Une année ! C’est le temps que le stade Léopold Sédar Senghor est resté sans abriter un seul match de l’équipe nationale. Une note très cher payée par les « Lions ».
Le Sénégal aurait-il pu faire partie des pays qualifiés à la prochaine Coupe du monde ? La réponse de l’entraineur des « Lions » est sans équivoque après le dernier match du Sénégal dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. « Ne pas jouer à Dakar nous a pénalisés. Être poussés par 50 000 ou 60 000 spectateurs, ça aurait été autre chose », avait alors amèrement constaté Alain Giresse après le match nul concédé par son équipe devant les « Eléphants ». Car, si le fatalisme de tomber sur la Côte d’Ivoire dans l’ultime étape des qualificatifs avait suscité un grand scepticisme quant à l’issue de la double confrontation entre les deux nations, la perception des choses en a été autre après la manche retour sensationnelle qui a vu les partenaires de Papiss Demba Cissé faire trembler le géant ivoirien jusqu’au bout. Les regrets qui ont suivi la contreperformance des « Lions » dans ces barrages en disent long sur le préjudice causé par la suspension d’un an du stade Léopold Sédar Senghor. La partie héroïque livrée par les joueurs d’Alain Giresse aurait en effet pu être payée par un retournement de situation à laquelle personne ne se serait attendu si les « Lions » avaient bénéficié des mêmes avantages que les « Eléphants » au match aller. C'est-à-dire tout un stade acquis à sa cause. En fait, à l’image du coach de la Tanière, certains Sénégalais imagineraient mal la machine ivoirienne résister au réveil autoritaire des « Lions ». Mais, ce passé ne repose que sur des suppositions, les faits ayant déjà consacré la Côte d’Ivoire qui a réussi une nouvelle fois à écarter le Sénégal de sa route pour se qualifier à une compétition majeure. Et cette fois, la faute incombe aux supporters sénégalais qui n’ont pas su retenir leurs nerfs après une contreperformance que tout le monde avait vu venir sauf les esprits peu avisés.
Comment en est-on arrivé là ?
Après une défaite (4-2) au stade Félix Houphouët-Boigny, les « Lions » se devaient de marquer 2 buts sans en encaisser un seul pour se qualifier à la Coupe d’Afrique des nations organisées par l’Afrique du Sud en 2013. Les deux buts inscrits dans cette manche aller avaient installé l’optimisme chez les supporters sénégalais qui ne doutaient guère de la capacité des joueurs de Joseph Koto, alors coach de l’équipe nationale, à aller chercher la qualification à domicile. Grosse désillusion ! 51ème mn, les « Eléphants » obtiennent un coup franc litigieux. Didier Drogba plante un coup de poignard dans le dos des 60 mille spectateurs du stade Léopold Sédar Senghor. 68ème mn, le capitaine ivoirien porte le coup fatal en crucifiant Ousmane Mané sur un pénalty litigieux. Le litige de trop pour les supporters des « Lions ». S’en suit une confusion générale, avec des jets de projectiles qui auront fait de nombreux blessés, obligeant l’arbitre à interrompre la partie. Le 29 novembre 2012, le jury disciplinaire de la Caf se réunit. La décision est sans appel ; s’appuyant sur les articles 82, 83 et 151, le stade Léopold Sédar Senghor est suspendu un an, le Sénégal devant s’acquitter d’une amende de 25 millions de FCfa, somme qui pourrait être portée au double si des incidents pareils se reproduisent dans les deux ans qui suivent la suspension qui a été levée aujourd’hui. C’est donc une page sombre de l’histoire du stade Léopold Sédar Senghor qui se referme ainsi. Pendant une année, les autorités fédérales et l’équipe nationale du Sénégal ont, en effet, payé au prix d’une élimination à la Coupe du monde l’attitude des supporters des « Lions ».
Wahany Johnson SAMBOU
Suspension du stade Léopold Sédar Senghor : A l’origine, la défaite contre la Côte d’Ivoire à Dakar
Match comptant pour le dernier tour des éliminatoires retours de la 29e coupe d’Afrique des nations « Afsud 2013 », disputé le 13 octobre 2012 joué au stade Léopold Sédar Senghor entre les « Lions » du Sénégal et les « Eléphants » de Côte d’Ivoire. On jouait la 69e minute de jeu ; au plus fort du match, la Côte d’Ivoire obtient un pénalty sur une faute de main de Cheikhou Kouyaté dans la surface de réparation. En ce moment les « Eléphants » menaient par un but à zéro ; Didier Drogba transforme le pénalty inscrivant ainsi son second but du match. Les spectateurs sénégalais ne croyaient plus à la victoire encore moins à la qualification devant une équipe qui avait gagné à l’aller par 4 buts à 2.
La goutte d’eau de trop pour un public excédé de voir son équipe incapable de faire la différence. Jets de pierres, de bouteilles d’eau, de bâtons et autres projectiles pleuvaient du côté de la tribune découverte, obligeant l’arbitre de touche égyptien Sherif Hassan à se réfugier au centre du terrain et son juge central le tunisien Jedidi Slim à arrêter la partie. Quelques jours après la commission de discipline de la Caf se réunit pour statuer sur les événements survenus au stade Léopold Sédar Senghor. La décision tombe comme un couperet : Suspension dudit stade pour un an, amende de 25 millions infligée à la fédération sénégalaise de football.
Un rappel des faits douloureux et qui vient s’ajouter à un précédent datant de presque dix ans lorsque le Sénégal se faisait étriller à Dakar par le Maroc en éliminatoires de la coupe du monde 1994 (1-3). Là également des événements anti sportifs avaient émaillé le match et qui ont conduit à valu une suspension du stade Léopold Sédar Senghor, obligeant le Sénégal à recevoir la Zambie en Côte d’Ivoire pour les éliminatoires du mondial 1994. Pour un stade qui a été réceptionné en octobre 1985, après des travaux qui ont duré trois ans, la traversée du désert ne semble pas encore terminée. Puisque pour les éliminatoires de la coupe du monde « Brésil 2014 », les « Lions » ont « squatté » les stades du 28 septembre à Conakry pour recevoir l’Angola (23 mars), puis deux fois le Maroc pour y recevoir d’abord l’Ouganda à Marrakech (7 septembre) et ensuite la Côte d’Ivoire à Casablanca (16 novembre). Et pendant que les « Lions » couraient derrière la qualification sur ces différents stades, Léopold Sédar Senghor était toujours fermé aux compétitions internationales. Une « année blanche » qui aurait pu être mise à profit pour revoir l’architecture de ce temple du football ; mais voilà, nous sommes aujourd’hui à la fin de la suspension et Léopold Sédar Senghor est toujours à l’état où on l’avait laissé un certain 12 octobre 2012.
C. F. KEITA
FIN DE SANCTION POUR LE STADE LSS : Entre soulagement et inquiétude
C’est avec « un soulagement teinté d’interrogations » que le président de la Fédération sénégalaise de football a accueilli la levée, aujourd’hui, de la suspension d’un an du stade Léopold Sédar Senghor. Le stade Léopold Sédar Senghor pourra, en effet, abriter de nouveau des rencontres internationales, mais l’antre des « Lions » ne respecte pas encore toutes les normes.
Enfin, le stade Léopold Sédar Senghor va pouvoir ouvrir ses portes à la Tanière. Sous le coup d’une suspension depuis un an, l’antre des « Lions » est officiellement « libre » depuis ce vendredi et pourra désormais accueillir les rencontres de l’équipe nationale qui était obligée de recevoir ses adversaires à l’extérieur. Une levée de suspension très attendue au regard des péripéties vécues par la bande à Papiss Demba Cissé cette année durant les éliminatoires à la Coupe du monde 2014. Le président de la Fédération sénégalaise de football ne pouvait donc pas cacher son soulagement. « C’est une nouvelle que nous accueillons comme une sorte de libération parce que nous avons vécu une année très difficile dans l’organisation des matches de l’équipe nationale, autant sur le plan sportif que sur le plan financier. Le manque à gagner a été énorme et tout le monde en a souffert. Donc la fin de la sanction est un véritable soulagement », s’est réjouit Me Augustin Senghor.
Mais, ce sentiment n’est pas sans inquiétude pour le patron du football sénégalais ; car si la sanction est arrivée à son terme, force est de reconnaître que l’antre des « Lions » est encore loin de réunir toutes les conditions pour abriter un match international. « Nous sommes certes soulagés, mais c’est un soulagement teinté d’interrogations. Pour nous, l’équation est de veiller à ce que le stade soit aux normes de la Caf avant le premier match officiel de l’équipe nationale, et le prochain tournoi qualificatif prévu en septembre 2014. Nous avons une marge, mais l’idéal est de le faire le plus rapidement possible », conseille Me Senghor. D’autant que l’instance fédérale souhaiterait bien profiter de la prochaine date Fifa, au mois de mars 2014, pour marquer le retour officiel au bercail de la Tanière. « C’est envisageable de jouer à Dakar au mois de mars prochain, c’est ce qu’on aurait souhaité. Mais, il faudra d’abord vérifier si tout est en place pour prétendre organiser un match à cette date. Ce que nous voulons, c’est jouer un ou deux matches à Dakar avant le début des prochaines éliminatoires », espère le président de l’instance fédérale.
Les autorités sénégalaises n’ont, en effet, pas profité de ces 12 mois de punition pour procéder à la réfection du stade et ainsi le mettre dans les conditions idoines pour accueillir une rencontre internationale. Mais, la réparation des dégâts provoqués par la furie des supporters des « Lions » lors du match interrompu face à la Côte d’Ivoire le 13 octobre 2012, en éliminatoires de la Can 2013, n’est pas la seule priorité de l’instance dirigeante du football sénégalais. Me Augustin Senghor pense que les conséquences de cette suspension devraient servir de leçon à l’ensemble des acteurs. Pour le patron du football sénégalais, une prise de conscience et des prises de décision stricte s’imposent. « On doit revoir les conditions d’organisation des matches. L’Etat et la fédération doivent réfléchir sur les voies et moyens d’améliorer la sécurité. Il faut qu’on prenne les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus. Il nous appartient de nous mettre debout pour bannir les fauteurs de troubles et permettre à notre équipe d’évoluer dans les conditions favorables », exhorte Me Augustin Senghor. La première mesure pourrait être de changer l’emplacement du tunnel qui mène aux vestiaires. « C’est une proposition qui mérite d’être étudiée », croit le président de la Fsf. Quoi qu’il en soit, le stade Léopold Sédar Senghor restera sous surveillance stricte pendant un bon bout de temps.
BILAN DES MATCHS DU SENEGAL A DOMICILE : Deux victoires, deux nuls et six buts marqués
Depuis la suspension du stade Léopold Sédar Senghor, le Sénégal a disputé, à l’extérieur, trois de ses quatre matchs à « domicile », en éliminatoires du Mondial 2014, pour un bilan de deux matchs nuls et une victoire.
Comme en 2012 en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2013), l’année 2013 s’est terminée sur une élimination du Sénégal par la Côte d’Ivoire, cette fois en barrage qualificatif à la Coupe du monde 2014. Mais, contrairement à l’année dernière où les « Lions » ont été humiliés à domicile par les Ivoiriens, après une défaite (4-2) chez les « Eléphants », le dernier face à face entre les deux formations s’est soldé par un score de parité (1-1), résultat insuffisant cependant pour l’équipe coachée par Alain Giresse. Battus (3-1) sans bavure au match aller, à Abidjan, Moussa Sow et compagnie sont tout de même passés tout près d’un exploit retentissant, bien loin de la soirée infernale du 13 octobre 2012. Cette date restera comme un symbole des années sombres du football sénégalais, puisque le stade Léopold Sédar Senghor allait faire l’objet d’une lourde sanction après que les spectateurs sénégalais ont interrompu le match Sénégal-Côte d’Ivoire à la 74ème mn, après un pénalty transformé par le capitaine de l’équipe ivoirienne, Didier Drogba.
Un an de suspension, c’est en effet la sanction prononcée par le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (Caf), en plus d’une amende de 25 millions. Le Sénégal n’ayant pas un autre stade répondant aux standards internationaux était donc obligé à recevoir ses adversaires dans un autre pays, privant ainsi l’équipe nationale du soutien décisif de son public. Ce que les Sénégalais ont amèrement regretté notamment après le dernier match des « Lions » devant la Côte d’Ivoire, disputé à Casablanca, au Maroc. C’était la deuxième fois d’ailleurs que le Royaume chérifien abritait une rencontre internationale du Sénégal, après la réception de l’Ouganda, le 7 octobre dernier, en clôture de la phase de poule. Les protégés d’Alain Giresse qui n’avaient besoin que d’un match nul pour se qualifier aux barrages, s’étaient imposés sur la plus petite des marques grâce à Sadio Mané. Ce succès reste le seul enregistré par le Sénégal à « domicile », depuis la suspension du stade Léopold Sédar Senghor. Le premier match organisé en Guinée s’est soldé par un match nul (1-1) devant l’Angola. En somme, si les « Lions » n’ont perdu aucun match à « domicile » lors des éliminatoires au Mondial 2014, ils présentent un bilan de deux victoires, deux matches nuls et une défaite. Suffisant pour légitimer les regrets après l’élimination du Sénégal, d’autant que le seul succès convaincant des hommes d’Alain Giresse dans ces qualificatifs (3-1 face au Libéria), a été enregistré à Dakar, avant la fermeture ; l’autre ayant été obtenu à Marrakech contre l’Ouganda pour la dernière journée de la première phase des éliminatoires.
Wahany Johnson SAMBO
14 Commentaires
Fbi...
En Novembre, 2013 (23:04 PM)TOUT, ça à cause de ce Saoulard d' El hadji DIOUF ,de ses Fans écervelé et surtout MAL ÉLEVÉS..!!!!
Honte
En Novembre, 2013 (23:16 PM)Ce gars m'a vraiment surprit avec ces déclarations teintées de HAINES qu'il a tenue envers l'équipe Nationale...
A ce rythme, je crois qu'il même CAPABLE de PAYER des Marabouts pour que l'équipe soit toujours en DIFFICULTÉ.....
Et avec ça, certains de ses "fans aveugles" pensent que c'est un Patriote.... Thimmmm.
S.sao
En Novembre, 2013 (23:28 PM)Merr Ba Dé!!
En Novembre, 2013 (23:32 PM)ishhh désolant!! On aurait pu se qualifier au mondial sans cette maudite suspension
Mawade Wade
En Novembre, 2013 (23:36 PM)Combien de campagnes et discours monsier le ministre sport a fait disant oui nous allons profite de cette situation malheureuse pour rendre lstade noeuf avant la fin de notre suspension ..et je regarde aujourdhui rien rien a ete fait
C'est vraiment de la honte
Avec des circonstances pareil comment on peut demander a nos sportifs de gagner
Que ce soit football basket ou athletisme le senegal ne gsgne plus rien parce que ya pas une politique sportive venant d'en haut
Pour le cas du football le senegal a besoin d'urgence des etats generaux du football pour orientè notre future footballistique je saia Tonton Laye Diaw me dira que ya deja des etats generaux...mais le probleme est que ca est dans les tirroires depuis 86 et les temps ont changer.....Macky Sall la balle est dans ton camp
Kk
En Novembre, 2013 (00:06 AM)Aucun supporter n'est descend sur la pelouse! les flics auraient pu evacuer les fauteurs de troubles qui etaient dans les tribunes et le match auraient repris!
Senegalais=badolos
En Novembre, 2013 (00:12 AM)SNEGALAIS= impolis= dew= Niemeh sageu= wakh bou Bonn= SENEGALAIS EGAL POUBELLES!! MOTAKH CEST BIEN FAIT VOUS NERES PAS QAULIFIE POUR LE BRESIL. VOUS ETES IMPOLIS ET CEST CE QUE VOUS MERITEZ!! KHALEYOU YAROU YI NIOM NIOYE DEM BRESIL ET KHALEYOU REWWWW BOUTIATEKOU ILS N'IRONT NULLE PART!!
Pfff
En Novembre, 2013 (00:15 AM)Cool D
En Novembre, 2013 (01:25 AM)Ado
En Novembre, 2013 (04:22 AM)Tieupi
En Novembre, 2013 (05:54 AM)Arbritage? senegal toujours victime! pourquoi - federation coupable?
Supportaires faches contre qui? les joueurs? staff technique? federation + l entraineur?
Les supportaires en avaient ras le bol. que de mauvais resultats de ceete equipe depuis Bata!
un an est ce un peu trop? est ce que la federation a fait des recours pour la reduction de la sanction?
Je
En Novembre, 2013 (08:11 AM)Xamsa
En Novembre, 2013 (11:04 AM)Mo!
En Novembre, 2013 (22:22 PM)Participer à la Discussion