Lorsqu’un joueur de football dispute un match en été, il ne se contente pas de puiser dans ses réserves d’énergie,?il perd aussi d’importantes quantités d’eau. En moyenne, un footballeur peut perdre entre 1,5 et 3 l d’eau par match, parfois plus, essentiellement à travers la sueur indispensable à la régulation de la température corporelle.
«?La température centrale augmente avec l’exercice, même en condition tempérée. Dès lors qu’il fait chaud (plus de 30-35?°C) l’effet de l’environnement vient se surajouter à l’effort physique sur la thermorégulation?», explique Franck Brocherie, chercheur à l’Insep de Paris et spécialiste de la physiologie de l’exercice en milieu contraignant à l’Equipe.fr.
Face à la chaleur, l’organisme n’a d’autre choix que de transpirer davantage pour éviter la surchauffe. «?Les joueurs doivent transpirer plus pour réguler leur température centrale. Si cette perte hydrique n’est pas compensée, ils risquent soit de réduire naturellement leur intensité de jeu (moins de courses, moins de sprints), soit ils surchaufferont (hyperthermie) avec un risque de coup de chaleur qui peut être mortel s'il n'est pas pris en charge rapidement», poursuit Franck Brocherie.
C’est pourquoi, au plus fort de l’été, les instances du football professionnel multiplient les pauses fraîcheur pour permettre aux joueurs de s’hydrater.
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