Fatoumata Diop, le nouvel espoir du 400m dames

Fatoumata Diop, arrivée 2-ème du meeting Gabriel Tiacoh d’Abidjan samedi dernier, avec un chrono de 53s 63, compte parmi les grands espoirs de l’athlétisme sénégalais, a confié à l’APS son entraîneur, l’Ivoirien Anthony Koffi, qui officie au Centre international d’athlétisme de Dakar (CIAD).

''Nous avions tablé sur un chrono de 53s 80 cette année mais la voir faire mieux que les prévisions, cela veut dire que le travail commence à bien entrer’’, a expliqué l’entraîneur du 400m au CIAD.

Le technicien ivoirien, qui a aidé Amantle Monstho à devenir championne du monde 2011 du 400m dames, est très optimiste sur les capacités de son élève qui ‘’présente le même profil que’’ la Botswanaise.

''Elle est très réceptive et introvertie comme Amantle’’, a indiqué le technicien, appelé à tracer le profil de la spécialiste du 400m.

L’entraîneur du CIAD qui travaille avec un groupe d’une demi-dizaine de filles sur le 400m, ''m’a été recommandé par des proches qui voyaient que j’avais du mal à progresser’’.

''J’étais arrivée avec un record personnel d’une minute (60s) sur le 400m, il m’a rectifié en me tenant un langage de vérité’’, a indiqué l’athlète qui a travaillé avec deux techniciens à ses débuts et était plutôt une adepte du 200m.

''C’est le coach (Anthony Koffi) qui m’a convaincu que je pouvais bien faire le 400m’’, a-t-elle poursuivi.

''Et après le travail qu’on est entrain d’abattre et le soutien des autres notamment Amantle (Montsho), je commence à progresser’’, a-t-elle reconnu.

Et le déclic est arrivé avec sa participation aux championnats ouest-africains au Burkina Faso en 2011, a expliqué Anthony Koffi, soulignant que "Fatoumata (Diop) a l’une des amplitudes dans la foulée les plus intéressantes du continent’’.

"Elle manque de puissance et c’est un travail qu’il faut faire’’, a-t-il dit estimant que si elle accepte de souffrir davantage, on peut envisager avec elle ‘’une place de finaliste aux prochains championnats d’Afrique’’.

En attendant, la sociétaire de l’US Gorée qui a découvert l’athlétisme à la télévision lors des Jeux olympiques d’Atlanta (1996), préfère esquisser un sourire et dire "amen,’’ aux prédictions de son entraîneur.