«Il faut respecter la législation donc les textes et surtout prendre des enseignements retenus depuis 2000 qu'on a pas eu une médaille mondiale senior». C’est Fodé Ndao qui s’exprime ainsi. Le consultant international en karaté apprécie peu la situation que traverse la Fédération sénégalaise de Karaté plongée dans une léthargie.
Entraîneur national du Sénégal et directeur sportif club sauvegarde, Fodé Ndao est d’avis qu’« il faut faire appel à la jeunesse et que les anciens les encadrent comme dans les arts martiaux, le respect de la discipline est primordial », a préconisé le sportif de haut niveau, favorable à « une bonne organisation au sein de la direction technique en respectant tout le monde et surtout l'élite et la relève ».
Je suis prêt à aider de près ou de loin le sport sénégalais
Natif de Dakar en 1975, Fodé Ndao fait du karaté son sport favori, son activité de prédilection. Sa passion pour l’art martial remonte à l’âge de 5 ans, lorsqu’il effectue ses premiers pas dans le monde du karaté, sous la surveillance d’un père, sensei Bouna Ndao, fondateur du club de sauvegarde de Pikine Guédiawaye dans la banlieue dakaroise. Le voilà Karatéka confirmé bien des années plus tard. En 1997, la France ouvre ses portes au multi champion du Sénégal, double Champion d’Afrique en individuel puis 3 fois par équipe : champion de France universitaire et vice-champion du monde. Champion de Suisse élite ouvert aux étrangers en 2000, 2001 et 2003, vice-champion de France toutes catégories, champion de France interdisciplinaire, le futur consultant international en karaté, Fodé Ndao, mettra fin plus tard aux compétions.
Intensifier les échanges franco-africains entre la Franche-Comté et le Sénégal
«J'avais remarque peu de pratiquants femmes en karaté, le T-bo était un moyen de réunir tous ces publics », estime Fodé Ndao, qui crée en 2003 son propre club, le SKC bisontin (Sauvegarde Karaté Club) où il enseigne deux disciplines au départ, avant d’étendre ses activités à la boxe thaï, la boxe anglaise et le self-defense, entre autres.
« Ici, on retrouve l’aspect multiculturel d’une association où chacun apporte quelque chose », explique le président du SKC bisontin, « un club qui favorise l’échange culturel » et fait de la place à tout le monde, peu importe les origines. Ndao y cultive combativité, humilité, sportivité, pugnacité, respect, rigueur. Il ambitionne d’intensifier les échanges franco-africains entre la Franche-Comté et le Sénégal.
La diversité, l’échange culturel, un pari réussi au sein du club de Fodé Ndao : Abdoulaye Diop, champion du monde junior 2003, vainqueur de l’Open international de Paris 2007 ; Jessica Cargill : 5 fois championne de Suisse, vainqueur de l’Open international de Paris 2007, médaille de bronze des derniers championnats d’Europe par équipe ; les frères Abdel, Yasin et Nourdine Boujaaba, champions de France benjamins et minimes, ont fait leurs armes au Sauvegarde Karaté Club, devenu le Club Sauvegarde de Besançon en septembre 2007. Forger des parcours d’internationaux du karaté, c’est cela aussi l’un des mérites de Fodé Ndao, fier d’avoir transmis aux jeunes générations un savoir-faire, un discipline, une éducation, en somme, un avenir.
5 Commentaires
Takassi12
En Janvier, 2013 (16:26 PM)Artiste Martial
En Janvier, 2013 (19:39 PM)Karatewinner
En Janvier, 2013 (10:51 AM)Natif De Guediawaye
En Janvier, 2013 (12:04 PM)Mou
En Juillet, 2013 (20:38 PM)Participer à la Discussion