wakh dja...
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    Auteur

    Gainder

    En Février, 2012 (09:45 AM)
    je me demande quest ce que veut ce metis de luc nikolai il a donne son argent a atta il na qua alle le recuperer la bas,quand on donne une importante somme on doit faire un bon de payement et si ya probleme celui qui a signe davoir recu le bon cest lui qui doit rembourser,luc nait pas serieux,il se fou du monde il na qua trainer atta en justice aulieu de eumeu et tyson est traitre sil sait que atta a largent il na qua le denoncer si ce quil dit que eumeu est comme son frere est vrai
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